Dernier hommage au mari de ma cousine, Georges de Vastey, à l'occasion de ses obsèques à Long Island, New York le 23 novembre 201924 novembre 2019
Dernier hommage au mari de ma cousine, Georges de Vastey à l'occasion de ses obsèques à Long Island, New York le 23 novembre 2019 Par la Rédaction du Blog d'Edwidge- Chers parents, chers amis, “Partir n’est point mourir . Mourir c’est partir pour ne plus souffrir. Ouvrir son âme à un monde de beauté. Un paradis éternel où reposer en paix. Et aimer en silence ceux qu’un jour on va retrouver”. C'est avec tristesse que nous nous réunissons ce 23 novembre. Nous sommes ensemble aujourd'hui pour célébrer la mémoire de Georges de Vastey. En cette bien affligeante occasion, je pense à la peine ressentie particulièrement par son épouse, Maryse de Vastey, ses enfants Georges-Edouard, Gyliane, Gaelle, ses frères Joseph Antoine de Vastey, Marc Luc de Vastey, André de Vastey, ses soeurs Yvelise de Vastey Plantin, Gina de Vastey Filsaimé, ses cousins et cousins, ses neveux et nièces, ses amis, ses collègues. Georges serait certainement ému de nous voir tous ici, aussi nombreux, pour lui rendre un dernier hommage, et je le suis moi-même. Au nom de toute la famille, je tiens à vous présenter notre plus sincère gratitude. Georges est parti, après des années de combat contre la maladie. Il a toujours fait preuve de courage, face aux différentes étapes de son traitement, face aux déceptions et aux crises. Je pense qu'il est resté digne et fort, malgré les nombreuses souffrances, afin de préserver sa famille. Bien qu'il souhaitait vaincre la maladie plus que tout, je crois qu'il se préparait finalement à son départ, et profitait de chaque instant, de chaque occasion pour transmettre un brin de bonheur dans ce quotidien si difficile, pour nous faire oublier que le jour vécu était peut être le dernier. Georges était un homme juste. Il aimait sa famille plus que tout et il aimait son prochain. Il avait toujours un mot pour redonner le moral dans les moments de désespoir. Il avait toujours un sourire, un regard bienveillant, malgré sa fatigue extrême ces derniers mois. Georges était un homme bon et attentionné, dévoué aux autres. Nous sommes tellement fiers de l'homme qu'il était. Georges irradiait par sa présence les êtres qui avaient la chance de le côtoyer. Travailleur et courageux, il était apprécié de tous et ne manquait jamais une occasion d'aider son prochain. Faisant preuve d'un grand optimisme, il ne baissait jamais les bras et apportait force et dynamisme à ceux qui le côtoyaient. Mais Georges avait bien entendu de nombreuses autres qualités qui suscitaient l'admiration de ses pairs, et bien entendu de ses proches. Il nous faut aussi célébrer « surtout les belles actions accomplies par le courage sans espoir de récompense » selon Cicéron. Or celles-ci n'ont pas manqué. Mes chers amis et proches de notre regretté Georges. Nous célébrons aujourd'hui une énorme perte, et le vide que laisse et laissera notre cher Georges n'est pas près d'être comblé. Oui je sais que l'on dit souvent par dérision, ou peut-être est-ce pour aller de l'avant, que les cimetières sont remplis de personnes indispensables, et pourtant lui l'était réellement. D'ailleurs nous ne tarderons malheureusement pas à nous en apercevoir rapidement.C'est Lamartine qui traduit le mieux mon état d'esprit quand il dit : « un seul être vous manque et tout est dépeuplé ». Notre Georges avait la solidité du chêne et la souplesse du roseau.Car il était en effet unique, et personne n'aurait pu l'imiter de son vivant. C'est pourquoi par notre attitude, et nos dires nous devrons entretenir sa mémoire, et nous y référer souvent. Puisse-t-il nous inspirer de là où il se trouve. Nous saurons également tirer profit de son exemple pour lutter dans nos vies, mais également en nous demandant ce qu'il aurait fait à notre place. Nous aurons alors peut-être la chance de le sentir à nos côtés, et de nous sentir accompagnés ainsi dans notre quête, pour poursuivre son oeuvre. Chers parents, chers amis, ne soyez pas tristes, ne soyons pas tristes, Georges a fait son chemin et accompli sa destinée. Cet accomplissement nous permet de le savoir en de Bonnes Mains. Un jour nous le reverrons. Eclaireur de nos vies, il devient encore une fois et le premier, éclaireur de l'itinéraire à suivre. Ce jour de tristesse doit paradoxalement devenir un jour de joie, car notre cher Georges est désormais allégé des vicissitudes de l'existence, et peut dorénavant se consacrer uniquement à nous aider et à nous guider. Là où il se trouve, il a en effet plus de recul, car il a pris de la hauteur. Une attitude qu'il avait d'ailleurs déjà de son vivant. Mon cher Georges,repose à présent en paix! ###################### Dear parents, dear friends, "Parting is not dying. Dying is leaving, and no longer suffering. Opening your soul to a world of beauty. An eternal paradise where one can rest in peace. And loving in silence those we will meet again one day ". We’ve gathered here today, in sadness, and with heavy hearts to pay tribute to and celebrate the memory of Georges de Vastey. In this most painful time, I can’t help but reflect on the sorrow felt most particularly by his wife, Maryse, his children Georges-Edouard, Giliane, Gaelle, his brothers Joseph Antoine, Marc Luc, André, his sisters Yvelise, Gina, his many cousins , nephews and nieces, his friends, his colleagues. Georges would certainly be moved to see all of us here, to pay him a last tribute, like I am. On behalf of the whole family, I would like to express our most sincere gratitude. Georges has left us, having lost his battle with cancer. He’s always displayed the utmost level of courage and stoicism throughout the various phases of his treatment, in the midst of setbacks and frustrations. I think he remained dignified and strong, despite his many sufferings, in order to preserve his family. Although he was intent on defeating this disease, I believe he was also - albeit quietly - preparing his departure, and took advantage of every moment, every opportunity to spread a bit of happiness around him, to make us forget that each passing day could perhaps be his last. Georges was a fair man. He loved his family more than anything, and he loved his neighbor. He always had a smile, a compassionate gaze, despite his extreme fatigue in recent months. Georges was a good and caring man, devoted to others. We are so proud of the man he was. George radiated those who had the chance to meet him by his presence. Hardworking and courageous, he was appreciated by most and never missed an opportunity to help his neighbor. An unwavering optimist, he never gave up, and brought strength and energy to those around him. Georges had of course, many other qualities that stirred the admiration of his peers, and of course his relatives. My dear friends and relatives of our late Georges. Today we are celebrating a huge loss, and the void left by our dear Georges is not about to be filled. Yes, I know it is often said through derision, or perhaps in order to move forward, that cemeteries are filled with indispensable people, and yet he really was indispensable... Besides, we will unfortunately start experiencing it very soon. It is Lamartine who best reflects our state of mind when he says: "Sometimes one person is missing, and the whole world seems depopulated ". Our Georges had the solidity of the oak and the elasticity of the reed. He was indeed unique, and no one could have imitated him during his time. That’s why we must maintain his memory, by our deeds, and our words, and refer to it often. May he inspire us from where he is. We will also elicit on his example in the struggle of our daily lives, but also by asking how he would have handled some of our challenges. We will then perhaps have the chance to feel him by our side, feel escorted in our journey, and follow on his path. Dear parents, dear friends, do not be sad, do not be sad, George has lived a good life and fulfilled his destiny. This achievement allows us to know that he is in now in very Good Hands. We will see him again one day. As a pioneer of our lives, he becomes once again the pathfinder of the itinerary to follow. This day of sadness must paradoxically become a day of joy, because our dear George is now relieved of the vagaries of life, and can henceforward devote himself solely to helping us and guiding us. From where he is, he has indeed more perspective, because he has acquired prominence. An outlook he already had in his lifetime. My dear Georges, may you now rest in peace!
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