31 août 2015 St Michel Archange protecteur de l'Eglise et de chacun d'entre nous | Un mois avec St Michel Archange St Michel Archange.over-blog.fr Le Mois de Saint Michel Archange Si pendant le mois de septembre, qui se termine par la fête de Saint Michel, et est naturellement consacré à ce glorieux Archange, partout on priait ardemment Saint Michel, bientôt nous ressentirions l'effet de sa puissante protection. Que les âmes Chrétiennes, chaque jour de ce mois, étudient les grandeurs de Saint Michel Archange et s'édifient au récit des choses admirables qu'il a faites, qu'elle lui adressent leurs ferventes prières et se concilient ses bonnes grâces. En septembre, comme à tout moment de l'année, vivons un mois dans l'intimité de l'Archange Saint Michel et Malin sera mis en fuite!... Premier jour Le Triomphe de Saint Michel au Ciel ADVERTISEMENTA l'exemple de Saint Michel, défendons les droits de Dieu quand ils sont attaqués devant nous. Prière O Glorieux Saint Michel, vous qui, à la tête des Anges fidèles, fléchissez le genou devant le Seigneur Jésus, faites éclater avec une nouvelle puissance vos hommages et vos adorations, en échange des outrages et des blasphèmes dont le Divin Sauveur est l'objet. Prenez en main Sa Cause, obtenez-nous la grâce de mieux Le servir, et prosternez devant Sa Majesté trois fois Sainte tous Ses ennemis contrits et humiliés. Ainsi soit-il. Deuxième jour La Place de Saint Michel au Ciel Honorons Saint Michel que Dieu a si grandement glorifié. Prière Grand Prince qui êtes élevé en grâce et en gloire au-dessus de tous les esprits Bienheureux, faites que nous restions nous-mêmes sur ces hauteurs Saintes où Dieu nous a placés, en nous créant à Son image et à Sa ressemblance et en restaurant notre nature déchue. Nous mériterons ainsi de vous admirer et de vous chanter dans le Ciel, et d'y contempler face à face l'Auteur de toute perfection et de toute Gloire. Ainsi soit-il. Troisième jour Les Grandeurs de Saint Michel Prions avec confiance Saint Michel: Dieu peut-Il rien refuser au Grand Prince de sa milice? Prière Très glorieux Saint Michel, Chef et Prince des Armées Célestes, gardien fidèle des âmes, vainqueur des esprits rebelles, favori de la Maison de Dieu, notre admirable Guide après Jésus-Christ, vous dont l'excellence et la vertu sont éminentes, daignez nous délivrer de tout mal, nous qui recourons à vous avec confiance, et faites que, par votre incomparable protection, nous avancions chaque jour, dans la fidélité à servir Dieu. Ainsi soit-il. Quatrième jour "Qui est grand comme Dieu?" Attachons-nous à la vertu d'humilité, c'est le fondement de toute Sanctification. Prière O Saint Michel, qui avez rappelé aux anges rebelles les grandeurs de Dieu, et avez confondu l'orgueil de Lucifer, faites-nous comprendre que Dieu seul est grand et qu'à Lui seul sont dûs gloire, honneur et louange; enseignez-nous l'estime de l'humilité, afin que, marchant sur vos traces, nous reconnaissions le souverain domaine de Dieu et Le servions dans l'obéissance et l'amour. Ainsi soit-il. Cinquième jour "Qui est fort comme Dieu ?" Le triomphe de Dieu n'est pas douteux: Sachons attendre son heure. Prière Grand Prince de la Milice Céleste, qui avez terrassé l'ange superbe révolté contre le Dieu Fort, réduisez à l'impuissance l'impiété qui se dresse aussi contre Lui. Assistez ceux qui combattent les combats du Seigneur et assurez la victoire à ceux qui, s'oubliant eux-mêmes, pour ne songer qu'aux seuls intérêts de Dieu, ont mis leur confiance en la Miséricorde toute-puissante du Souverain Seigneur de toutes choses. Ainsi soit-il. Sixième jour "Qui est nécessaire comme Dieu ?" Tournons-nous vers Dieu, sans qui nous ne pouvons rien, et attendons tout de Lui. Prière Puissant Archange, nous recourons à vous avec confiance. Nous voulons, malgré les impies qui ont dit: « Plus de Dieu! » rester les fidèles serviteurs du Très-Haut, et n'adorer que Lui. Assistez-nous et défendez-nous, pour qu'à votre exemple, nous proclamions sans faiblir les droits de Dieu, et que nous Lui restions attachés tous les jours de notre vie. Ainsi soit-il. Septième jour "Qui est bon comme Dieu?" Pensons souvent aux bienfaits dont Dieu nous comble et remercions-le. Prière Nous avons, ô Saint Michel, un temple à défendre, le temple de notre âme, et des trésors à garder, les trésors des vertus Chrétiennes. Or, des Héliodores en grand nombre nous menacent. Puissant Archange, défendez-nous contre ces ennemis qui veulent nous ravir ce que nous avons de plus cher au monde. Et puisque ces trésors qui sont l'enfance Chrétienne et les institutions religieuses sont aussi en danger, faites-vous en le gardien et le protecteur. Ainsi soit-il. Huitième jour "Saint Michel protecteur du peuple de Dieu" Rappelons-nous les commandements que Dieu a donnés aux hommes par le ministre des Anges, et demandons à Saint Michel la grâce de bien les observer. Prière Glorieux Saint Michel, qui avez été choisi par Dieu pour être le protecteur de Son Peuple, assistez ce nouveau peuple de Dieu, et peuple Chrétien. Défendez-nous contre nos ennemis, inspirez-nous le zèle et la force pour le service de Dieu et conduisez-nous dans la vie, afin que nous arrivions à la possession de l'éternelle patrie. Ainsi soit-il. Neuvième jour "Saint Michel, Ange de Jésus Christ" Suivons les exemples de Jésus Christ, et écoutons Ses enseignements ; là est le salut. Prière Glorieux Archange, qui avez eu l'insigne privilège d'être le gardien de Jésus-Christ, son premier adorateur et l'admirateur de Ses vertus, gardez aussi Ses disciples afin qu'ils marchent sur Ses traces Divines, offrez-Lui vos hommages en réparation de leurs outrages et de leurs ingratitudes et obtenez-leur de goûter ce qu'Il a aimé, de haïr ce qu'Il a réprouvé et de mériter de célébrer avec vous Ses louanges et Ses triomphes pendant les siècles et les siècles. Ainsi soit-il. Dixième jour "Saint Michel, Ange de la Croix" Vénérons la Croix, et quand nous la rencontrerons, saluons-la avec Amour. Prière O Saint Michel Archange, voici que des mains sacrilèges osent briser et profaner la Croix, signe sacré de notre Salut. De grâce levez-vous pour son triomphe, pour réparer tant d'outrages, nous presserons sur nos lèvres plus d'amour pour la Croix de Jésus-Christ, nous la saluerons avec plus de respect et nous en tracerons plus souvent sur nous le signe. Puissions-nous, par votre intercession, mourir bénis et sanctifiés par ce signe qui ouvre le Ciel. Ainsi soit-il. Onzième jour "Saint Michel, Ange de l'Eucharistie" Pénétrons-nous d'un Saint Respect quand nous entrons dans l'Eglise et assistons à la Sainte Messe avec une religieuse dévotion. Prière O Saint Michel, qui adorez le Dieu caché et présentez à l'autel sublime la Sainte Offrande, réveillez notre Foi, fortifiez notre Espérance, excitez notre amour, afin qu'avec vous, nous adorions Celui qui s'immole pour nous, et que nous participions plus efficacement aux Saints Mystères, pour nous appliquer les mérites de la Passion de Jésus-Christ. Ainsi soit-il. Douzième jour "Saint Michel, l'Ange du Sacré Cœur" Plaçons l'image du Sacré Cœur dans nos maisons et faisons, chaque premier vendredi du mois, un exercice de piété en Son honneur. Prière O Saint Michel, qui avez entendu les battements du Cœur de Jésus et qui avez pénétré le Mystère de ce Divin Cœur transpercé par la lance, faites-nous connaître les sentiments de ce Cœur adorable et conduisez-nous à cette Source intarissable de grâces et de bénédictions. Nous vous prions aussi pour la France, la nation privilégiée à laquelle Il a montré Son Amour. Obtenez-lui du Cœur de Jésus les grâces qui la relèveront. Ainsi soit-il. Treizième jour "Saint Michel, chevalier de Notre-Dame" Prions la Sainte Vierge avec confiance: On ne L'invoque jamais en vain. Prière à Marie généralissime des armées célestes Auguste Reine des cieux et maîtresse des Anges, vous qui avez reçu de Dieu le pouvoir et la missiond'écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez les légions célestes pour que sous vos ordres, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme. Qui est comme Dieu ? O bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance. O divine Mère, envoyez les Saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi. Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous. Quatorzième jour "Saint Michel, protecteur de l'Eglise" Prions souvent pour la Sainte Église afin que Dieu la délivre de ses ennemis. Prière Nous vous en supplions, Prince invincible, secourez le peuple de Dieu et donnez-lui la victoire. Il vous vénère, ce peuple, comme son protecteur et son patron, et l'Eglise se glorifie de vous avoir pour défenseur contre les puissances de l'Enfer. A vous Dieu a confié le soin de conduire les âmes à la céleste Béatitude. Priez donc le Dieu de Paix de mettre sous nos pieds Satan vaincu et tellement abattu, qu'il ne puisse plus retenir les hommes dans l'esclavage ni causer de préjudice à l'Eglise. Ainsi soit-il. Quinzième jour "Saint Michel, Ange gardien du Souverain Pontife" Prions pour le Souverain Pontife qui est le père de nos âmes, et recevons avec docilité ses enseignements. Prière Très glorieux Prince des Célestes Milices, levez-vous. Voici que Satan a relevé la tête. Des ennemis pleins d'astuces ont comblé d'opprobres et abreuvé d'amertume l'Eglise, épouse de l'Agneau Immaculé, et sur ses biens les plus sacrés, ils ont portés leurs mains sacrilège. Même en ce lieu saint où a été établi le siège de Pierre et la Chaire de la Vérité qui doit éclairer le monde, ils ont élevé le trône de leur impiété avec le dessein inique de frapper la Pasteur et de disperser le troupeau. Nous vous en conjurons, présentez nos prières au regard du Tout-Puissant, afin que les Miséricordes du Seigneur nous préviennent au plus tôt. Ainsi soit-il. Seizième jour "Saint Michel, défenseur des chrétiens" Dans les tentations, recourons à Saint Michel; son nom est terrible à l'enfer. Prière Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son emprise, nous le demandons en suppliant; et Vous, Prince de la milice céleste, repoussez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits malins, qui errent dans le monde pour la perte des âmes. Amen. Dix-septième jour "Saint Michel, Ange de la paix" La paix, dit Saint Augustin, est la compagne inséparable de la Charité. Que s'accroisse donc en nous l'Amour de Dieu et du prochain. Prière O Prince de la Paix, regardez avec bienveillance ce pays qui vous est confié et apportez-lui la paix et la concorde. Secourez-les peuples Chrétiens et reléguez en Enfer les guerres qui font couler tant de larmes. Descendez des sommets du Ciel jusque dans nos demeures pour faire régnez la paix parmi nous. Ainsi soit-il. Dix-huitième jour "Saint Michel, Ange de la prière" Soyons fidèles à la prière: C'est la suprême ressource du chrétien. Prière Bienheureux Archange, qui avez la fonction d'offrir nos vœux sur l'autel des parfums, soyez-nous propice. Nous vous exposons avec confiance nos besoins. Faites-vous notre avocat auprès du Seigneur. Prince très glorieux, Archange Michel, souvenez-vous de nous ici, partout et toujours priez pour nous le Fils de Dieu. Ainsi soit-il. Dix-neuvième jour "Saint Michel, Ange de la lumière" Gardons notre Foi et sachons éviter tout ce qui pourrait obscurcir ce divin soleil de nos âmes. Prière Archange glorieux, vous qui êtes le Prince de la lumière, défendez notre Foi contre les entreprises de l'esprit des ténèbres, éclairez-nous toujours, afin que marchant à la lueur de ce divin flambeau, nous ne perdions jamais de vue le Maître qu'il nous faut servir, le chemin que nous avons à suivre et le bien que nous devons pratiquer. Ainsi, nous en avons l'espoir, nous mériterons d'être introduits par vous dans la céleste lumière. Ainsi soit-il. Vingtième jour "Saint Michel, Ange de la force" Pour avoir la force, allons la puiser à ses sources: la prière et les Sacrements. Prière Très glorieux Prince des armées célestes, Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat contre les Principautés et les Puissances, contre les Souverains de ce monde de ténèbres, contre les Esprits de malice répandus dans les airs (Eph. 6. 10.12). Venez en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon. C'est vous que la Sainte Église vénère comme son Gardien et son Protecteur, vous à qui le Seigneur a confié les âmes rachetées pour les introduire dans la céleste Félicité. Conjurez le Dieu de paix d'écraser Satan sous nos pieds, afin qu'il ne puisse plus retenir les hommes dans ses chaînes, et nuire à l'Eglise. Présentez au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, descendent sur nous, les miséricordes du Seigneur. Et que vous saisissiez vous-même le dragon, l'antique serpent qui n'est autre que le "Diable ou Satan" (Apoc. 20, 3). Pour le précipiter enchaîné dans l'abîme, "en sorte qu'il ne puisse plus jamais séduire les nations" (Apoc. 20, 3). Saint Michel Archange, venez à notre secours avec tous vos Saints Anges ! Apprenez-nous à garder la Foi en ces temps de ténèbres ! Apprenez-nous à combattre avec votre humilité ! Apprenez-nous à vaincre dans le silence et l'obéissance à Dieu ! Apprenez-nous à aimer et à être fidèle comme Marie ! Amen. Vingt-et-unième jour "Saint Michel, Ange de la douleur" Dans les peines de la vie, levons les yeux au Ciel et appelons à notre secours l'ange des Célestes consolations. Prière O Saint Michel, ange consolateur des âmes affligées, accordez-nous dans nos épreuves votre puissante et efficace protection. Apprenez-nous à souffrir avec résignation et par amour pour Dieu. Faites descendre sur nous les grâces et les bénédictions du Ciel, afin que nous supportions chrétiennement les peines et les douleurs de la vie et que nous méritions la récompense promise par Jésus-Christ à tous ceux qui souffrent avec Lui et pour Lui. Ainsi soit-il. Vingt-deuxième jour "Saint Michel, Ange du pécheur" Prions souvent Saint Michel pour la conversion des pécheurs. Prière O grand prince du Ciel, je vous choisis aujourd'hui pour mon protecteur et mon avocat. Daignez m'admettre au nombre de vos dévots serviteurs. Assistez-moi pendant la vie, afin que je n'offense jamais les yeux très purs de Dieu. Défendez-moi contre les tentations du Démon et à l'heure de la mort obtenez la paix à mon âme et introduisez-la dans l'éternelle Patrie. Ainsi soit-il. Vingt-troisième jour "Saint Michel, Ange de la famille" Invoquons souvent l'Ange Gardien de la famille, et appelons sur nos maisons la protection de Saint Michel. Prière Visitez, Seigneur, cette demeure et éloignez-en toutes sortes d'embûches de l'ennemi; que Vos saints Anges y habitent pour nous conserver en paix et que Votre bénédiction soit toujours sur nous. Exaucez-nous, Seigneur et daignez envoyer du Ciel Votre Saint Ange, pour garder, soutenir, protéger, visiter et défendre tous ceux que Votre Providence a réunis sous ce toit. Ainsi soit-il. Vingt-quatrième jour "Saint Michel, Ange de l'enfant" Consacrons les enfants à Saint Michel, donnons-leur son nom, et confions à la garde de Saint Michel les maisons d'éducation. Prière Anges du Ciel, vous que Saint Michel a commis, au Nom de Dieu, à la garde des enfants, couvrez de vos aimes leurs berceaux et leurs jeunes années; protégez leur fragile existence et éloignez d'eux l'ombre même du mal. Suppléez à la vigilance souvent en défaut de leurs visibles gardiens, donnez-leur des maîtres Chrétiens et conservez en eux l'innocence et la Foi. Saints Anges Gardiens, priez pour eux. Saint Michel, défendez-les. Ainsi soit-il. Vingt-cinquième jour "Saint Michel, Ange de la bonne mort" Recommandons-nous souvent à Saint Michel afin d'obtenir la grâce d'une bonne mort. Prière Dieu Tout-puissant et Éternel, qui par un prodige de Bonté et de Miséricorde pour le Salut commun des hommes, avez choisi pour Prince de Votre Église le très glorieux Archange Saint Michel, rendez-nous dignes, nous Vous en prions, d'être délivrés par sa puissante protection, de tous nos ennemis, afin qu'à notre mort, aucun d'eux ne puisse nous inquiéter, mais qu'il nous soit donné d'être introduits par lui en la présence de Votre Auguste Majesté. Ainsi soit-il. Vingt-sixième jour "Saint Michel, Ange du jugement particulier" Pensons souvent au Jugement de Dieu et mettons dans notre vie les bonnes œuvres d'intéresser l'Archange à notre sort. Prière Je tremble, ô Saint Michel, à la pensée du compte qu'il me faudra rendre un jour à Dieu. Je vous invoque pour ce moment suprême. Vous que Dieu a chargé de recevoir les élus et de les introduire dans le Paradis de la Gloire, soyez favorable à ma pauvre âme et rendez-moi mon jugement clément. Saint Michel Archange, défendez-moi dans le combat, afin que je ne périsse pas à l'heure terrible du Jugement. Ainsi soit-il. Vingt-septième jour "Saint Michel, Ange du Purgatoire" Prions Saint Michel pour les âmes du Purgatoire et faisons souvent célébrer pour elles le Saint Sacrifice en son honneur. Prière Grand Saint Michel, vous que Dieu a chargé d'introduire au Ciel les âmes des élus, je vous priez pour tous ceux que j'ai aimés et qui ne sont plus. Daignez les visiter, les assister et les secourir au milieu des flammes où ils brûlent, dans l'obscure prison où ils pleurent. Faites que Dieu les mette au plus tôt dans le lieu du rafraîchissement, de la Lumière et de la Paix. Et quand viendra pour mon âme l'heure de descendre en ce sombre séjour, je vous en conjure, intercédez pour elle et venez la secourir. Ainsi soit-il. Vingt-huitième jour "Saint Michel, Ange des derniers temps" La sentence portée sur nous au dernier jour sera telle que nous l'aurons préparée pendant notre vie; Dieu ne fera que ratifier notre choix: à nous de bien choisir. Prière A cette époque terrible, ô Saint Michel, les hommes auront besoin de votre puissante protection; je vous la demande pour eux. Si je dois vivre en ces jours d'abomination, ne permettez pas que je sois victime de la séduction; donnez-moi la force et le courage de résister jusqu'au sang s'il le fait; marquez mon front du signe sauveur; faites enfin que mon nom soit écrit au Livre de Vie et que je puisse suivre l'Agneau Divin dans le Royaume de Sa Gloire. Ainsi soit-il. Vingt-neuvième jour "Saint Michel, Ange de la France" Répandons autour de nous le culte de Saint Michel, Ange protecteur de la France. Prière Grand prince de la Milice Céleste, établi par la Providence Divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l'avez faite grande entre toutes les Nations, que vous l'avez établie sentinelle de la Foi et le Soldat de Dieu dans le monde. Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l'antique Foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus Chrétiens. Ainsi soit-il. Trentième jour "Saint Michel, Ange du Mont-Tombe" Faire au moins, une fois dans sa vie le pèlerinage du Mont Saint Michel. Prière Glorieux Archange Saint Michel, qui avez entendu mes prières chacun des jours de ce mois béni, je viens me consacrer à vous et vous confier mon Cœur, mon esprit, mon intelligence, ma volonté, tout mon être. Prenez-moi sous votre puissante protection, défendez-moi contre les dangers sur corps et de l'âme, assistez-moi pendant la vie et la mort, et après vous avoir prié ici-bas, j'irai louer et contempler avec vous le Seigneur notre Dieu pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.
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23 août 2015
Commentaire de l'Evangile du 23 août 2015 | « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ». Eglise Catholique.fr | Par Marie-Noëlle Thabut EVANGILE – selon Saint Jean 6, 60 – 69 Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit :« Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » CROIRE OU NE PAS CROIRE ? Voilà la fin du discours sur le pain de vie ; l’heure de la décision a sonné ; comme les arrivants sur la Terre Promise, à la suite de Josué ont eu à choisir une bonne fois quel Dieu ils voulaient servir, les auditeurs de Jésus sont au pied du mur. Oui, ce qu’il dit est dur à entendre, faut-il refuser de l’écouter pour autant ? C’est toute la question. Voilà le paradoxe de la foi : les paroles de Jésus sont humainement incompréhensibles et pourtant elles nous font vivre. Il nous faut suivre le chemin des apôtres : vivre de ces paroles, les laisser nous nourrir et nous pénétrer sans prétendre les expliquer. Il y a là déjà une grande leçon : ce n’est pas dans les livres qu’il faut chercher l’explication de l’Eucharistie. Mieux vaut y participer et laisser le Christ nous entraîner dans son mystère de vie. On sent bien que, tout au long de l’évangile de Jean se repose cette grande question : croire ou ne pas croire. Si vraiment Jésus est l’envoyé du Père, c’est folie de ne pas accueillir avec émerveillement et reconnaissance le cadeau que Dieu nous fait. Voilà donc la question telle qu’elle se pose aux auditeurs de Jésus : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » La réponse sera diverse évidemment ; certains de ses disciples cesseront de le suivre (v. 66) ; au nom des Douze, Pierre, au contraire, aura la réponse de la foi. Cela se passe à Capharnaüm et l’on se demande bien pourquoi Jean juge utile de le préciser à trois reprises (v. 17, 24, 59). Le mystère pascal proprement dit, qui se profile sous tout ce discours, s’est pourtant déroulé à Jérusalem. Mais c’est à Capharnaüm, en Galilée, qu’il a été annoncé. Car il s’agit bien d’une annonce de la Passion, ici : l’abandon des uns, le choix résolu des autres préfigure la croix. Jésus est rejeté, déjà, par le plus grand nombre : Douze, c’est tout ce qui reste de la grande foule (les cinq mille hommes) de la multiplication des pains. A la différence des trois évangiles synoptiques, l’évangile de Jean ne rapporte ni la profession de foi de Pierre à Césarée, ni les annonces de la Passion ; on peut considérer qu’on en a ici l’équivalent : l’annonce de la Passion : « Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » La profession de foi de Pierre : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. » A QUI POURRIONS-NOUS ALLER ? Jésus leur a posé la question « de confiance » : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Curieux vocabulaire : les uns « s’en allèrent », Pierre dit « à qui pourrions-nous aller ? » Une fois de plus, la foi n’est pas un bagage, mais un chemin. Un chemin sur lequel il faut se laisser guider. « Personne ne peut venir à moi (Jésus) si cela ne lui est pas donné par le Père. » Bienheureux Pierre qui s’est contenté de recevoir le cadeau du Père. A relire tout le discours, on est surpris, d’ailleurs, de la fréquence du verbe « donner », ici et dans tout l’évangile de Jean. Le Père donne le Fils, le Fils donne sa vie ; il nous donne la vie par le partage de sa chair et de son sang. Ce que Jésus résume en parlant à la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu ! » (Jn 4). Reste le dernier don, celui de l’Esprit. Car lui seul fera entrer les croyants dans le mystère : « la chair (c’est-à-dire l’homme réduit à ses seules forces) n’est capable de rien. » L’annonce en est encore voilée ici ; « C’est l’esprit qui fait vivre. » Plus tard, dans le discours après la Cène, la veille de sa mort, Jésus en parlera beaucoup plus explicitement. Cela veut-il dire que l’heure de cette ultime révélation n’avait pas encore sonné à Capharnaüm ? L’annonce du don de l’Esprit devait-elle être d’abord faite à Jérusalem ? C’est à Jérusalem, effectivement, que Jésus dira le dernier soir : « Lorsque viendra (le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père) l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra lui-même témoignage de moi ; et à votre tour, vous me rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement. » (Jn 15, 26-27). Pierre pressent tout cela lorsqu’il ose formuler la phrase décisive : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. » Plus tard, il aura tout loisir de méditer l’extraordinaire discours de Jésus à Capharnaüm : mais il aura fallu auparavant vivre la Passion et la Résurrection du Christ : Le Fils de l’homme, vraiment homme, mortel, était bien l’envoyé de Dieu, « le Saint de Dieu ». Désormais, il est « remonté là où il était auparavant » (v. 62) ; vivant de la vie même de Dieu, il la communique aux hommes : il est vraiment « le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement… Le pain qu’il donne, c’est sa chair, donnée pour que le monde ait la vie. » (v. 51). Car la volonté du Père, c’est la vie du monde : Jésus avait bien dit : « Je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. » (v. 38-39). Désormais, « tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtient la vie éternelle » (v. 40) : telle est la volonté de Dieu. Pour qu’elle se réalise au plus vite, Jésus nous a appris à dire « Que ta volonté soit faite. » 22 août 2015 Sainte Fête de Marie Reine! La Bonne Nouvelle.fr + Catéchèse de Benoit XVI La fête de « Marie Reine » a été instituée dans le sillage de l’Assomption, rappelle le pape Benoît XVI dans sa catéchèse du mercredi : deux fêtes, un seul mystère. La fête de Marie Reine est en effet célébrée le 22 août par l’Eglise catholique latine, huit jours après la fête de l’Assomption. Elle est inscrite au calendrier liturgique comme « mémoire obligatoire ». C’est en la fête de la Maternité divine de la Vierge Marie, le 11 octobre 1954, que le pape Pie XII proclamait à Rome, par la Lettre encyclique « Ad Cæli Reginam », l’institution de la fête concernant sa royauté bienheureuse : les litanies chantaient depuis des siècles les louanges de Marie, « reine des anges, … reine des patriarches, … reine des apôtres ». ROME, le Mercredi 20 août 2008 En l'honneur de notre reine, prions les litanies Seigneur, prends pitié. Ô Christ, prends pitié. Seigneur, prends pitié. Christ, écoute-nous. Christ, exauce-nous. Père du ciel, Seigneur Dieu, prends pitié de nous Fils, Rédempteur du monde, Seigneur Dieu, prends pitié de nous Esprit Saint, Seigneur Dieu, prends pitié de nous Sainte Trinité, un seul Dieu, prends pitié de nous Sainte Marie, prie pour nous Sainte Mère de Dieu, prie pour nous Sainte Vierge des vierges, prie pour nous Mère du Christ, prie pour nous Mère de l’Église, prie pour nous Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère toujours vierge, Mère sans tache, Mère aimable, Mère admirable, Mère du bon conseil, Mère du Créateur, Mère du Sauveur, Vierge très prudente, Vierge vénérable, Vierge digne de louanges, Père du ciel, Seigneur Dieu, Fils, Rédempteur du monde, Seigneur Dieu, Esprit Saint, Seigneur Dieu, Sainte Trinité, un seul Dieu, Sainte Marie, Sainte Mère de Dieu, Sainte Vierge des vierges, Mère du Christ, Mère de l’Église, Mère de la divine grâce, Mère très pure, Mère très chaste, Mère toujours vierge, Mère sans tache, Mère aimable, Mère admirable, Mère du bon conseil, Mère du Créateur, Mère du Sauveur, Vierge très prudente, Vierge vénérable, Vierge digne de louanges, Vierge puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle, Miroir de justice, Siège de la sagesse, Cause de notre joie, Vase spirituel, Vase honorable, Vase insigne de la dévotion, Rose mystique, Tour de David, Tour d’ivoire, Maison d’or, Arche d’alliance, Porte du ciel, Étoile du matin, Salut des infirmes, Refuge des pécheurs, Consolatrice des affligés, Secours des chrétiens, Reine des Anges, Reine des Patriarches, Reine des Prophètes, Reine des Apôtres, Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs, Reine des Vierges, Reine de tous les Saints, Reine conçue sans le péché originel, Reine élevée au ciel, Reine du très saint Rosaire, Reine des familles, Reine de la paix, Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, pardonne-nous, Seigneur Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, exauce-nous, Seigneur Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous, Seigneur Priez pour nous, sainte Mère de Dieu, afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur Prions Accorde-nous, nous t’en prions, Seigneur notre Dieu, à nous tes serviteurs, la grâce de jouir constamment de la santé de l’âme et du corps, et, par la glorieuse intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, d’être délivrés de la tristesse de la vie présente et de goûter l’éternelle félicité. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen. * QUE MARIE REINE NOUS BÉNISSE ! 15 août 2015
Sainte fête de l’Assomption ! Marie Reine.com | Publié le 14 août 2015 Le 15 août, nous fêtons l’entrée de Marie dans la gloire de Dieu : l’une des manifestations de la surabondance des dons que, dans son amour, Dieu fait à l’humanité. Le jour viendra où chacun de nous, par grâce, partagera lui aussi en plénitude la vie de Dieu. Par grâce, par amour, c’est-à-dire sans mérite de notre part. + HISTOIRE « Au terme de sa vie terrestre, l’immaculée Mère de Dieu a été élevée corps et âme dans la gloire du ciel. » Ainsi le pape Pie XII définit-il en 1950 l’Assomption de Marie. Mais, en réalité, dès le concile d’Ephèse en 431, on voit naître la conviction qui s’étendra progressivement à toute l’Eglise, que Jésus, vainqueur de la mort, a ressuscité le corps de sa mère. Demeurer en présence du mystère de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ, le contempler, le célébrer et l’annoncer sont les raisons d’être de l’Eglise. La tradition catholique et la piété populaires voit en Marie comme une figure, le modèle de ce qu’elle doit vivre et de ce que chaque chrétien est appelé à vivre. + DEFINITION La constitution dogmatique Lumen gentium (21 novembre 1964) du 2e concile du Vatican déclarera également : « Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort. » + PRIONS Regarde l’Étoile, invoque Marie ! Vous tous, qui que vous soyez, qui vous sentez aujourd’hui secoués au sein de l’orage et de la tempête, loin de la terre ferme, ne perdez jamais des yeux la lumière de cette Etoile, si vous ne voulez pas faire naufrage. Si, pour vous, le vent de la tentation vient de se lever, si le rocher de l’épreuve se dresse face à vous, regardez l’Etoile, invoquez Marie ! Si vous êtes ballottés par les vagues de l’orgueil, de l’ambition, de la médisance ou de la jalousie, regardez l’Etoile, invoquez Marie ! Votre âme est-elle secouée comme une barque fragile par la colère, l’avarice ou les séductions de la chair ? regardez Marie ! Etes-vous sur le point de sombrer dans le gouffre de la tristesse et du désespoir ? Dans le danger, pensez à Marie ! Que son nom ne quitte jamais vos lèvres ni son souvenir votre cœur. Pour obtenir l’appui de sa prière ne perdez jamais l’exemple de sa vie. En la suivant, vous ne vous égarez pas ; en priant, vous ne risquez pas de désespérer ; en pensant à elle, vous ne faites pas fausse route. Si Marie vous tient, vous ne tombez pas ; si elle vous protège, vous ne craignez rien. Sa protection vous mènera au but. Vous verrez alors combien justement il a été dit : Le nom de la Vierge était Marie (Luc 1, 27). » Saint Bernard 9 août 2015
Commentaire de l'Évangile du dimanche 9 août 2015: L’Evangile de ce jour nous invite à méditer sur l’Eucharistie Eglise Catholique.fr | Par Marie-Noëlle Thabut, EVANGILE – selon Saint Jean 6, 41 – 51 En ces jours-là, les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. » Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : Je suis descendu du ciel ? » Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père Et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Ce texte fait partie du discours de Jésus sur le pain de vie, dans la synagogue de Capharnaüm. Jésus vient d’annoncer : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. » Ce qui, lu à travers les lignes, est une prétention formidable. Car le peuple élu sait bien qu’il y a deux sortes de nourriture, les matérielles, les spirituelles. Il sait également que l’unique nourriture spirituelle valable, véritablement vivifiante, c’est la Parole de Dieu. Le pain, nourriture matérielle, fait vivre le corps et entretient la vie biologique. La parole de Dieu, nourriture spirituelle, entretient la vie spirituelle. Un jour la vie biologique cesse, mais la vie spirituelle est éternelle, elle ne cesse jamais. Jésus et ses interlocuteurs sont tous habitués à ce genre de distinctions. Mais là où son public ne peut pas le suivre c’est quand il prétend être lui-même cette nourriture vivifiante. Il a même ajouté « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel » ; ce qui est très exactement la définition de la Parole de Dieu dans l’Ancien Testament : « L’homme ne vit pas seulement de pain, disait le livre du Deutéronome, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Dt 8, 4). On devine les questions qui se posent : Comment Jésus peut-il se prendre pour la Parole de Dieu ? Comment ose-t-il prétendre être celui qui apporte la vie éternelle ? Nous connaissons ses parents, Joseph et Marie de Nazareth. Il est un homme comme tout le monde, ni plus ni moins : il ne descend pas du ciel mais de parents bien humains. Se prendrait-il pour Dieu lui-même ? C’est bien la question qui est au coeur du mystère chrétien : Jésus vrai homme peut-il être vrai Dieu ? Cette réaction des auditeurs de Jésus, cette difficulté à le suivre semble être de bon sens. Mais Jésus l’interprète autrement : il y voit un grave refus de croire. Il leur dit : « Ne récriminez pas entre vous. » Pour des oreilles juives, l’emploi du mot « récriminer » est un reproche sévère : c’est un rappel de ce que l’on pourrait appeler le péché originel d’Israël, les fameux murmures du désert. Les quarante ans de l’Exode dans le Sinaï ont été parsemés de crises de confiance : dès qu’on rencontrait une nouvelle difficulté, la faim, la soif, les serpents venimeux ou les attaques des tribus ennemies, on soupçonnait Moïse et Dieu lui-même de vouloir la mort du peuple. C’est ce qui avait inspiré la phrase célèbre de Moïse : « Depuis le jour où tu es sorti du pays d’Egypte, vous avez été en révolte contre le SEIGNEUR. » (Dt 9, 7). Donc, cette remarque de Jésus « Cessez de récriminer » veut dire faites-moi confiance. Acceptez de vous laisser déposséder de votre bon sens bien humain. Laissez-vous attirer par le Père. Puis Jésus reprend patiemment, point par point, cette Révélation que ses interlocuteurs ont tant de mal à accepter. Oui, il est la Parole de Dieu ; oui, il est celui qui donne la vie éternelle ; oui il est le Fils de Dieu. On croit entendre le Prologue de l’évangile de Jean : « Au commencement était la Parole et la Parole était Dieu » ; Jésus dit exactement la même chose quand il cite les prophètes : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. » Après la multiplication des pains, les Galiléens l’appelaient le Grand Prophète, mais ils étaient encore bien en-deçà de la réalité ! Il n’est pas un Prophète, fût-il le plus grand, il est la Parole même de Dieu. Il est « le pain vivant descendu du ciel », c’est-à-dire la Parole incarnée, il est celui qui comble la faim spirituelle de l’homme, il est celui qui donne la vraie vie. Il dit le lien unique qui existe entre lui et son Père dans des formules de réciprocité : dans un sens, Jésus est le seul à pouvoir parler valablement du Père (c’est le verset 46 : « Personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. ») Dans l’autre sens, seul le Père peut nous mener à Jésus (c’est le verset 44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi »). Dans l’oeuvre du salut, c’est Dieu qui a l’initiative ; mais il ne nous contraint pas, il sollicite notre réponse libre. Mais pour ceux qui voudront bien se laisser attirer, Jésus complète la Révélation : dans ces quelques versets, il répète trois fois « Je suis », ce qui est, là encore, pour une oreille juive, l’affirmation de sa divinité. Seul Dieu peut dire « Je suis », c’est même le Nom qu’il a révélé à Moïse (Ex 3). Jésus est conscient de la difficulté pour ses interlocuteurs comme pour nous, de se hisser à ce niveau. C’est pour cela qu’il reprend la formule « Amen, Amen, je vous le dis » qui sonne dans sa bouche comme l’expression habituelle « Oracle du SEIGNEUR » chez les prophètes de l’Ancien Testament. Manière de dire : ces paroles sont difficiles précisément parce qu’elles sont des Paroles de Dieu donc inaccessibles à notre pauvre petite raison humaine. Puis il reprend encore une fois cette distinction qu’ils connaissent bien entre nourriture matérielle et nourriture spirituelle et il reparle de la manne. La manne n’était qu’une nourriture matérielle : « Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas. » (versets 49-50). On entend là le Prologue de Jean : « La Parole s’est faite chair et elle a habité parmi nous. » (Jn 1, 14). 6 août 2015
6 août : Fête de la Transfiguration de Notre Seigneur La Bonne Nouvelle.fr | Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,1-9. « Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre ; et, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour ; écoutez-le ! » Entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre et furent saisis d’une grande frayeur. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et n’ayez pas peur ! » Levant les yeux, ils ne virent plus que lui, Jésus seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris 2 août 2015 Commentaire de l'Évangile du dimanche 2 août 2015: "Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim." Eglise.Catholique.fr | Par Marie-Noëlle Thabut EVANGILE – selon Saint Jean 6, 24 – 35 En ce temps-là quand la foule vit que Jésus n’était là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : Que devons-nous faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle oeuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Ecriture : «Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Nous poursuivons notre lecture du chapitre 6 de l’évangile de Jean : il y a eu d’abord la multiplication des pains ; le récit se terminait par un départ apparemment brusqué de Jésus parce que, nous dit Jean « il savait qu’ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne. » Ses disciples, eux, s’étaient rendus en barque du côté de Capharnaüm ; Jésus les y avait rejoints en marchant sur les eaux (6, 16-21). C’est dans la synagogue de Capharnaüm que Jésus prononce son grand discours sur le pain de vie qui débute avec le passage de ce dimanche. Il commence de manière très solennelle : alors que les gens lui demandent tout simplement comment il est arrivé là (« Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »), Jésus ne répond pas directement à la question ; il déclare : « Amen, amen, je vous le dis » ; cette formule dans le Nouveau Testament a exactement la même fonction que la formule très habituelle des prophètes « Oracle du Seigneur » ou « Ainsi parle le Seigneur » ; manière de dire « Attention, ce que j’ai à vous dire est grave, difficile à entendre, mais c’est pourtant bien la vérité. » Nous voilà prévenus ; effectivement, le discours sur le pain de vie est certainement l’une des choses les plus difficiles à comprendre ; la preuve en est que, par trois fois, les auditeurs vont l’interrompre par des objections ; mais, Jésus, patiemment, pas à pas, va les mener au bout de la Révélation. Car ce qui fait la difficulté de ce discours, (et sa splendeur aussi) c’est qu’il articule tous les éléments de la Révélation du mystère du Christ : vrai homme et pourtant Fils de Dieu, venu dans le monde pour lui annoncer la vérité, et donnant sa vie pour sceller ce témoignage. Dans le discours sur le pain de vie, on entend à tout instant résonner la longue méditation de Jean dans le Prologue : Il est le Verbe, Il est venu dans le monde, à ceux qui croient en lui il apporte la vie. Mais Jésus va pas à pas, avons-nous dit : il suffit de le suivre. Après les avoir alertés sur la difficulté de ce qu’il va leur dire « Amen, Amen, je vous le dis », il reparle de la multiplication des pains qui vient d’avoir lieu, mais c’est pour leur dire qu’ils n’ont pas tout compris : « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. » Autrement dit : vous en êtes restés à l’immédiat ; vous avez passé un bon moment, vous avez apprécié le repas, vous avez peut-être même pensé que les choses étaient bien organisées, mais vous n’avez pas compris l’essentiel : je vous ai apporté une nourriture terrestre, mais c’était le signe d’autre chose de beaucoup plus important ; là où vous n’avez vu que le bon moment du repas que je vous distribuais, vous auriez dû reconnaître le Père agissant à travers moi. Il m’a envoyé vous apporter la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle. Cette distinction entre nourriture matérielle et nourriture spirituelle était un thème favori de la religion juive ; on connaissait par coeur la phrase du livre du Deutéronome : « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu » (sous-entendu sa Parole ; Dt 8, 3) ; et celle du livre de la Sagesse : « Ce n’est pas la production de fruits qui nourrit l’homme, mais bien ta Parole qui fait subsister ceux qui croient en toi. » (Sg 16, 26). D’ailleurs, les auditeurs de Jésus ont très bien compris cette distinction qu’il leur propose « Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle… » Ils ont tellement bien compris qu’ils demandent aussitôt « Que faut-il faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ? » D’après Jésus, travailler aux oeuvres de Dieu, c’est bien simple, il suffit de croire en lui : « L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » C’est tout simple ? C’est vite dit. Si nous reprenons les termes de notre lecture, Jésus se présente comme le fils de l’homme, celui que le Père a marqué de son empreinte et il se présente également comme l’envoyé de Dieu : c’étaient à son époque deux titres par lesquels on désignait le Messie. Et pourquoi croirait-on en lui ? Quelles sont ses références ? Moïse, lui, avait accompli le miracle de la manne ; et, toujours à l’époque de Jésus, on parlait de la manne à venir, celle qui serait la nourriture des temps futurs, ceux du Messie, on disait les « temps messianiques ». Et donc, avec leur bon sens, les auditeurs de Jésus insistent : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle oeuvre vas-tu faire ? » Dans sa manière de raconter cet épisode, Saint Jean insiste bien sur ce qui semble être le problème de fond des contemporains de Jésus : il était le Messie, mais peu l’ont reconnu ; dès le premier chapitre de son évangile, le prologue, Jean résume la situation : « Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu. » Cette incompréhension n’arrête pas Jésus : il est bien conscient de la difficulté de ses interlocuteurs puisqu’il reprend la formule : « Amen, Amen, je vous le dis » ; mais il poursuit son oeuvre de révélation ; notre texte d’aujourd’hui se termine par l’annonce de l’Eucharistie : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. » Encore un thème qui revient très souvent dans l’évangile de Jean : il suffit de croire pour avoir la vie, la vraie. |
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