27 2016
Joyeuses Pâques! Evangile du dimanche 27 mars 2016 | Commentaires de Marie-Noëlle Thabut EVANGILE – selon Saint Jean 20 , 1 – 9Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Ecriture,il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. LE TOMBEAU VIDE Jean note qu’il faisait encore sombre : la lumière de la Résurrection a troué la nuit ; on pense évidemment au Prologue du même évangile de Jean : « La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » au double sens du mot « saisir », qui signifie à la fois « comprendre » et « arrêter » ; les ténèbres n’ont pas compris la lumière, parce que, comme dit Jésus également chez Saint Jean « le monde est incapable d’accueillir l’Esprit de vérité » (Jn 14, 17) ; ou encore : « la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré l’obscurité à la lumière » (Jn 3, 19) ; mais, malgré tout, les ténèbres ne pourront pas l’arrêter, au sens de l’empêcher de briller ; c’est toujours Saint Jean qui nous rapporte la phrase qui dit la victoire du Christ : « Soyez pleins d’assurance, j’ai vaincu le monde ! » (Jn 16, 33). Donc, « alors qu’il fait encore sombre », Marie de Magdala voit que la pierre a été enlevée du tombeau ; elle court trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, (on suppose qu’il s’agit de Jean lui-même) et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Evidemment, les deux disciples se précipitent ; vous avez remarqué la déférence de Jean à l’égard de Pierre ; Jean court plus vite, il est plus jeune, probablement, mais il laisse Pierre entrer le premier dans le tombeau. Pierre entre dans le tombeau, et c’est à ce moment-là qu’il aperçoit les linges et le suaire restés sur place. « Pierre entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. » (versets 6-7) Leur découverte se résume à cela : le tombeau vide et les linges restés sur place ; mais quand Jean entre à son tour, le texte dit : « C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. » Pour Saint Jean, ces linges sont des pièces à conviction : ils prouvent la Résurrection ; au moment même de l’exécution du Christ, et encore bien longtemps après, les adversaires des Chrétiens ont répandu le bruit que les disciples de Jésus avaient tout simplement subtilisé son corps. Saint Jean répond : « Si on avait pris le corps, on aurait pris les linges aussi ! Et s’il était encore mort, s’il s’agissait d’un cadavre, on n’aurait évidemment pas enlevé les linges qui le recouvraient. » Ces linges sont la preuve que Jésus est désormais libéré de la mort : ces deux linges qui l’enserraient symbolisaient la passivité de la mort. Devant ces deux linges abandonnés, désormais inutiles, Jean vit et il crut ; il a tout de suite compris. Quand Lazare avait été ramené à la vie par Jésus, quelques jours auparavant, il était sorti lié ; son corps était encore prisonnier des chaînes du monde : il n’était pas un corps ressuscité ; Jésus, lui, sort délié : pleinement libéré ; son corps ressuscité ne connaît plus d’entrave. La dernière phrase est un peu étonnante : « Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Ecriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. » Jean a déjà noté à plusieurs reprises dans son évangile qu’il a fallu attendre la Résurrection pour que les disciples comprennent le mystère du Christ, ses paroles et son comportement. Au moment de la Purification du Temple, lorsque Jésus avait fait un véritable scandale en chassant les vendeurs d’animaux et les changeurs, l’évangile de Jean dit : « Lorsque Jésus se leva d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait parlé ainsi, et ils crurent à l’Ecriture ainsi qu’à la parole qu’il avait dite. » (Jn 2, 22). Même chose lors de son entrée triomphale à Jérusalem, Jean note : « Au premier moment, ses disciples ne comprirent pas ce qui arrivait, mais lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent que cela avait été écrit à son sujet. » (Jn 12, 16). CROIRE POUR ENTRER DANS L’INTELLIGENCE DES ECRITURES Mais soyons francs : vous ne trouverez nulle part dans toute l’Ecriture une phrase pour dire que le Messie ressuscitera. Au bord du tombeau vide, Pierre et Jean ne viennent donc pas d’avoir une illumination comme si une phrase précise, mais oubliée, de l’Ecriture revenait tout d’un coup à leur mémoire ; mais, tout d’un coup, c’est l’ensemble du plan de Dieu qui leur est apparu ; comme dit Saint Luc à propos des disciples d’Emmaüs, leurs esprits se sont ouverts à « l’intelligence des Ecritures ». « Il vit et il crut. Jusque là, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Ecriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts… » C’est parce que Jean a cru que l’Ecriture s’est éclairée pour lui : jusqu’ici combien de choses de l’Ecriture lui étaient demeurées obscures ; mais parce que tout d’un coup il donne sa foi, sans hésiter, alors tout devient clair : il relit l’Ecriture autrement et elle lui devient lumineuse. L’expression « il fallait » dit cette évidence. Comme disait Saint Anselme, il ne faut pas comprendre pour croire, il faut croire pour comprendre. A notre tour, nous n’aurons jamais d’autre preuve de la Résurrection du Christ que ce tombeau vide… Dans les jours qui suivent, il y a eu les apparitions du Ressuscité. Mais aucune de ces preuves n’est vraiment contraignante… Notre foi devra toujours se donner sans autre preuve que le témoignage des communautés chrétiennes qui l’ont maintenue jusqu’à nous. Mais si nous n’avons pas de preuves, nous pouvons vérifier les effets de la Résurrection : la transformation profonde des êtres et des communautés qui se laissent habiter par l’Esprit, comme dit Paul, est la plus belle preuve que Jésus est bien vivant ! —————————- Compléments – Jusqu’à cette expérience du tombeau vide, les disciples ne s’attendaient pas à la Résurrection de Jésus. Ils l’avaient vu mort, tout était donc fini… et, pourtant, ils ont quand même trouvé la force de courir jusqu’au tombeau… A nous désormais de trouver la force de lire dans nos vies et dans la vie du monde tous les signes de la Résurrection. L’Esprit nous a été donné pour cela. Désormais, chaque « premier jour de la semaine », nous courons, avec nos frères, à la rencontre mystérieuse du Ressuscité. – C’est Marie-Madeleine qui a assisté la première à l’aube de l’humanité nouvelle ! Marie de Magdala, celle qui avait été délivrée de sept démons… elle est l’image de l’humanité tout entière qui découvre son Sauveur. Mais, visiblement, elle n’a pas compris tout de suite ce qui se passait : là aussi, elle est bien l’image de l’humanité ! Et, bien qu’elle n’ait pas tout compris, elle est quand même partie annoncer la nouvelle aux apôtres et c’est parce qu’elle a osé le faire, que Pierre et Jean ont couru vers le tombeau et que leurs yeux se sont ouverts. A notre tour, n’attendons pas d’avoir tout compris pour oser inviter le monde à la rencontre du Christ ressuscité.
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25 mars 2016
Chemin de Croix et de Guérison La Bonne Nouvelle.fr | Publié le 24 mars 2016 “Par ses blessures, nous sommes guéris” (Is 53, 5)Jésus me demande de lui donner tout le mal qui m’est arrivé et que j’ai fait, et Il me donne les bons moments et grâces divines du passé, du présent et du futur. + 1ère station : Jésus est condamné a mort Mon enfant, donne-Moi chaque occasion où tu as condamné autrui, et celle où tu as été condamné injustement, et tiens-toi ici en Ma présence, tranquillement, sans te plaindre. Je te donnerai force et aide pour supporter dorénavant injustice et condamnation dans le silence et l’offrande. Donne-moi ton orgueil, et je te donnerai Mon humilité. Ensemble, nous nous tiendrons côte à côte pour racheter cette situation et pour le salut des âmes. Si tu devais tomber, dans ta faiblesse, Je serai là pour porter ce que tu ne peux pas porter, et Ma main te relèvera par la confession, et nous recommencerons… + 2ème station : Notre Seigneur reçoit sa Croix Mon enfant, donne-Moi ton innocence perdue, toutes les blessures et les plaies du passé et du présent. Donne-Moi ta solitude et ta douleur. Donne-Moi ta pureté perdue, tes espoirs rompus et tes rêves brisés. Donne-Moi tes croix et je prendrai avec joie tes fardeaux Moi-Même. Merci pour toutes ces fois où tu as porté la croix avec courage. Oui, malgré ta faiblesse, tu l’as fait pour les âmes que J’aime. Je guérirai les blessures de ton passé et de ton présent. Je te rendrai ton innocence et ta pureté. Je mettrai en ton cœur une nouvelle espérance, et tu renaîtras dans l’amour, la lumière, la beauté. Ton innocence ressuscite dans Ma Résurrection. Voici ton héritage : tu es Mon enfant, un enfant de Dieu. Sans ta bonne volonté, Je suis impuissant car J’ai besoin de ton amour pour m’aider à porter cette Croix de l’Innocence Crucifiée en ceux qui t’entourent, et aussi en toi-même. Ensemble, nous gagnerons la victoire. Je suis toujours avec toi. + 3ème Station : Notre Seigneur tombe pour la première fois Mon enfant, donne-Moi toutes tes chutes et tes échecs, tes découragements et tes abandons… quand tu t’es détourné de Moi et que tu M’as écrasé de tes péchés, que tu as broyé Ma Vie Divine en toi et en d’autres. Donne-Moi tes retours sur toi-même, ta complaisance dans la tristesse et la mélancolie. Laisse-Moi te donner en retour ma gratitude, pour chaque fois que tu as réussi à te relever et à continuer ton chemin. Permets-Moi de te remercier de t’être tourné vers Moi humblement avec un profond regret du cœur. Je me réjouis avec toi à chaque nouveau commencement, sur ton chemin vers le Ciel. + 4ème station : Notre Seigneur rencontre sa Mère affligée Mères et Pères, donnez-Moi votre peine et votre douleur lorsque vous ne pouvez pas secourir vos enfants souffrants, lorsque le péché et le mal vous les ravissent. Donnez-Moi votre impuissance lorsque vous les voyez s’éloigner de Moi. Enfants, donnez-Moi votre angoisse quand vous devez suivre des chemins que vos parents ne comprennent pas pleinement, et que vous ne pouvez pas expliquer. Placez-vous dans le regard d’amour constant entre Ma Mère Très Pure et Moi-même, et tout s’arrangera. Je vous donne Ma Mère pour être votre Mère ! Je vous montre Mon Père, pour être votre Père. “Je Suis le Chemin, la Vérité, la Vie” (Jn 14, 6) Venez, suivez-Moi sur ce chemin d’amour. + 5ème station : Simon de Cyrène aide Notre Seigneur Mon enfant, donne-Moi tous ces refus d’aider un autre lorsqu’il était en ton pouvoir de le faire. Donne-Moi toutes les occasions où tu as rendu le fardeau de quelqu’un d’autre plus lourd au lieu de l’alléger ; quand tu as résisté ou pris la Croix à contre coeur. Donne-Moi le fardeau de tes lâchetés. Je me souviendrai en échange de toutes les fois où tu as aidé quelqu’un d’autre, où tu as endossé joyeusement le poids de la douleur d’autrui, où tu as partagé le poids de Ma croix. Je te guiderai et Je t’aiderai à l’avenir à mieux faire et à être plus généreux, car ce que tu fais à autrui, tu Me le fais à moi-même. + 6ème station : Véronique essuie le visage de Notre Seigneur Mon enfant, donne-Moi tout ce respect humain qui t’a empêché de “sortir du rang”, et de témoigner de mon amour devant tous, pensant d’abord à ce que d’autres pourraient penser de toi. Donne-Moi ta crainte d’être jugé, tes indifférences, ton manque de compassion, tes duretés de cœur. Je te donnerai de vivre sous Mon regard et non sous le regard des hommes. Je te donnerai la force dans la tendresse, les gestes d’amour dans la douceur et la discrétion. J’ai tant de personnes à consoler ! Donne-Moi ton regard hautain et les images qui éveillent en toi le trouble. Je te donnerai Mes yeux de miséricorde et d’amour et Je purifierai ta mémoire et ton imagination. Toi et Moi, ensemble, nous consolerons Mes chers enfants. 7ème station : Notre Seigneur tombe pour la deuxième fois Mon enfant, donne-Moi le poids de tes péchés. Ils t’écrasent tant ! Tu as l’impression que tu n’as pas la force de te lever, et même quand tu y parviens, tu es trop faible pour ne pas retomber immédiatement. Alors, tu demeures dans la peine, et la souffrance. Je suis venu te relever, pour prendre ce terrible fardeau qui t’écrase au point de désespérer. Donne-Moi simplement tes péchés, peu importe leur horreur. Je ne viens pas te condamner mais te consoler et t’aimer. Viens à Moi dans la confession ! Ne t’inquiète pas si tu ne sais pas par où commencer. Viens au prêtre et explique tes difficultés, et demande lui de t’aider. Ainsi, viens à Moi souvent, Je t’attends. + 8ème station : Notre Seigneur console les femmes de Jérusalem Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu as négligé les prières à ton intention et à l’intention de ta famille. Quand tu as cessé de prier, te disant : “Personne n’écoute, ni n’entend mes prières, Dieu ne répond pas à mes prières, Dieu ne se soucie ni de moi ni de ma famille”. Donne-Moi toutes les prières auxquelles Je n’ai pas répondu à ta manière, et toutes les prières exaucées auxquelles J’ai répondu à Ma manière, mais que tu as rejetées. Toutes ces prières te mènent à la sainteté. Parfois ce don se présentera sous l’aspect de la souffrance, d’une perte ou d’une peine pour que ton âme grandisse en courage, en amour, en abnégation. Parfois, il sera enveloppé de joie, de paix et de bonheur. Il n’y a aucune prière de Mes enfants que Je n’exauce, parce que Je vous aime. Toute la création te dit, tous les jours : « Je t’aime ! » Souviens-toi de Moi, car Je ne t’oublie jamais, même un seul instant. + 9ème station : Notre Seigneur tombe une troisième fois Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu ne peux plus avancer, car je comprends bien ce que tu ressens ! Je gisais ici par amour pour toi. Donne-Moi ta détresse et crois au pouvoir de Mon Nom. Fais appel à Mon Nom : “Jésus”. Je t’aime tant et Je te connais par ton nom. Donne-Moi toutes tes paroles inutiles, celles qui ont blessées les autres et qui t’ont blessées toi même. Je mettrai sur ta bouche le silence de l’amour et les paroles de bénédictions et de louanges. Regarde Ma Mère, dont le cœur si tendre me donna le courage de me relever et de continuer. + 10ème station : Notre Seigneur est dépouillé de ses vêtements Mon enfant, donne-Moi tous les biens que Je t’ai donnés au départ, mais dont tu as tellement de mal à te détacher. Donne-Moi tes biens les plus précieux et Je te donnerai la vraie liberté de cœur et d’esprit. Donne-Moi toutes tes richesses matérielles, intellectuelles et spirituelles. Offre-Moi tout ce que Je t’ai donné, et en retour Je t’inonderai avec encore plus de grâces. Pourquoi as-tu peur ; Mon enfant ! Je Suis Dieu et bien capable de prendre soin de toi ! Donne-Moi ton manque de générosité et Je te donnerai toute Ma générosité. + 11ème station : Notre Seigneur est cloué à la Croix Donne-Moi tous tes mauvais gestes, tes mauvaises habitudes et tes déviations. Donne-Moi tout ce que tu as touché qui a sali ton corps, ton esprit, et ton âme. Je purifierai ton sens du toucher et j’ajusterai tes gestes et tes attitudes. Je t’établirai dans le réel des choses bonnes et belles que J’ai créées pour toi. Donne-Moi toutes les fois où tu t’es plaint tandis que Je te proposais de demeurer avec Moi sur la croix par amour des autres. Donne-Moi ta crainte pour toi et ta crainte pour les autres. Moi, Je te donnerai le courage de devenir une victime volontaire de réparation et d’amour. Ne crains rien, Je suis avec toi, et regarde, ta Mère céleste nous accompagne ! + 12ème station : Jésus meurt sur la croix Mon enfant, donne-Moi ta crainte de la souffrance et Je t’accompagnerai dans ta souffrance te donnant la joie d’unir ensemble nos cœurs transpercés, avec Ma Mère, pour le salut du monde. Donne-Moi ta révolte et ta crainte de la mort pour toi et pour ceux que tu aimes, car sur la croix, J’ai vaincu la haine et la mort ! Donne-Moi ton cri d’angoisse, et Je te donnerai le cri de la victoire : “Que Ta volonté soit faite”. Tu n’as qu’à te souvenir de Moi, et la vie en Ma présence t’appartiendra ! + 13ème station : Jésus repose dans les bras de sa Mère Mon enfant, donne-Moi ton innocence crucifiée. Donne-Moi tous tes manques de tendresse et de chaleur humaine, du passé et du présent. Repose-toi et abandonne-toi, dans les bras de l’Amour Maternel que J’ai pour toi. Fais appel à ta Mère céleste. Ses bras reçoivent ton esprit, ton corps et ton âme blessée. Tu es autant son enfant que Moi-même. Ses larmes intercèdent pour toi. Aime-la ! combien Elle t’aime ! + 14ème station : Notre Seigneur est mis au tombeau Repose ici dans le silence. Mon enfant, donne-Moi tout ce qui en toi, a goût de solitude et de mort. Je te donnerai la confiance, la foi, l’amour de Ma volonté, le goût de la Vie, le désir de Mon Amour et de l’amour fraternel. Tu n’es jamais seul, pas même un seul instant. Donne-Moi ton vide et ton néant. Je te donne Ma plénitude. Donne-Moi tes larmes et ton chagrin, je te donne Ma paix, Mon espérance et Ma Résurrection Glorieuse. Prière de Guérison Ô Innocence Divine ! Triomphe de mon innocence crucifiée. Rends à mon corps, mon esprit et mon âme, santé et guérison, réconfort et consolation. Dépose en moi l’esprit de louange, d’adoration et d’action de grâce. Accorde-moi et renouvelle en moi les dons du Saint Esprit. Guide-moi vers une vie de sainteté et un service rempli de joie. Je t’en prie, au nom de Jésus, Sauveur de toute l’humanité et par l’intercession de la Sainte Vierge, des Anges et des Saints. Je te le demande en l’honneur des Cœurs Eucharistiques de Jésus et de Marie, à la louange et en action de grâce, rendues à la Très Sainte Trinité. AMEN + Pendant la méditation, à chaque station, on peut dire : “Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, car tu as racheté le monde, par ta Sainte Croix.” Et Prier : Un “Notre Père”, un “Je vous salue Marie” et un “Gloria”. + Chemin de Croix traduit, adapté et complété par Thierry et Myriam Fourchaud d’après une révélation privée de Patricia en Angleterre. + Ce Chemin de Croix existe en livre couleur avec les photos du film la Passion de Mel Gibson. Vous pouvez vous le procurer à : La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy – 47180 Sainte Bazeille (France) Tel : 05.53.20.99.86 site : http://boutique.labonnenouvelle.fr/ Prix : 6€ 22 mars 2016 Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix La Bonne Nouvelle.fr Publié le 22 mars 2016 Face aux attentats de Bruxelles en Belgique, il faut unir toutes nos forces dans une prière forte. La prière confiante est la meilleure réponse. Nous prions pour toutes les victimes et toutes les familles ! Prions pour nos ennemis. Nous prions pour la paix. En cette semaine Sainte, en cette année de la Miséricorde il nous faut croire contre toute espérance en un monde meilleur. Seul Jésus-Christ nous donne cette parole ultime de la victoire du Bien sur le mal, de la victoire de la Vie sur la mort. Croyons et prions avec encore plus de force ! « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix, Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. » Saint François d’Assise 20 mars 2016 Le dimanche des Rameaux Croire.com | Publié le 20 mars 2016 Avec le jour de Noël et le mercredi des Cendres, le dimanche des Rameaux rassemble des assemblées nombreuses dans les églises. Ce dimanche inaugure la Semaine Sainte. La fête des Rameaux (20 mars 2016) ouvre la Semaine Sainte. Cette fête fait mémoire de ces jours où Jésus fut acclamé comme un roi par les habitants de Jérusalem qui le saluaient avec des palmes, avant d’être condamné à mort comme un malfaiteur. Les « rameaux » de feuillage toujours vert, bénis par le prêtre, rappellent que la vie ne finit pas. Le décorum liturgique du dimanche des Rameaux peut sembler folklorique pour le non-initié. Pourtant il met en scène liturgiquement l’essentiel de la vie de foi du croyant. Après la lecture d’un des textes de l’entrée de Jésus à Jérusalem,les rameaux sont bénis et distribués sur le chant du Hosanna directement emprunté à l’épisode de l’Évangile. La célébration commence à l’extérieur de l’église, toutes portes closes. Chacun reçoit un rameau : une banche d’arbre ou d’arbuste. En fonction de la latitude où l’on célèbre ce jour, d’aucun utilisera du sapin, des palmes, de l’olivier, du buis etc. Ces branches vertes, levées par l’Église en prière sur le chant joyeux "Hosanna!" est une réponse collective et personnelle à l’invitation du Seigneur : "suis-moi!". En franchissant les portes et en entrant dans l’église, l’assemblée, conduite par la croix de procession manifeste ce désir de suivre le Seigneur jusqu’au bout. La violence de la Passion Le croyant est ainsi prévenu. La vie à la suite du Christ n’épargne pas de la violence, de la haine ou de la mort. L’Évangile n’est pas un conte de fées qui permettrait de s’évader des réalités concrètes. Après cette marche de tous derrière la croix, l’évangile de la Passion est lu, comme pour insister à nouveau sur l’exigence d’une vie de croyant à la suite du Christ. A la fin de la célébration chacun retournera chez lui, et traditionnellement déposera son rameau près d’un crucifix. C’est le signe fort de la volonté du disciple de suivre toutes les exigences de l’Évangile au quotidien, dans l’intimité de sa maison et de l’ordinaire des jours. Cet élan généreux va pourtant, au long de l’année et au rythme des reculs et du péché du croyant, peu à peu s’assécher. Au bout d’un an cette branche sèche deviendra l’image de l’impuissance des seules forces du croyant et donc de son besoin d’être sauvé. Mais la vie du croyant n’est pas une spirale infernale dont l’issue serait le désespoir. Cette branche morte servira à fabriquer les cendres qui marqueront les fronts des disciples repentants. En étant marqué par la cendre se son rameau et en entendant "convertis-toi et crois à évangile", le disciple prend conscience que seuls la fidélité et l’amour du Seigneur pourra les relever. Il en prend le chemin pendant les 40 jours du carême qui vécu dans la prière, le jeûne et le partage, lui permettront de soulever un nouveau rameau et de chanter Hosanna en redisant son désir d’être vraiment disciple : humblement mais fermement ! |
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