En larmes, Serena Williams fait ses adieux au tennis après son élimination à l'US Open5 septembre 2022
En larmes, Serena Williams fait ses adieux au tennis après son élimination à l'US Open Ouest France.fr avec AFP | Publié le 3 septembre 2022 | 07:39 En pleurs, du bout des lèvres, Serena Williams a annoncé vendredi après son élimination au troisième tour de l’US Open qu’on ne la reverrait vraisemblablement plus sur les courts de tennis, où elle s’est construit l’une des carrières les plus prolifiques tous sports confondus. À la question « allez-vous revoir votre décision de prendre votre retraite ? », la championne aux 23 titres du Grand Chelem a répondu « je ne pense pas, mais on ne sait jamais ». L’Américaine venait de s’incliner face à l’Australienne Ajla Tomljanovic (46e mondiale) 7-5, 6-7 (4/7), 6-1.À bientôt 41 ans (le 26 septembre), Serena Williams avait annoncé au début du mois d’août qu’elle cesserait prochainement la compétition, sans dire ni où ni quand. Le Majeur new-yorkais, où elle a remporté en 1999 à 17 ans le premier de ses 23 titres du Grand Chelem, semble être la porte de sortie idéale. « Un voyage incroyable » « C’a été un voyage incroyable, a-t-elle lancé. Merci papa, je sais que tu regardes, merci maman (qui était présente en tribunes), merci à tous les gens qui m’ont soutenue tout ce temps, mon Dieu ça fait des dizaines d’années », a-t-elle égrené, avant de pleurer de plus belle en évoquant sa soeur aînée : « Je ne serais pas Serena s’il n’y avait pas eu Venus, alors merci Venus ». « Je suis vraiment désolée parce que j’aime Serena autant que vous », a lancé Tomljanovic au public. « Ce qu’elle a fait pour moi et pour le tennis est incroyable. Quand je la regardais jouer toutes ses finales, je n’aurais jamais pensé avoir la chance de jouer contre elle pour son dernier match, alors c’est vraiment un moment irréel pour moi », a ajouté l’Australienne de 29 ans. Depuis sa première rencontre professionnelle à Québec en 1995 (non classée, elle avait perdu dès le premier tour des qualifications), Serena Williams a bousculé les barrières de son sport dont elle est devenue en 27 saisons la reine incontestée… même si elle a échoué à une petite unité du record de titres en Grands Chelems détenu par l’Australienne Margaret Court (24). Quatre finales Après son dernier titre majeur (Australie 2017) et la naissance quelques mois plus tard de sa fille Olympia, issue de son mariage avec le cofondateur du réseau social Reddit Alexis Ohanian, elle a joué encore quatre finales (Wimbledon et US Open 2018, Wimbledon et US Open 2019) sans parvenir à décrocher son Graal. Prenant à coeur son rôle de mère, elle s’est petit à petit éloignée du circuit. Ces dernières années, elle ne jouait plus que quelques tournois par an avec les Majeurs comme priorité, se consacrant de plus en plus à ses activités annexes, en particulier dans et autour de la mode, plutôt qu’au tennis. Absente du circuit depuis son abandon sur blessure au premier tour de Wimbledon 2021, elle avait fait un retour surprise cet été dans le Majeur sur gazon où elle avait de nouveau été éliminée au premier tour. Quelques semaines plus tard, après avoir perdu au deuxième tour à Toronto et au premier à Cincinnati, elle s’est donc résolue à ranger les raquettes. Une domination sans partage N°1 mondiale durant 319 semaines au total, soit plus de six ans (elle est montée pour la première fois sur le trône mondial le 8 juillet 2002 et a été pour la dernière fois au sommet de la hiérarchie la semaine du 8 mai 2017), elle n’était plus classée que 605e au soir de sa retraite. Seules Martina Navratilova (332) et Steffi Graf (377) ont passé plus de temps qu’elle au sommet de la pyramide du tennis féminin. Williams et Graf codétiennent en outre le record de semaines consécutives passées en tant que N.1 mondiale avec 186 semaines (de février 2013 à septembre 2016 pour l’Américaine). Entre son premier titre en 1999 à Paris et son 73e et dernier à Auckland en 2020, Serena Williams, cadette d’une famille de cinq filles, a dominé quasiment sans partage le circuit. Et engrangé 94,8 millions de dollars de gains en tournois. Un sacré parcours pour la joueuse née à Saginaw (Michigan) et qui a vécu dans son enfance à Compton, qui fut longtemps un ghetto violent du grand Los Angeles. Serena Slam Avec sa puissance et sa volonté, elle a fait plier toutes ses principales adversaires, de sa soeur Venus à Ashleigh Barty, en passant par sa grande rivale Maria Sharapova, Caroline Wozniacki, Viktoria Azarenka, Justine Hénin, Dinara Safina, Amélie Mauresmo, Kim Klijsters, Jennifer Capriati, Martina Hingis, Monica Seles ou Steffi Graf. Sa domination aurait pu être encore plus écrasante sans quelques lourds ennuis physiques et de santé (notamment une embolie pulmonaire qui a failli lui coûter la vie en 2011). Outre le record de Majeurs, Serena Williams aura également manqué le Grand Chelem (remporter les quatre tournois majeurs la même année). Elle a toutefois réussi deux fois le « Serena Slam », à savoir remporter les quatre majeurs à la suite mais à cheval sur deux années (2002-2003 et 2014-2015). Des hommages à la pelle « Championne. Héroïne. Légende pour toujours ! », a tweeté la star de la télévision Oprah Winfrey, quand l’ancienne Première dame des États-Unis Michelle Obama saluait « une jeune fille de Compton » devenue « l’une des plus grandes sportives de tous les temps ». « Cela a été un honneur de suivre ton parcours. Je veux juste te remercier d’être cette source d’inspiration pour tant de personnes », a écrit LeBron James, superstar de la NBA.
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Mondial 2022: Sénégal vs Pays-Bas en match d’ouverture au lieu du Qatar : Les explications surprenantes de la FIFA6 avril 2022
Mondial 2022: Sénégal vs Pays-Bas en match d’ouverture au lieu du Qatar : Les explications surprenantes de la FIFA Senenews.com | Publié le 2 avril 2022 | C’est surprenant, le Sénégal et les Pays-Bas ouvriront la Coupe du monde 2022 le 21 novembre prochain à 10 heures GMT, alors que le match d’ouverture, habituellement, est joué par le pays organisateur. Cette décision a été prise hier par la FIFA et une télévision américaine a demandé des comptes à l’instance dirigeante du football mondial. D’après De Telegraaf, journal phare aux Pays-Bas, la FIFA a fait savoir que le Qatar préférerait ne pas jouer en plein jour car un grand feu d’artifice autour de la cérémonie d’ouverture est prévu et il serait alors moins spectaculaire à 10 GMT. Ainsi, la FIFA a donc décidé de faire jouer le Sénégal et les Pays-Bas à 10 heures GMT et le Qatar (face à l’Equateur) à 17 heures GMT. Entre temps, il y aura l’Angleterre face à l’Iran à 13h GMT et les Etats-Unis face au vainqueur du dernier barragiste en Europe à 19h GMT. Pour certains, la FIFA aurait été plus inspirée si elle avait fait décalé le match du Qatar le 20 novembre au lieu du 21 et le faire jouer à 19 heures pour profiter au maximum de la soirée et des feux d’artifice. A noter que les Américains se sont plaint de l’horaire de leur match car d’après eux, jouer à 19h GMT n’arrange pas une grande partie de la population américaine à cause du décalage horaire. Mondial 2022 : la Team USA de retour au premier plan6 avril 2022
Mondial 2022 : la Team USA de retour au premier plan Le Figaro.fr | Publié le 2 avril 2022 | 12:21 Par Barnabé Devaux De retour en Coupe de Monde après avoir manqué l’édition de 2018, la Team USA sera de retour au Qatar et affrontera l’Angleterre, l’Iran et l’équipe qualifiée entre l’Écosse, l’Ukraine et le Pays de Galles. Un groupe abordable pour Pulisic et les siens qui vont tout faire pour jouer les troubles fêtes à Doha. Cette fois c’est officiel, les États-Unis seront au Qatar en 2022. Malgré la défaite des Stars and Stripes face au Costa Rica (2-0), Christian Pulisic et ses coéquipiers terminent à la troisième place de leur groupe de qualification derrière le Canada et le Mexique et ont définitivement exorcisé les vieux démons de 2017, ceux qui les avaient empêchés de prendre part à l’édition Russe d'il y a 4 ans. À Doha, la Team USA a hérité du groupe B aux côtés de l’Angleterre, de l’Iran et du dernier barragiste européen, ce sera l’Écosse, l’Ukraine ou le Pays de Galles. Un groupe abordable pour la sélection américaine qui a toutes les armes pour se qualifier notamment grâce à sa jeune génération bourrée de talent. Aux États-Unis, on parle souvent de «la nuit de Couva». C’était le 11 octobre 2017 à l’Ato Boldon Stadium, l’enceinte de la sélection nationale de Trinité-et-Tobago. Alors qu’un nul suffisait aux Américains pour se qualifier, Tim Howard et ses coéquipiers se retrouvent rapidement menés de deux buts et ne parviendront pas à revenir au score «C’est un vrai traumatisme», raconte pour le Figaro Antoine Latran, rédacteur en chef du site Culture Soccer. «Ça aurait dû être la dernière Coupe du monde pour les vétérans comme Altidore, Bradley ou Dempsey. L’image qui symbolise cette soirée c’est celle de Christian Pulisic à la fin du match qui est agenouillé, la tête entre les mains. Il n’avait que 19 ans». Cette non-qualification au Mondial est le point de départ d’une véritable révolution au sein de la fédération américaine. Exit les vétérans, place aux jeunes avec la nomination d’un personnage alors peu connu pour celles et ceux qui ne suivent pas la MLS : Gregg Berhalter, l'ancien entraîneur du Columbus Crew. «Au moment de sa nomination, le nom de Berhalter n’est pas très apprécié des fans», se souvient Antoine Latran «Il a un vrai problème de légitimité parce qu’il est jeune, parce qu’il est américain et parce qu’il a joué et entraîné en MLS. Ce n’est pas le gros nom que les supporters attendaient.» Une nouvelle génération pour raviver la flamme Pour faire face aux critiques, l’entraîneur qui fêtera ses 49 ans en août décide de rajeunir considérablement son équipe qui passe de 32 ans d'âge moyen face à Trinité-et-Tobago à 24 face au Costa Rica cette semaine. Mais au-delà de ses choix, Gregg Berhalter s’implique énormément dans la carrière de ses joueurs et n'hésite pas à les conseiller. «Là où le sélectionneur a été bon c’est qu’il a beaucoup aidé les jeunes américains à faire leurs choix de carrière. Quand on regarde l’équipe alignée en 2018/19 on retrouve des joueurs comme Tyler Adams qui était à l’époque en MLS, Weston McKennie à Schalke 04 ou Josh Sargent à la réserve du Werder Brême. 3 ans plus tard, McKennie est titulaire à la Juventus, Adams à Leipzig et Sargent joue régulièrement en Premier League. Il les a vraiment accompagnés pendant tout ce processus et c’est ce qui fait que l’équipe nationale est plutôt compétitive.» explique Antoine Latran. L’exemple de Tyler Adams est probablement le plus parlant puisque le jeune milieu de 23 ans a plusieurs fois raconté qu’il s’entretenait toutes les semaines avec son sélectionneur afin d’évoquer son dernier match ou de la manière dont il souhaite le faire jouer. Formé au New York Red Bulls, il symbolise aussi le développement de la MLS qui a complètement révolutionné sa politique de développement ces dernières années. Pour faire simple, le championnat Américain était jusqu'à il y a peu une ligue où les anciennes stars européennes s’en allaient terminer leur carrière. Depuis quelques années, elle s'est offert une véritable cure de jouvence. En moins de 10 ans, la MLS a investi massivement dans la formation de jeunes joueurs et a notamment créé 133 académies et clubs indépendants d’U13 à U19. Plus récemment, en mars, un nouveau championnat a démarré : la «MLS Next PRO», une ligue semi-professionnelle pour les jeunes joueurs «La MLS Next pro permet aux jeunes d’emmagasiner du temps de jeu et aux clubs de MLS d’avoir 60 joueurs plutôt que 30 avec énormément de jeunes.» détaille Antoine Latran qui voit d’un bon œil cette nouvelle politique mise en place en MLS. L'absence d’un véritable numéro 9 : le gros problème de la sélection Aujourd'hui l’équipe arrive à maturité, portée par Christian Pulisic (47 sélections) la star de la Team USA. Véritable leader technique, le joueur de Chelsea se distingue par sa vitesse, ses dribbles et surtout sa capacité à briller dans les grands matches que ce soit avec les Blues ou avec les Stars and Stripes. Au milieu de terrain, Tyler Adams (23 sélections) et Weston McKennie (31 sélections) sont excellents lorsqu’ils ne sont pas blessés, la défense est quant à elle portée par Walker Zimmerman (27 sélections) l’un des meilleurs défenseurs de MLS depuis deux saisons. Si ce petit groupe peut nourrir de belles ambitions, il y a tout de même un sérieux problème au sein de l’effectif américain : aucun avant-centre ne parvient à s’imposer. «Il y a 5 ou 6 noms qui sont en rotation depuis 2 ou 3 ans», énumère Antoine Latran. »La première option c’est Ricardo Pepi mais depuis qu’il est arrivé à Augsbourg cet hiver il ne joue plus. Il y a ensuite Jordan Siebatcheu, qui est le meilleur buteur du championnat Suisse mais en sélection ça n’a jamais marché. Le troisième nom c’est Josh Sargent mais Norwich le fait jouer ailier et enfin, il y a Jesus Ferreira, l’attaquant de Dallas qui peut gagner sa place mais qui n’a pas un profil hyper sexy». Maintenant qu’elle a décroché son ticket pour le Qatar une question se pose : jusqu’où peut aller la sélection américaine ? À cette question, le rédacteur en chef de Culture Soccer à sa petite idée. «Il y a clairement une possibilité pour les Etats-Unis de se qualifier en huitième et j’ai hâte de voir ça. D’abord parce qu’il y a une petite rivalité avec l’Angleterre depuis la Coupe du monde 2010 mais également à cause du gros contexte politique pour le match face à l'Iran». Dans son histoire, les USA et l’Angleterre se sont déjà affrontés 12 fois, leur dernière rencontre date de novembre 2018 et avait tourné en faveur des Three Lions qui s'étaient imposés 3-0. Avec ce tirage plutôt favorable, l’objectif est clair : se qualifier en huitième et pourquoi pas en quart si Pulisic et les siens parviennent à se défaire d’une des équipes du groupe A, ce sera le Qatar, les Pays-Bas, le Sénégal ou l’Equateur. Rafael Nadal apporte son soutien à Naomi Osaka, sortie en pleurs du court à Indian Wells16 mars 2022
Rafael Nadal apporte son soutien à Naomi Osaka, sortie en pleurs du court à Indian Wells Ouest France.fr | Publié le 15 mars 2022 | 09:36 Éliminée au 2e tour du tournoi WTA 1000 d’Indian Wells par la Russe Veronika Kudermetova (6-0, 6-4), l'Haïtiano Japonaise Naomi Osaka n’a pu retenir ses larmes, quand une personne dans le public l’a insultée. L’Espagnol Rafael Nadal lui a témoigné son soutien, tout en soulignant que c’était le lot des sportifs de haut niveau. L’Espagnol Rafael Nadal a apporté son soutien à l'Haïtiano Japonaise Naomi Osaka, sortie en pleurs du court de l’Indian Wells dimanche, quand une spectatrice l’a insultée, après sa défaite au 2e tour face à la Russe Veronika Kudermetova (6-0, 6-4). « Je me sens très mal pour ce qui s’est passé, ça ne devrait jamais arriver, a-t-il déclaré en conférence de presse, après sa victoire au 3e tour sur l’Anglais Daniel Evans. Mais dans le vrai monde, ça arrive. Je suis désolé pour elle. On est chanceux d’être joueurs de tennis et de profiter de toutes ces expériences incroyables. On gagne de l’argent. On doit être préparés à ça. On doit résister à ces choses qui peuvent arriver quand on est exposés au public. On adore quand les gens nous soutiennent. Quand ce n’est pas le cas, il faut l’accepter et avancer. » Nouvel épisode de détresse pour l'Haïtiano Japonaise L'Haïtiano Japonaise, ex-numéro 1 mondiale, double lauréate de l’US Open (2018 et 2020) et de l’Open d’Australie (2019 et 2021), avait déclaré début septembre qu’elle souhaitait « faire une pause pendant un certain temps », après son élimination au troisième tour de l’US Open, suivie d’une conférence de presse où elle avait craqué nerveusement. Auparavant, elle s’était retirée en cours de tournoi à Roland-Garros et avait fait l’impasse sur Wimbledon, révélant avoir des problèmes d’anxiété, marqués par « plusieurs épisodes dépressifs ». « Je comprends que Naomi a sans doute beaucoup souffert de difficultés mentales. Je lui souhaite d’aller mieux, je lui souhaite le meilleur. Mais rien n’est parfait dans la vie. On doit être prêts à affronter l’adversité », l’a encore encouragée Rafael Nadal. JO-2022 : le skieur Richardson Viano, premier représentant d'Haïti aux Jeux d'hiver5 février 2022
JO-2022 : le skieur Richardson Viano, premier représentant d'Haïti aux Jeux d'hiver France 24.com | Publié le 2 février 2022 | 11:58 Du haut de ses 19 ans, Richardson Viano va être le premier skieur à disputer des Jeux olympiques d'hiver sous les couleurs de la Fédération haïtienne de ski. Une récompense pour "un battant" qui "a toujours serré les dents", selon son père. Itinéraire d'un jeune homme parti d'un orphelinat d'Haïti pour bientôt skier en mondovision. "La vie, des fois, te met à genoux mais si tu te bats, que tu ne baisses pas les bras, que tu y crois dur et que tu t'entraînes, tu peux y arriver." Les mots sont de Richardson Viano, skieur haïtien, juste avant ses débuts aux Jeux olympiques de Pékin, qui se tiennent du 4 au 20 février prochain en Chine. Le jeune homme, qui a passé la majeure partie de sa vie en France, sera le premier représentant des Caraïbes à des JO d'hiver lors du slalom géant, le 13 février, sur le domaine de Xiaohaituo. Il lui aura fallu batailler pour en arriver là. Car, à l'origine, rien ne prédestinait Richardson Viano à dévaler les pistes : ce dernier a passé les premières années de sa vie dans un orphelinat à Haïti, un pays au climat tropical avec des températures oscillant entre 25 et 30 °C. "Il vient de loin, ce n'est pas un jeune qui vient de la montagne, ses gènes sont plutôt 'mer', mais c'est un battant, il a toujours su serrer les dents pour s'intégrer dans le milieu du ski", se souvient son père, Andrea Viano, contacté par téléphone par France 24. Lui et sa femme, Silvia, sont installés dans le département des Hautes-Alpes. Ils adoptent Richardson au milieu des années 2000, puis ses deux sœurs, Bellandine et Natacha. "Tout de suite, on se dit qu'on va l'emmener dans la nature, et on lui prend des petits skis d'enfant", se rappelle sa mère, interrogée par le HuffPost. "Je suis guide de haute montagne, le ski c'était ma passion, donc c'était logique qu'on lui fasse essayer ce sport", précise Andrea. Un appel de la Fédération haïtienne de ski qui "a beaucoup compté pour lui" Richardson Viano se passionne pour le ski. Après la découverte de ce sport grâce à ses parents, le jeune garçon poursuit la pratique de la glisse en parallèle de sa scolarité et fait ses classes au Ski Club de Puy-Saint-Vincent, dans le parc national des Écrins. "C'était un gamin très attachant. Il n'avait pas de facilité particulière, mais un physique assez conséquent. Et avec ses parents passionnés de ski, l'environnement était bon", précise au HuffPost Stéphane Roger, son entraîneur pendant plusieurs années. L'adolescent acquiert un bon niveau de ski, intègre à la fin du collège le pôle espoir de Briançon et le comité de ski Alpes-Provence. Mais la concurrence est rude pour percer au haut niveau sous la bannière de la Fédération française de ski. "À un moment donné, il faut des résultats, donc l'entonnoir de filtrage est très serré : seuls ceux qui ont un super niveau sont élus", explique son père Andrea. La bascule a lieu durant la saison 2018-2019, avec un appel téléphonique de Jean-Pierre Roy. Ce dernier, cocréateur de la Fédération haïtienne de ski avec Thierry Montillet en 2010, en a été pendant plusieurs années l'unique représentant sur les pistes (avant Richardson Viano) et la préside aujourd'hui. "Sans cet appel, j'aurais certainement arrêté le ski et je serais en train de travailler dans le bâtiment", expliquait en décembre dernier Richardson Viano au site Olympics.com. Au départ, le jeune homme croyait à "une blague d'un copain" avant de faire des recherches sur Internet et de découvrir qu'"il y avait bien une fédération de ski à Haïti". "Cet appel a beaucoup compté pour lui", explique son père. "Cela l'a tranquillisé car ce n'était plus nécessaire de faire des résultats et il a pu se consacrer au ski et continuer son projet." Le jeune homme reçoit son passeport haïtien à l'été 2019 et participe en février 2021, sous ses nouvelles couleurs, au slalom géant des Championnats du monde à Cortina d'Ampezzo, en Italie. Richardson Viano termine 35e, à 23 secondes du premier, une performance remarquable d'autant plus qu'il fait sa descente "avec un matériel presque d'amateur, sans personne pour l'accompagner mentalement, sans kiné", précise sa mère Silvia. "Poursuivre son rêve" au-delà des JO-2022 En plus de cette place d'honneur, Richardson Viano réussit par ailleurs à accumuler suffisamment de points FIS (Fédération internationale de ski) pour décrocher sa qualification aux JO de Pékin. La Fédération haïtienne de ski écrit alors son "immense joie" de participer à ses premiers Jeux d'hiver, dans un communiqué publié le 17 octobre dernier – jusqu'à maintenant, Haïti n'avait participé qu'aux Jeux d'été, à 18 reprises. "J'étais vraiment heureux, c'était un moment merveilleux (la qualification aux JO-2022, NDLR)", a expliqué Richardson Viano à France 2. "Cela n'efface pas les moments de doutes ou de difficultés, mais ça donne un sens. J'ai souffert pour en arriver là." Son père se dit "très content et fier" du parcours de son fils et lui souhaite "le meilleur, de poursuivre son rêve". Car le skieur haïtien ne veut pas s'arrêter en si bon chemin : il compte bien faire carrière et continuer de participer à de grandes compétitions comme les Mondiaux à Courchevel, en 2023, ou les prochains Jeux d'hiver à Cortina d'Ampezzo, en 2026. "Mon objectif désormais, c'est vraiment le ski de haut niveau. (...) Je dois progresser parce qu'à terme, je vise le circuit de Coupe du monde", expliquait-il en décembre dernier au journal La Croix. Et au-delà de ses ambitions sportives, Richardson Viano veut aussi être un symbole de réussite pour d'autres athlètes qui viendraient comme lui de pays pauvres : "J'ai un message à faire passer à mon pays, aux pays africains, aux pays pauvres : tout est possible si on y croit, il faut se battre et ne jamais abandonner et alors tout peut arriver." NBA - Basket. Yves Pons : « Une grande fierté de représenter Haïti »5 février 2022
NBA - Basket. Yves Pons : « Une grande fierté de représenter Haïti » Le Quotidien du Sport.fr | Publié le 2 février 2022 Par Jean-Marc Azzola A travers l’ailier fort de 22 ans, Haïti est représenté en NBA. Pour Le Quotidien du Sport et France Basket, Yves Pons livre son impression sur ce devoir d’exemplarité, ses attentes fortes avec les Grizzlies et sur son avenir. Comment est vue votre réussite depuis Haïti ? C’est une très grande fierté de représenter mon pays d’origine. Mais je n’oublie pas évidemment mon pays d’adoption, la France. Ni toute la communauté qui est derrière moi et ma famille bien entendu. Avez-vous aidé à développer le basket en Haïti ? J’ai été adopté à l’âge de 4 ans en Haïti par mes parents français. Là-bas, peu de choses m’attendent. Cela n’aurait pas été exactement la même chose si j’avais joué au basket et que ma renommée aurait été faite là-bas. Je pense même que peu de personnes savent que je suis Haïtien. En Haïti, peu me connaissent. Donc je ne sais pas vraiment comment les choses évoluent là-bas niveau basket. Pouvez-vous revenir sur votre arrivée aux Grizzlies ? Je n’ai pas eu la chance d’être drafté. J’avais le choix de me rendre sur plusieurs franchises. J’ai pris la décision d’aller à Memphis. C’est l’organisation avec laquelle j’étais en contact depuis deux ans. Je savais qu’il y avait un plan pour moi làbas. J’ai accepté le contrat two-way (deux voies). J’ai été surpris par leur programme. C’est une franchise exceptionnelle. Les gens sont remarquables. C’est fun de jouer pour eux. L’entourage est vraiment différent par rapport à tout ce que j’ai pu vivre avant. Je leur en suis très reconnaissant. Comment jugez-vous votre début de saison ? Il a débuté par la Summer League. J’ai passé une bonne semaine malgré une blessure. Une première année est toujours compliquée quand on rentre avec ce statut de rookie. Sur un twoway, c’est toujours difficile d’avoir du temps de jeu. Tu figures alors comme la dernière option du roster. J’ai fait de bons matches e G-League. J’ai été rappelé en NBA. On attend de toi que tu ne forces pas les choses, que tu ne fasses pas d’erreurs, que tu joues dur. Pour moi, la défense est un secteur crucial avec les rebonds. On m’attend surtout sur ce job-là. Je progresse et j’apprends, m’entraîne dur tous les jours. Je fais des shoots, je vais à la salle, je m’habitue et je m’adapte. C’est un jeu différent de la NCAA et européen que celui de la NBA. J’attends maintenant plus d’opportunités sur un match. Yves Pons dans une équipe jeune et talentueuse de Memphis Et à plus long terme ? Actuellement, j’alterne entre la G-League et la NBA. C’est un contrat d’un an non garanti. A tout moment, ils peuvent me couper. Mon défi est l’année prochaine de signer un nouveau et vrai contrat avec Memphis. Et non un two-way. Comment voyez-vous la suite pour votre équipe ? On a un objectif qui est le même comme pour beaucoup d’équipes : gagner un championnat. Rapporter une première bague à la ville de Memphis est le but. On a déjà une bonne chance d’aller aux play off, d’avoir une bonne place et d’être compétitifs face aux adversaires. Tiger Woods prépare son retour sur les parcours de golf, 9 mois après son accident23 novembre 2021
Tiger Woods prépare son retour sur les parcours de golf, 9 mois après son accident Huffington Post.fr avec AFP | Publié le 21 novembre 2021 | 21:27 Tiger Woods bientôt de retour sur le green? C’est ce que semble suggérer une vidéo publiée ce dimanche 21 novembre sur le compte Twitter du golfeur. On le voit à l’entraînement, la première de l’Américain un club à la main, neuf mois après son accident de voiture en Californie. La mention “progrès en cours”, accompagne les images. Cette vidéo ne dure que quelques secondes, avec Tiger Woods vu de dos qui frappe tranquillement un coup de fer, devant un seau de balles, sur un practice de golf dont la localisation n’est pas précisée. Cette image a immédiatement suscité plusieurs milliers de réactions de fans, car Tiger compte 6,5 millions d’abonnés sur Twitter. Certains observateurs ont annoncé après son accident survenu en février dernier qu’il aurait du mal à rejouer un jour au golf au plus haut niveau. Un accident à 140 km/h Le timing de cette publication n’est pas étonnant: la Fondation Tiger Woods (TGR Foundation) vient de fêter ses 25 ans, le 18 novembre, et un tournoi de bienfaisance qu’il organise aux Bahamas, le Hero World Challenge, est prévu début décembre avec 20 invités parmi les meilleurs joueurs du monde, dont ses compatriotes Collin Morikawa, Justin Thomas et Bryson deChambeau. Le 23 février, Woods conduisait sa voiture à une vitesse “dangereuse” de 140 km/h, soit près du double de la limite autorisée, selon le shérif du comté de Los Angeles, quand elle est sortie de la route avant d’effectuer plusieurs tonneaux à Ranchos Palos Verdes, près de Los Angeles. L’ancien numéro 1 mondial, âgé de 45 ans, a eu la jambe droite brisée. Cette jambe est dans un collant sombre sur les images diffusées dimanche, à l’entraînement, mais ne l’empêche pas de frapper la balle correctement. Après trois semaines d’hospitalisation, Woods est rentré chez lui en Floride où il a poursuivi sa convalescence. Il s’est déjà relevé de presque toutes les blessures en 25 ans de carrière, notamment de multiples opérations du genou et du dos, dont une arthrodèse, une douloureuse fusion de vertèbres. Cela ne l’a pas empêché en 2019, après onze ans de disette en Majeur, de remporter son 5e Masters d’Augusta, soit son 15e tournoi du Grand Chelem, puis d’égaler la même année le record du nombre de titres sur le circuit PGA (82) jusqu’alors propriété du seul Sam Snead. Naomi Osaka écope d’une amende de $15 000 après sa victoire et risque d’être expulsée de Roland-Garros31 mai 2021
Naomi Osaka écope d’une amende de $15 000 après sa victoire et risque d’être expulsée de Roland-Garros Rezonodwes.com | Publié le 30 mai 2021 Naomi Osaka a été condamnée à une amende de 15 000 dollars par les organisateurs du Grand Chelem pour avoir manqué une conférence de presse après sa victoire au premier tour de Roland-Garros, dimanche. Elle a également été prévenue qu’elle pourrait être exclue de Roland-Garros et des futurs tournois majeurs si elle ne respecte pas ses engagements envers les médias. À l’approche du Grand Chelem sur terre battue, la numéro deux mondiale avait annoncé qu’elle boycotterait les conférences de presse pendant son séjour à Paris afin de sensibiliser le public au bien-être mental des joueurs, affirmant que la nature des questions posées par les journalistes revenait à » taper sur une personne à terre « . Osaka a débuté sa compétition à Roland-Garros par une victoire 6-4 7-6(4) sur la Roumaine Patricia Maria Tig. Elle a ensuite refusé de participer à la conférence de presse d’après-match, bien que la quadruple championne du Grand Chelem ait donné une interview sur le court immédiatement après la rencontre. Le conseil d’administration des quatre tournois du Grand Chelem a déclaré dimanche que les organisateurs de Roland-Garros avaient demandé à Osaka de reconsidérer sa position et avaient tenté sans succès de s’entretenir avec elle pour résoudre le problème. « L’Open d’Australie, Roland Garros, Wimbledon et l’U.S. Open lui ont adressé une lettre conjointe pour s’assurer de son bien-être et lui offrir leur soutien, souligner leur engagement envers le bien-être de tous les athlètes et suggérer un dialogue« , peut-on lire dans le communiqué. On lui a également rappelé ses obligations, les conséquences de leur non-respect et que les règles doivent s’appliquer de la même manière à tous les joueurs. « Naomi Osaka a choisi aujourd’hui de ne pas honorer ses obligations médiatiques contractuelles. L’arbitre de Roland Garros lui a donc infligé une amende de 15 000 dollars. » Tennis : l'haïtiano-japonaise Naomi Osaka remporte l'Open d'Australie, son 4e titre du Grand Chelem2/21/2021 Tennis : l'haïtiano-japonaise Naomi Osaka remporte l'Open d'Australie, son 4e titre du Grand Chelem21 février 2021
Tennis : l'haïtiano-japonaise Naomi Osaka remporte l'Open d'Australie, son 4e titre du Grand Chelem France 24.com | Publié le 20 février 2021 | 11:06 Irrésistible Naomi Osaka. L'haïtiano-japonaise a remporté, samedi, l'Open d'Australie en s'imposant logiquement en finale contre l'Américaine Jennifer Brady en deux sets (6-4, 6-3). Il s'agit du quatrième titre du Grand Chelem en autant de finales disputées par l'ancienne numéro un mondiale. Naomi Osaka, 3e joueuse mondiale, s'est adjugée, samedi 20 février, l'Open d'Australie en battant logiquement en finale l'Américaine Jennifer Brady (24e) en deux sets (6-4, 6-3). L'haïtiano-japonaise décroche ainsi à 23 ans un quatrième titre du Grand Chelem en autant de finales disputées. L'ancienne N.1 mondiale, qui avait remporté l'US Open en 2018 et en 2020 ainsi que de l'Open d'Australie en 2019, va retrouver le 2e rang lundi, tandis que l'Américaine, qui disputait sa première finale majeure, va grimper au 13e rang, son meilleur classement. Après un petit passage à vide dans la seconde partie de la première manche, Naomi Osaka a étouffé la résistance de Jennifer Brady. Sans jouer son meilleur tennis, l'haïtiano-japonaise était au-dessus. Alors que leur précédente rencontre, en demi-finale du dernier US Open, avait donné lieu à un match très accroché, remporté par l'haïtiano-japonaisee 7-6, 3-6, 6-3, la finale de samedi a été à sens unique. Ayant pris le contrôle d'entrée de jeu, avec un break qui lui a permis de se détacher 3-1, Osaka a alors baissé un peu de niveau et laissé Brady, accrocheuse, revenir à 3-3 et engager un bras de fer. L'Américaine a même eu une balle de break pour mener 5-4, mais n'est pas parvenue à conclure. Et c'est elle qui a cédé la manche sur deux grosses fautes directes. Par la suite, Osaka a mis définitivement la main sur le match, en se détachant 4-0. Brady n'a pas baissé les bras et est parvenue à refaire un de ses deux breaks de retard, mais pas de quoi déstabiliser Osaka qui n'a jamais été inquiétée. Open d'Australie: Naomi Osaka brise le rêve de Serena Williams18 février 2021
Open d'Australie: Naomi Osaka brise le rêve de Serena Williams Le Figaro.fr | Publié le 18 février 2021 | 07:22 Par Jean-Julien Ezvan L'haïtiano-japonaise Naomi Osaka vivra samedi une quatrième finale de Grand Chelem. Elle a, en demi-finale de l’Open d’Australie, éliminé la légende américaine Serena Williams qui reste encore à distance d’un 24e titre majeur. Le chiffre : 1 Lauréate de l’Open d’Australie à 7 reprises, Serena Williams (n°10) a, pour la première fois de sa riche carrière, perdu une demi-finale à Melbourne. Elle a été éliminée 6-3, 6-4 en 1h15 par Naomi Osaka (n°3) qui vivra, samedi à Melbourne, sa 4e finale de Grand Chelem (après des titres à l’US Open en 2018 et 2020 et à l’Open d’Australie 2019). Naomi Osaka (23 ans) affrontera l’Américaine Jennifer Brady (n°22) ou la Tchèque Karolina Muchova (n°25). Le tournant du match : Le bon départ n’a pas suffi. Serena Williams a privé Naomi Osaka de son service d’entrée, pour mener 2-0, avant d’avoir des balles pour mener 3-0, en vain. Le tournant du match. L’Américaine a, ensuite, vu la Japonaise la déborder pour empocher 5 jeux consécutifs. Osaka parvenant finalement à mieux maîtriser la nervosité (36% de réussite au service pour Osaka, 48% pour Serena Williams) qui gagnait les deux joueuses pour empocher avec autorité le premier set. Seule frayeur dans le deuxième set trois doubles fautes de Naomi Osaka qui ont offert à Serena Williams (breakée dès l’entrée du second set) de recoller à 4-4. Avant de retrouver tout son aplomb pour trouver des angles sciant la défense de l’Américaine, en signant les 8 derniers points de la rencontre. La stat : 20/20 Les victoires enchaînées sur le circuit par Naomi Osaka depuis un an. «J’étais une enfant quand je la regardais jouer. C’est un rêve de pouvoir la jouer et de la battre», a résumé Naomi Osaka. Celle qui s’installe comme une valeur sûre du tennis mondial brille avant tout sur dur en Grand Chelem. Elle n’a en effet jamais atteint les quarts de finale, ni à Roland-Garros ni à Wimbledon. Elle dispose de tout le temps pour combler ce manque. La phrase : «Des adieux ? Si jamais je disais adieu, je ne le dirais à personne» Interrogée sur sa sortie de court la main sur le cœur, Serena Williams a, en conférence de presse, indiqué : «Je ne sais pas. La foule australienne est tellement incroyable, alors c'était agréable à voir. Si jamais je disais adieu, je ne le dirais à personne…» Avant de fondre en larmes et de quitter la salle. Serena Williams (qui, 39 ans était un peu plus jeune de quelques semaines que Billie Jean King lors de sa demi-finale à Wimbledon en 1983) court après une 24e couronne en Grand Chelem qui lui permettrait de rejoindre l’Australienne Margareth Court (entre 1960 et 1973). Sa dernière finale majeure date de l’US Open 2019. Son dernier titre remonte à l’Open d’Australie 2017. Victorieuse de Simona Halep (n°2) en quarts de finale à Melbourne, la légendaire Américaine n’a pas, contre la Japonaise Naomi Osaka, disposé du même pour préparer et enchaîner ses coups. |