Décès de notre tante Odette ALEXIS 26 janvier 2018
Décès de notre tante Odette ALEXIS La rédaction du Blog d'Edwidge- C'est avec tristesse que je vous annonce le décès de notre tante Odette ALEXIS plus connue sous le nom de Tante Dette – exactement deux mois après le départ de notre tante, sa soeur, ma seconde mère, Valcine Alexis POLYCARPE. Elle est partie hier, le 25 janvier 2018 aux environs de 8:00 am. Cette date restera à jamais gravée dans nos mémoires comme la fin d'une époque. Une époque d'insouciance, de soleil et de jeunesse qu'ont connu plusieurs générations de ses neveux et nièces. Désormais, Tante Dette ne sera plus assise avec ses amies, ses soeurs à voir évoluer ses neveux et nièces de loin ou de près. De là -haut protège-nous comme tu l'as toujours fait. On t'embrasse et on t'aime. Tu resteras toujours présente dans nos coeurs et pensées. Tante Dette toi qui par ton sourire, ta simplicité, ton petit clin d'oeil complice, ta gentillesse traduisait les valeurs morales et essentielles de la femme, tu savais rire et nous faire rire mais tu savais aussi pleurer et la sensibilité que tu exprimais à travers ton regard nous faisait basculer facilement dans ton univers. Aussi en cette triste circonstance , face aux sentiments multiples et complexes que je ressens, je trouve opportun de partager ce poème de Doris Lussier qui exprime parfaitement ma réalité au regard de cette nouvelle séparation… Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit, c’est un immortel qui commence. La tombe est un berceau. Mourir au monde, c'est naître à l'éternité. Et le dernier soir de notre vie temporelle est le premier matin de notre éternité. La mort, ce n’est pas une chute dans le noir, c’est une montée dans la lumière. Quand on a la vie, ce ne peut être que pour toujours. La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est immortelle. Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort… C’est l’immortalité. Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître. Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil levant ? Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un événement heureux ? Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie, pourquoi mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse de devenir heureux ? quand ce sera mon tour de monter derrière les étoiles, et de passer de l'autre côté du mystère, je saurai alors qu’elle était ma raison de vivre. Pas avant. Mourir, c'est savoir, enfin. Sans l'espérance, non seulement la mort n'a plus de sens, mais la vie non plus n'en a pas. Extrait de "la tombe est un berceau" de Doris Lussier
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Notre Dame de l'Altagracia - Notre Dame de « Haute Grâce »21 janvier 2018
Notre Dame de l'Altagracia - Notre Dame de « Haute Grâce » Marie de Nazareth.com Sainte patronne de la République dominicaine, Nuestra Señora de la Altagracia (Notre-Dame de La Altagracia) est vénérée à Higüey. « Altagracia » signifie « haute grâce », c'est-à-dire la maternité du Verbe incarné, Jésus Fils de Dieu. Notre Dame de « Haute Grâce » est à 180 km de Saint Domingue. « Haute Grâce » : Marie a reçu de nombreuses grâces, elle est « la pleine de grâce » pour être préparée à la plus haute grâce, celle d’être la Mère de Dieu. Le sanctuaire s'appelle aussi Notre Dame de la Nina, du nom d'une jeune adolescente à l'origine du sanctuaire. La célébration du 21 janvier et fête nationale, célèbre le souvenir de la bataille de La Limonade (au nord de Haïti) où les créoles obtinrent la victoire contre les Français, en 1691. Procession et danses se déroulent autour de la basilique. Origine Un colon espagnol avait l’habitude de se rendre à la ville de Ozama faire quelques courses. Cette fois là, sa fille Nina, âgée de 14 ans, lui avait demandé une image de Notre Dame de « Haute Grâce ». Mais il revint sans l’avoir trouvé. Il fait étape dans une auberge, et confie sa peine à un vieil ami qu’il y rencontre. Un autre personnage intervient alors et sort de sa besace une toile représentant Notre Dame de « Haute Grâce », la Vierge en prière devant l’enfant Jésus, et saint Joseph derrière elle. Plein de joie, il voulut la lui acheter, mais ce dernier la lui offrit. Le lendemain matin, le mystérieux personnage avait disparu, et la fille Nina vient à la rencontre de son père, un 21 janvier. A l’endroit où le père et la fille se rencontrèrent, à Higuey, est aujourd’hui construit le sanctuaire. Fête : 21 janvier Le culte a commencé le 21 janvier 1569, anniversaire de l'évènement. (1) Visite de Jean Paul II Jean Paul II est venu dans ce sanctuaire en 1992. « Vierge de Haute Grâce, toi qui es l’Etoile de l’évangélisation, répands en chacun l’ardeur de l’annonce de la bonne nouvelle… implore le pardon pour les injustices commises… Fais que soient toujours plus respectées la vie et la dignité de toute personne humaine, l’identité des minorités ethniques, et les droits légitimes des indigènes, les valeurs authentiques de la famille et des cultures autochtones. » (Osservatore romano 14.10.1992, p. 5) L’image L’image de Notre-Dame de Haute Grâce représente la scène de la naissance de Jésus dans la crèche de Bethléem. On y met en relief la maternité de la Vierge. Ce qui attire d’abord notre attention c’est le visage de Marie en attitude d’adoration, les mains jointes. Sur la poitrine de Marie on remarque comme une lumière blanche, en forme de triangle, expression de la naissance virginale de Jésus. Sa tête est couverte d’une voile bleu foncé qui tombe jusqu’aux épaules et porte un couronne de perles, symbole de sa condition de Reine, puisqu’elle est la Mère du ROI. Derrière, se détache une grande étoile, celle-là même qui a accompagné les Mages pour leur faire connaître le Sauveur et tout autour douze étoiles, qui représentent l’Eglise, fondée sur les Douze Apôtres. Devant la Mère, on voit l’enfant Jésus, nu, endormi sur de la paille et plus loin derrière se trouve Saint Joseph, vêtu d’une cape rouge et tenant un cierge dans la main gauche. (2) L'image fut probablement peinte à Séville dans les quinze premières années du xvie siècle (entre 1500 et 1515) peut être de l'école d'Alejo Fernández. Le cadre est rehaussé d'or, émaux, et pierres précieuses, œuvre d'un artiste inconnu du xviiie siècle. Elle est surnommée à la suite d'une légende locale, Vierge de l'enfant (Virgen de la Niña). Le tableau fut couronné deux fois, le 15 août 1922, durant le pontificat de Pie XI et par le pape Jean-Paul II, qui au cours de sa visite de le île de Saint-Domingue le 25 janvier 1979, couronna personnellement l'image avec une médaille d'argent. _________ (1) Extrait du livre Nuestra Señora de la Altagracia, édition pastorale, par Mgr. Ramón de la Rosa, Evêque du diocèse de l’Altagracia, République Dominicaine, 1977). (2) www.jesuscaritas.org/la_imagen_de_la_altagracia.htm (le site propose de multiples traductions) Evangile du dimanche 21 janvier 2018 - Commentaires de Marie Noëlle Thabut21 janvier 2018
Evangile du dimanche 21 janvier 2018 - Commentaires de Marie Noëlle Thabut Eglise Catholique.fr | Publié le 21 janvier 2018 Evangile selon saint Marc 1, 14-20Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Evangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Evangile. » Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite. COMMENTAIRES Ceci se passe « Après que Jean eut été livré », nous dit Marc : l’arrestation brutale de Jean-Baptiste par la police d’Hérode vient de mettre fin à la mission du Précurseur. Marc emploie ici (dans le texte grec) le mot « livré » qu’il reprendra de nombreuses fois par la suite au sujet de Jésus (par exemple « le Fils de l’Homme va être livré aux mains des hommes » – 9, 31), puis des apôtres (« on vous livrera aux tribunaux et aux synagogues » – 13, 9). Manière de nous dire déjà : le sort de Jean-Baptiste préfigure celui de Jésus puis celui des apôtres : c’est le lot commun des prophètes, exactement comme le décrivait Isaïe dans les chants du Serviteur (Is 50 et 52-53) ; ou le livre de la Sagesse : « Traquons le juste, il nous gêne, il s’oppose à nos actions » (Sg 2, 13). Comme les prophètes, Jean-Baptiste d’abord, Jésus ensuite, proclament la conversion : Marc emploie les mêmes mots pour l’un et pour l’autre : « proclamer, conversion » ; ce n’est certainement pas un hasard ; quelques lignes plus haut, Marc disait : « Jean le Baptiste parut dans le désert, proclamant un baptême de conversion… », et ici « Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait… Convertissez-vous ». Le contenu de la prédication est le même ; cependant le décor a changé : « Jésus partit pour la Galilée » : après le baptême au bord du Jourdain (Mc 1, 9-11) et son passage au désert (1, 12), Jésus retourne en Galilée et c’est là qu’il commence sa prédication : sous-entendu la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu vient de Galilée, ce pays suspect, dont on se demandait « que peut-il sortir de bon ? » Et Jésus commence à proclamer : « Les temps sont accomplis, le Règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». « Les temps sont accomplis ! » Le peuple d’Israël a une notion de l’histoire tout-à-fait particulière : pour lui, l’histoire n’est pas un perpétuel recommencement, elle a un SENS, c’est-à-dire à la fois une signification et une direction. Il y a un début et une fin de l’histoire et c’est dans le cadre de cette histoire humaine que Dieu déploie son projet d’Alliance avec l’humanité. Dire « Les temps sont accomplis », c’est dire que nous touchons au but. Comme dit Paul « le temps a cargué ses voiles », comme un bateau qui arrive au port. Ce but, c’est le Jour où « l’Esprit sera répandu sur toute chair », selon la promesse du prophète Joël (Jl 3, 1). Or, justement, Jean-Baptiste a vu dans la venue de Jésus l’accomplissement de cette promesse : « Moi, je vous ai baptisés d’eau, mais lui vous baptisera d’Esprit Saint », a-t-il dit au moment du Baptême de Jésus. Voilà la Bonne Nouvelle : le Jour de Dieu vient, « le Règne de Dieu est tout proche » (littéralement, dans le texte grec, « le Règne de Dieu s’est approché »)1 ; ce qui veut dire deux choses : premièrement, c’est le Royaume qui s’approche de nous : nous n’avons qu’à l’accueillir ; nous ne croirons jamais assez à la gratuité du don de Dieu. Deuxièmement, c’est déjà une réalité ; l’expression est au passé : « Le Règne de Dieu s’est approché » ; au-dessus de Jésus sortant des eaux du Jourdain, les cieux se sont déchirés : le ciel communique de nouveau avec la terre. La conversion à laquelle Jésus nous invite consiste peut-être tout simplement à croire que ce don de Dieu est actuel et qu’il est gratuit. Une gratuité que le prophète Isaïe annonçait déjà : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau » (Is 55). Cela nous permet de comprendre l’expression : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » : en français, ET veut dire « et en plus » ; en grec, le même mot peut signifier tantôt « en plus » comme en français, tantôt « c’est-à-dire » ; il faut donc comprendre : « Convertissez-vous, c’est-à-dire croyez à la Bonne Nouvelle » ; se convertir c’est croire à la Bonne Nouvelle, ou pour le dire autrement c’est croire que la Nouvelle est Bonne : Dieu est amour et pardon, et son amour est pour tous. C’est sans doute pour cela que la première lecture qui nous est proposée ce dimanche est tirée du livre de Jonas ; il disait deux choses : d’une part, Dieu veut le salut de tous les hommes et non pas seulement de quelques privilégiés ; d’autre part, voyez l’exemple de Ninive : Dieu n’attend qu’un geste de vous. Il suffit de vous convertir pour entrer dans son pardon. Dans le même ordre d’idées, Paul dit dans sa deuxième lettre aux Corinthiens : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu », ce qui veut dire « croyez que son dessein est bienveillant », cessez de faire comme Adam qui croit que Dieu est mal intentionné ! C’est bien le sens du mot « conversion » en hébreu, c’est-à-dire demi-tour ; « convertissez-vous » veut dire « retournez-vous ». Si on se retourne, on verra Dieu tel qu’il est, c’est-à-dire le Dieu d’amour et de pardon. C’est bien la découverte du fils prodigue. Quelques mots, enfin, sur l’appel des premiers disciples, Simon et André, Jacques et Jean. Comme dans toute vocation, il y a deux phases, l’appel et la réponse. Jésus passe, les voit, les appelle : l’initiative est de son côté ; pour les disciples, c’est bien le royaume qui s’approche et les appelle ; quant à la réponse, « Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent », elle fait penser à celle d’Abraham dont le livre de la Genèse dit tout simplement : « Abraham partit comme le Seigneur le lui avait dit » (Gn 12). Jésus leur dit « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes. » Il ne leur fait pas miroiter quelque chose pour eux-mêmes, mais pour les autres ; il les associe à son entreprise. Par là même, il leur dit quelque chose de sa propre mission : repêcher les hommes ; comme il le dit lui-même dans l’évangile de Jean (Jn 10, 10) : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. » ————————– Note 1 – A l’époque de Jésus, le mot « évangile » était employé pour signaler la venue du roi (sa naissance ou bien sa venue dans une ville). C’est donc tout à fait équivalent de dire : « Le règne de Dieu est tout proche » et « croyez à la Bonne Nouvelle ». En Jésus, le Règne de Dieu s’est approché. Bonne fête de l'Epiphanie: Origines et Traditions!6 janvier 2018
Bonne fête de l'Epiphanie: Origines et Traditions! L'Epiphanie est une fête chrétienne, qui a lieu le 6 janvier et qui célèbre la manifestation de Jésus, le Messie dans le monde. Cette fête s’accompagne traditionnellement d’une galette des rois. Le terme Epiphanie vient du grec (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition ». Jusqu'à la fin du IVème siècle, l’Eglise chrétienne fêtait en effet le 6 janvier toutes les manifestations de Dieu sur la terre : la Nativité, l’hommage des Rois Mages, le baptême du Christ ou encore le miracle des Noces de Cana. Ces fêtes ont ensuite été dissociées : l’église latine a notamment retenu la date du 6 janvier pour la commémoration de l’hommage des Rois Mages, Gaspar, Balthazar et Melchior, qui apportèrent comme présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe pour fêter la naissance de l’enfant Jésus. L’église orthodoxe célèbre ce jour là le baptême du Christ et l’Eglise arménienne la Nativité. Bien que la Nativité ait reçu la primauté par rapport à l’Epiphanie dès le Ier siècle, l’Epiphanie est restée une fête très importante, notamment en Espagne où ce sont les Rois Mages qui apportent les cadeaux, au moment de l'Epiphanie et non à Noël. Le 6 janvier y est d’ailleurs férié. Dans les pays où il ne l’est pas, comme la France ou la Belgique, l’Epiphanie est traditionnellement fêtée le deuxième dimanche après Noël. Depuis des siècles, la fête religieuse s’accompagne d’une tradition familiale qui veut que l'Épiphanie soit l'occasion de "tirer les rois" : on partage entre les convives une galette à la pâte feuilletée garnie de frangipane, dans laquelle on cache une fève. Celui qui trouve la fève dans sa part est le Roi ou la Reine de la journée, il/elle porte la couronne donnée à cette occasion (et doit normalement offrir la prochaine galette !). Dans certaines régions ou pays, notamment dans le sud de l’Europe, on sert une brioche en forme de couronne et garnie de fruits confits, appelée gâteau des Rois. Dans l’Ancien temps, on prévoyait une part supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", qui était destinée au premier pauvre qui se présenterait. Cette part était choisie en premier, par le plus jeune enfant de la famille. Encore aujourd’hui, la tradition veut que le plus jeune convive se cache sous la table pour désigner les destinataires des parts de la galette découpée. La pratique de la galette des rois et de la fève trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique, fêtes ayant lieu fin décembre – début janvier et dont le roi du festin était désigné par une fève trouvée dans un gâteau. L’emploi de la fève pourrait même remonter aux grecs, qui se servaient de fèves pour l'élection de leurs magistrats. La fève est une légumineuse, elle désigne aussi une graine enfermée dans une gousse (fève de cacao). |
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