Prière pour l’année qui se termine, pour celle qui va commencer31 décembre 2020
Prière pour l’année qui se termine, pour celle qui va commencer Seigneur Jésus, Merci pour cette année qui finit Et merci pour la nouvelle année qui vient. Qu’elle apporte aux hommes de ce monde la paix Qu’elle comble de grâces ceux que j’aime, et qu’elle m’apporte la Force et l’Amour dont j’ai besoin. Dans cette année qui finit, Des hommes ont souffert; Guérissez, si c’est possible, Diminuez le mal ou le chagrin. Faîtes que quelque chose vienne apaiser leur peine, Faites que quelqu’un leur vienne en aide, et que cette nouvelle année leur fasse du bien. Dans cette année qui finit, Je n’ai pas été ce que j’aurais dû être. Faites-moi meilleure, mon Dieu : Moins dure avec les autres, Plus patiente, plus forte, Plus exigeante avec moi-même, Plus vraie dans mes paroles, Plus active dans mes travaux, mes projets, Plus obéissante, plus rieuse aussi; Et que demain soit plus beau qu’aujourd’hui, Plus grand. Merci pour cette année qui finit, Merci pour cette nouvelle année qui vient.
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4e dimanche de l'Avent - 20 décembre 202020 décembre 2020
4e dimanche de l'Avent - 20 décembre 2020 Catholique Blois.net | Homélie de P. Damien Stampers. Évangile (Lc 1, 26-38) En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. – Acclamons la Parole de Dieu. La maison du Seigneur. La semaine dernière nous étions invités à entrer dans la joie de Noël, dans la foi, l’espérance et la charité chrétienne. Aujourd’hui, les textes de la liturgie nous invitent à approfondir le sens de cette joie : Dieu vient demeurer dans sa maison. Le mot maison, en hébreu bayit, est employé dans la Bible pour désigner trois réalités différentes mais complémentaires : la maison du particulier, la descendance d’une personne, sa famille et le Temple de Jérusalem, la maison de Dieu. Ce mot se retrouve dans la 1ère lecture et l’évangile de l’annonciation et nous invite à entrer dans la maison du Seigneur. I/ La maison particulière d’une personne. A l’annonciation, Dieu vient visiter la maison d’une personne singulière et particulière : Marie. Il va demeurer chez elle, habiter en elle. Dieu fait sa demeure parmi les hommes, en chacun d’entre nous. Au baptême, Dieu vient demeurer en nous. Comme la vierge Marie, nous avons à l’accueillir et à le faire vivre en nous. La demeure de Dieu parmi les hommes, c’est avant tout le cœur et l’âme de chaque chrétien qui dit oui à son baptême et s’ouvre à l’action de l’Esprit Saint en lui. Saint Paul dira que notre corps est le temple de l’Esprit Saint. Par les sacrements de l’initiation chrétienne : le baptême, l’eucharistie et la confirmation nous faisons de notre personne la maison de Dieu. Parfois nous avons tendance à oublier cette merveille qui se renouvelle chaque jour. II/ La maison-famille : la maison de David. Mais la maison dans la Bible, la maison, c’est aussi la famille. On parle de la maison de David en 2S, de la maison de Jacob dans l’évangile de Luc. Cette maison c’est l’ensemble des descendants de David et de Jacob, cette maison, par la médiation du Christ, c’est l’Eglise. Nous sommes la maison de Dieu chaque fois que nous faisons Eglise, que nous prions ensemble, que nous communions ensemble. La cellule familiale est la première maison communautaire où Dieu vient habiter et demeurer. Il y a plusieurs types de modèles familiaux dans la Bible, celui des patriarches, de Jacob, n’est pas le même que celui de David, celui de David n’est pas le même que celui de Joseph et Marie. Mais quelle que soit la réalité sociologique de cette famille, Dieu y est présent et vient y demeurer. Nos familles sont la maison de Dieu parmi les hommes. Notre Eglise, dans sa communion en charité et en fraternité devrait être signe de la maison de Dieu dans le monde. Peut-être l’oublions nous trop souvent quand nous nous disputons entre nous. III/ La maison de Dieu : le Temple. La maison, c’est enfin le nom par lequel on désigne le Temple de Jérusalem, le lieu où réside Dieu parmi les hommes dans l’Ancien Testament. La maison de Dieu, c’est chacune de nos églises. Dieu doit être dans mon cœur et habiter dans une communauté, mais il est aussi nécessaire qu’il existe un lieu pour le prier et le rencontrer, peu importe que l’église soit gothique, romane ou en béton, ou une salle de réunion. L’important est que la maison soit habitée et vivante. Trop d’églises sont vides, pas par manque de prêtres, mais bien parce que les baptisés ne viennent pas pousser la porte pour y entrer et faire église ensemble dans la prière. A Noël, Dieu vient demeurer parmi nous, saurons-nous lui ouvrir notre maison ? 2eme dimanche de l'Avent. Commentaires de Marie-Noëlle Thabut6 décembre 2020
2eme dimanche de l'Avent. Commentaires de Marie-Noëlle Thabut Eglise Catholique.fr EVANGILE - selon saint Marc 1, 1 - 8 Commencement de l’Evangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du SEIGNEUR, Rendez droits ses sentiers. Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem, se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. » L’AVENEMENT DU NOUVEAU ROI DU MONDE « Commencement de l’Evangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu » : en quatre mots tout le mystère de Jésus de Nazareth est dit : cet homme, situé humainement, est Christ, Fils de Dieu : c’est-à-dire à la fois roi, Messie, celui qui accomplit l’attente de son peuple, mais aussi réellement Fils de Dieu, c’est-à-dire Dieu lui-même... et là les attentes du peuple élu ont été non seulement comblées mais largement dépassées. Désormais tout l’évangile de Marc sera le développement de ce premier verset. « Evangile » : il faudrait entendre ce mot dans toute sa force ! Au sens de « Grande Nouvelle », une grande Nouvelle qui serait excellente. Etymologiquement, c’est exactement le sens du mot « évangile » ; à l’époque, les heureuses grandes nouvelles officielles comme la naissance d’un roi ou une victoire militaire étaient appelées des « évangiles ». La venue de Jésus parmi les hommes est bien la Nouvelle d’un début de Règne, celui de Dieu lui-même. Matthieu, Marc, Luc et Jean n’ont pas écrit des livres de souvenirs, des biographies de Jésus de Nazareth ; pour eux il s’agit d’une Nouvelle extraordinaire et elle est bonne ! « Croyez à la Bonne Nouvelle » (c’est une autre phrase de Marc) veut dire « croyez que la Nouvelle est Bonne ! » Cette Bonne Nouvelle, les évangélistes ne peuvent pas, ne veulent pas la garder pour eux ; alors ils prennent la plume pour dire au monde et aux générations futures : Celui que le peuple de Dieu attendait est venu : il donne sens à la vie et à la mort, il ouvre nos horizons, illumine nos yeux aveugles, il fait vibrer nos tympans durcis, met en marche les membres paralysés et va jusqu’à relever les morts. Voilà une Bonne Nouvelle ! Contrairement aux récits de Matthieu et de Luc, cette Bonne Nouvelle ne commence pas, chez Marc, par des récits de la naissance ou de l’enfance de Jésus, mais tout de suite par la prédication de Jean-Baptiste : « Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert ». Et Marc cite le prophète Isaïe : « Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du SEIGNEUR, Rendez droits ses sentiers. » 1 Cette dernière phrase est tirée du deuxième livre d’Isaïe dans ce texte qui commence par ces mots superbes « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu » (Is 40 : première lecture de ce dimanche). En revanche la première phrase « Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin » n’est pas du prophète Isaïe, mais Marc fait ici un rapprochement très intéressant, avec une phrase du prophète Malachie et une autre du livre de l’Exode ; nous y reviendrons plus bas. « Il était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. » Il est rare que les évangiles décrivent le vêtement et la nourriture de quelqu’un ! Si Marc le fait ici pour Jean-Baptiste, c’est que cela a un sens. Les sauterelles et le miel sauvage sont la nourriture du désert, avec ce que cela signifie d’ascétisme, mais aussi de promesses, puisque c’est au désert que la grande aventure de l’Alliance avec Dieu a commencé : manière de dire « la venue de Jean-Baptiste est votre chance d’un retour au désert, des retrouvailles avec votre Dieu ». Le prophète Malachie écrivait : « Voici, j’envoie mon messager, il aplanira le chemin devant moi » (Ml 3,1) ; nous sommes dans la perspective de la venue du Jour de Dieu ; et dans le livre de l’Exode on trouve « Je vais envoyer un messager devant toi pour te garder en chemin et te faire entrer dans le lieu que j’ai préparé » (Ex 23,20) ; c’est un rappel de la sortie d’Egypte. Ce que Marc sous-entend ici en quelques mots, c’est que Jean-Baptiste nous achemine de l’Alliance historique conclue dans le désert de l’Exode vers l’Alliance définitive en Jésus-Christ. Quant au vêtement de poil de chameau, il était celui du grand prophète Elie (2 R 1,8) 2 : c’était même à celà qu’on le reconnaissait de loin ; Jean-Baptiste est donc présenté comme le successeur d’Elie ; on disait d’ailleurs couramment qu’Elie reviendrait en personne pour annoncer la venue du Messie ; on s’appuyait là sur une prophétie de Malachie : « Voici que je vais vous envoyer Elie, le prophète, avant que ne vienne le jour du SEIGNEUR. » (Ml 3,23). Pas étonnant, alors, qu’il y ait toute une effervescence autour de Jean-Baptiste : qui sait ? c’est peut-être Elie qui est revenu ; cela voudrait dire que l’arrivée du Messie est imminente. (Entre parenthèses, cette effervescence prouve en tout cas que l’attente du Messie était vive au temps de Jésus). Les foules accourent donc autour de Jean-Baptiste, nous dit Marc, mais lui ne se laisse pas griser par son succès : il sait qu’il n’est qu’une voix, un signe et qu’il annonce plus grand que lui. Il détrompe fermement ceux qui le prennent pour le Messie et il en tire tout simplement les conséquences : Celui que je vous annonce est tellement plus grand que moi que je ne suis même pas digne de me courber à ses pieds pour dénouer la courroie de sa sandale. LUI VOUS BAPTISERA DANS L’ESPRIT SAINT Comme Elie, comme tout vrai prophète, Jean-Baptiste prêche la conversion : et tous ceux qui veulent changer de vie, il leur propose un baptême. Il ne s’agit plus seulement de se laver les mains avant chaque repas, comme la religion juive le demandait, il s’agit de se plonger tout entier dans l’eau pour manifester la ferme résolution de purifier toute sa vie : entendez de tourner définitivement le dos à toutes les idoles quelles qu’elles soient. Dans certains couvents du temps de Jean-Baptiste et de Jésus, on allait même jusqu’à prendre un bain de purification par jour pour manifester et entretenir cette volonté de conversion. Mais Jean-Baptiste précise bien : entre son Baptême à lui et celui qu’inaugure le Christ, il y a un monde (au vrai sens du terme) ! « Moi, je vous baptise dans l’eau » : c’est un signe qui montre votre désir d’une nouvelle vie ; le geste du baptiseur et le mouvement du baptisé sont des gestes d’hommes. Tandis que le geste du Christ sera le geste même de Dieu : « Il vous baptisera (plongera) dans l’Esprit Saint ».3 C’est Dieu lui-même qui purifiera son peuple en lui donnant son Esprit. Ici, c’est notre conception même de la pureté qu’il faut convertir : Premièrement, la pureté n’est pas ce que nous pensons : spontanément, nous pensons pureté en termes d’innocence, une sorte de propreté spirituelle ; et la purification serait alors de l’ordre du nettoyage, en quelque sorte. Comme si on pouvait laver son âme. En réalité, la pureté au sens religieux a le même sens qu’en chimie : on dit d’un corps qu’il est pur quand il est sans mélange. Le coeur pur, c’est celui qui est tout entier tourné vers Dieu, qui a tourné le dos aux idoles ; (de la même manière que Saint Jean, parlant de Jésus dans le Prologue, dit « Il était tourné vers Dieu »). Deuxièmement, notre purification n’est pas notre oeuvre, elle n’est pas à notre portée, elle est l’oeuvre de Dieu : pour nous purifier, nous dit Jean-Baptiste, Dieu va nous remplir de l’Esprit-Saint. Nous n’avons qu’à nous laisser faire et accueillir le don de Dieu. ---------------------- Notes 1 - « Préparez le chemin du SEIGNEUR » (Is 40,3) : le texte original hébreu et sa traduction en grec ne portent pas exactement la même ponctuation. Voici le texte hébreu : « Une voix crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur » ; et le texte grec (dont dérive notre liturgie) : « Une voix crie : à travers le désert, préparez le chemin du Seigneur. » 2 - Le vêtement de poil de chameau était devenu l’uniforme des prophètes ; il arrivait même que certains charlatans en usent pour se faire passer pour prophètes (Za 13,4). 3 – « Il vous baptisera dans l’Esprit-Saint » : Jean-Baptiste voit dans la venue de Jésus l’accomplissement de la promesse du prophète Joël : « Je répandrai mon esprit sur toute chair » (Jl 3,1). |
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