Un très Joyeux Noël à vous tous!17 décembre 2018
Un très Joyeux Noël à vous tous! Dans ce monde si violent, fêtons Noël pour nous rappeler le message de Jésus Pardonner, protéger, aider, et aimer ceux qui nous entourent, et les autres. A l’occasion de cette fête de Noël Le temps est venu de chaser les chagrins, les soucis et les douleurs Pour laisser place à l’amour, la joie et la bienveillance. Je vous souhaite de merveilleuses fêtes de fin d’année Pleines de joie, d’amitié et d’amour. Joyeux Noël !
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Evangile du dimanche 9 décembre 2018 - Homélie du Père Gilbert Adam9 décembre 2018
Evangile du dimanche 9 décembre 2018 - Homélie du Père Gilbert Adam Père Gilbert Adam.org | Publié le 9 décembre 2018 EVANGILE - selon Saint Luc 3, 1-6 L'an quinze du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe, dans le pays d'Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : "Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu." Luc nous donne des précisions qui nous permettent de comprendre le sens profond des événements dont il va parler, nous sommes environ en 27 ou 28 de notre ère. Depuis plus de vingt ans la Judée n’est plus qu’une province de l’empire romain. Tibère, l’empereur, est loin, mais le préfet Ponce Pilate administre le pays d’une main de fer. Quant au grand prêtre, Caïphe, qui est en place depuis dix ans déjà, c’est à sa diplomatie et à son astuce qu’il doit d’avoir gardé sa position, plus politique que religieuse. Les flambées de nationalisme sont sévèrement réprimées, et les fils d’Israël, humiliés par l’occupant, ne peuvent mettre leur espérance qu’en Dieu. Des communautés presque monastiques, regroupant des hommes, des femmes et des jeunes se sont créées çà et là non loin de la Mer Morte, et gardent les traditions ascétiques des Esséniens. C’est alors que « la Parole de Dieu fut sur Jean, fils de Zacharie, » dans le désert où l’Esprit Saint l’avait poussé. Les foules viennent à lui pour se faire baptiser. Dieu ne peut pas faire notre salut sans nous. Librement il nous a créé, c’est avec notre liberté que nous pouvons coopérer à son Action. La naissance de Jésus est un événement dont Jean le Baptiste, dans le secret, a été témoin. Nous entrons dans la visitation de Dieu chez nous. « Préparez le chemin du Seigneur ! crie Jean le Baptiste. » Ainsi la gloire de Dieu sera répandue parmi les nations. « Jean, parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. » Le baptême du Jourdain était donné par le jeune prophète lui-même, au nom de Dieu qui l’avait envoyé. La conversion en était le présupposé indispensable. Les disciples ne devaient pas se contenter de proclamer leur idéal, il leur fallait se détourner de leur vie pécheresse, s’orienter résolument vers Dieu pour accomplir sa volonté et se préparer au pardon des péchés qui ne manquerait pas de venir. « Frayez dans le désert la route du Seigneur. Tracez droit dans la steppe une chaussée pour notre Dieu ! » Que les routes soient vraiment droites. Ce pourrait être que les structures des sociétés ne soient plus tordues. Qu’il n’y ait plus d’oppression, mais l’espérance du messie qui vient. Nous sommes, nous aussi, exilés dans notre demeure, chez nous. Nous avons conscience des limites de nos familles et de nos communautés ! Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu. En frayant dans le désert la route de Dieu, les pauvres d’Israël trouvent la route de leur propre liberté. Jean le Baptiste annonce : "Convertissez-vous car Il vient." C’est imminent et il faut se mettre en route avec lui. C’est le sens de l’Avent que nous vivons avec toute l’Eglise et toute l’humanité. Accueillir le Messie de Dieu à Noel, c’est accepter de partir avec lui. C’est prendre avec lui le chemin du retour. S’il vient parmi nous, c’est pour nous conduire au pays de l’amour du Père qui est le but du monde et de l’histoire des hommes. Dieu, en Jésus, est venu dans la chair humaine. La gloire de Dieu rayonne sur le visage de Jésus et chacun de nous peut désormais se laisser former par lui pour glorifier Dieu. Le chemin de Jésus est notre chemin, nous voulons accueillir le mystère de Dieu. Nous voulons le faire entrer dans notre vie. Nos exaltations seront abaissées, les vallées de nos dépressions seront comblées, Dieu veut libérer notre vie. Cette route du prophète nous mène vers Jérusalem. Dieu va l’emprunter lui-même avec les pauvres, avec eux, il va traverser le désert. Belle entrée à chacun(e) en ce temps de l'Avent ! 2 décembre 2018
Belle entrée à chacun(e) en ce temps de l'Avent ! Diocese 64.org Cette période de l’année liturgique s’ouvre, comme chaque année, le 4° dimanche précédant Noël. Avant Noël s’ouvre le temps de l’Avent, qui commence cette année le 2 décembre 2018. L’avent (avec un « e ») est certes un temps qui précède Noël. Mais d’où vient ce temps et quel est son but ? Un temps où l’on prépare son cœur à fêter Noël Le temps de l’Avent compte quatre dimanches avant Noël. Historiquement, on sait que l’avent avait surtout pour but de tourner notre prière et nos cœurs vers ce que l’on appelle les «fins dernières», autrement dit le retour du Christ, que tous les chrétiens attendent. Aujourd’hui encore, notre Avent honore donc ces deux aspects : méditer sur le retour du Christ (en gros, les 2 premières semaines) et ensuite la préparation de nos cœurs à célébrer Noël, du 16 au 24 décembre, et qui est une préparation plus centrée sur la fête même de Noël avec la lecture des évangiles qui précèdent la naissance du Christ et les divers événements : l’annonce de la naissance de Jean le Baptiste ; l’annonce à la Vierge Marie, à saint Joseph, la nativité de saint Jean-Baptiste, etc. Avec Saint Jean-Baptiste, attendre Noël Saint Jean-Baptiste est un personnage clé de l’avent puisque c’est lui qui appelle sans cesse le peuple à se convertir pour accueillir le Messie de Dieu. En effet, le Messie de Dieu ne s’accueille que par un cœur ayant le désir de se convertir à sa parole. En quelque sorte, il incarne bien l’esprit de l’avent puisque c’est le prophète de l’attente par excellence : il prépare les chemins du Seigneur, il montre l’agneau de Dieu, le Christ, qui vient dans le monde. Se préparer à recevoir Jésus avec la Vierge Marie La Vierge Marie tient aussi une place toute particulière puisque son rôle et sa place dans l’accueil de Dieu au cœur de sa vie sont particulièrement offerts à notre prière. Qui d’autre mieux que Marie, dans l’attente de la naissance de son fils, peut montrer à l’Église, et donc à nous-mêmes, comment disposer nos cœurs à le recevoir ? Elle est la figure de l’attente et de la confiance en Dieu par excellence. L’Avent, pour apprendre à préférer Jésus Comme nos cœurs sont dans l’attente et appelés à se convertir pour mieux accueillir l’Enfant Jésus, quelques « signes » liturgiques vont signifier cela : en plus de la couleur violette que revêtent les prêtres par les ornements liturgiques, on ne chante plus le Gloria à la messe du dimanche. C’est le chant des anges la nuit de Noël : on le «réserve» donc pour cette fête, comme pour mieux le retrouver à Noël. Le violet est aussi la couleur de la « pénitence » dans l’Église, un mot que l’on aime moins… Jean-Baptiste «proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés !» La conversion est toujours tournée vers une joie plus grande qu’est l’accueil de Dieu dans nos vies. C’est cela que nous célébrerons le 25 décembre et c’est pour cela que nous disposons nos cœurs à préférer Jésus à toute chose. Regardez Marie par exemple : elle avait un beau projet de mariage avec Joseph ! Ces deux personnages (comme tant d’autres saints d’ailleurs) avaient des projets, une vie bien réglée, une belle situation et pouvaient légitimement profiter de l’existence. Mais ils ont préféré Dieu à toute autre chose. C’est le témoignage que nous recevons pendant l’Avent. Père Cédric Burgun, prêtre du diocèse de Metz |
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