24 mars 2015
Angelina Jolie : pourquoi «l'ablation de mes ovaires était la meilleure option» Liberation.fr | Publié le 24 mars 2015 à 19:13 Par Virginie BALLET RÉCIT L'actrice américaine révèle dans une tribune au «New York Times» avoir subi une nouvelle chirurgie préventive, deux ans après sa double mastectomie. Elle avait choisi de coucher ses soucis de santé dans les colonnes du New York Times en mai 2013. C’est dans ce même quotidien que l’actrice américaine Angelina Jolie, 39 ans, a révélé mardi avoir subi une nouvelle opération de chirurgie préventive : l’ablation des ovaires et des trompes de Fallope. «Il y a deux ans, je racontais mon choix de subir une double mastectomie préventive. Un test sanguin avait révélé que j’étais porteuse d’une mutation du gène BRCA1. Cela signifie un risque de 87% de développer un cancer du sein, et de 50% de souffrir d’un cancer des ovaires. Ma mère, ma grand-mère et ma tante sont mortes d’un cancer», écrit-elle. Le cancer qui avait été diagnostiqué à la mère de l’actrice, à l’âge de 49 ans, et qui l’avait emportée sept ans plus tard était d’ailleurs un cancer de l’ovaire. C’est ce décès qui avait poussé Angelina Jolie à s’exprimer publiquement sur ses antécédents familiaux et son propre dossier médical il y a deux ans. Selon l’Institut Curie, environ 5% des cancers de l’ovaire sont dus à une prédisposition génétique. Les gènes impliqués sont le BRCA 1 et, plus rarement, le BRCA 2. Ces deux gènes, que tous les individus portent, peuvent muter, et ce sont ces mutations qui peuvent engendrer un risque accru de cancer du sein et de l’ovaire chez la femme. Le cancer de l’ovaire est le cinquième cancer féminin après le sein, le colon, l’utérus et l’estomac. «Rester calme et forte» Même si cette opération était prévue de longue date, l’actrice explique que son calendrier a été quelque peu bouleversé par un coup de fil de l’équipe médicale qui la suit, il y a deux semaines. Des résultats des tests sanguins annuels auxquels l’obligent ses antécédents familiaux l’invitaient à consulter, pour vérifier l’état de ses ovaires. «J’ai ressenti ce que, j’imagine, des milliers de femmes ont ressenti avant moi. Je me suis répétée de rester calme et forte, que je n’avais aucune raison de penser que je ne vivrais pas suffisamment longtemps pour voir mes enfants grandir et rencontrer mes futurs petits-enfants, raconte-t-elle. La chose merveilleuse dans ces moments-là, c’est que vous savez pourquoi vous vivez, et ce qui compte vraiment.» Après des analyses plus poussées, aucune trace de cancer n’a été trouvée. Mais «l’option de l’ablation des ovaires et des trompes de Fallope se présentait.» L’actrice explique n’avoir pas fait ce choix pour la simple raison qu’elle présentait une prédisposition génétique. «Je veux que les femmes entendent bien cela. Un test positif au gène BRCA 1 ne signifie pas qu’il faut se précipiter au bloc opératoire.» Mais, dans son cas, «c’était la meilleure option». L’intervention, «moins complexe que la double mastectomie», entraîne de facto une ménopause anticipée, dont les désagréments sont contre-balancés par des traitements hormonaux substitutifs (THS). Une telle opération chirurgicale, qui dure environ une heure, peut désormais se pratiquer en ambulatoire, et nécessite environ une quinzaine de jours d’arrêt de travail. Angelina Jolie explique ainsi au New York Times sa démarche d’écriture : «Je voulais que les autres femmes à risques connaissent les options», écrit l’actrice, rappelant sa promesse de donner «toutes les informations utiles», y compris sur l’intervention qu’elle vient de subir. «Je pense très fort aux femmes chez qui cet événement survient très tôt dans la vie, avant qu’elles n’aient eu des enfants. Leur situation est bien plus dure que la mienne.» Virginie BALLET
0 Comments
24 mars 2015
Un nouveau régime réduirait les risques d'Alzheimer La Parisienne.fr | Publié le 24 mars 2015, 14h13 Des chercheurs de l'université Rush à Chicago (États-Unis) ont mis au point un régime alimentaire, baptisé MIND, qui réduirait les risques d'apparition de la maladie d'Alzheimer, selon les résultats d'une étude publiée ce mois-ci dans la revue spécialisée "Alzheimer's & Dementia: The Journal of the Alzheimer's Association".Le professeur Martha Clare Morris et ses collègues ont développé le MIND (l'esprit, en anglais) en s'inspirant de deux régimes existants, le méditerranéen et le DASH, destiné à réduire l'hypertension. Ils ont appuyé leur réflexion sur les nombreuses recherches prouvant les effets à long terme de l'alimentation sur le fonctionnement du cerveau. Cette étude menée auprès de 923 personnes âgées, entre 2004 et 2013, montre que ce nouveau régime réduit le risque de maladie d'Alzheimer de 53% pour les personnes l'ayant suivi régulièrement. Bien que le régime méditerranéen et le DASH aient des effets similaires, avec respectivement 54% et 39% de réduction des risques, ils doivent être suivis scrupuleusement pour être efficaces. L'avantage du MIND est qu'il a prouvé ses effets, même chez les sujets l'ayant modérément appliqué (35% de diminution des risques). Un argument qui peut être source de motivation supplémentaire pour l'adopter, selon l'équipe de recherche. D'autant que le MIND serait plus facile à suivre que les deux autres régimes. Il se base sur deux groupes alimentaires : 10 aliments sains qui contribuent à la bonne santé du cerveau (légumes verts et autres légumes, noix, baies, haricots, graines entières, poisson, volaille, huile d'olive et vin) et 5 types d'aliments plus néfastes, comme la viande rouge, les matières grasses animales, les sucreries, les aliments frits et ceux issus des fast food. Son principe est de consommer les produits sains régulièrement sur la semaine, en proportions variables. Par exemple, légumes et noix sont nécessaires chaque jour, mais viande blanche et fruits peuvent être consommés deux fois par semaine seulement. Les baies, comme la myrtille et la fraise, sont particulièrement recommandées pour leurs effets protecteurs sur le cerveau. Les produits néfastes sont quant à eux autorisés, mais avec parcimonie (moins d'une cuillère à soupe de beurre par jour). Même si les chercheurs estiment que ces résultats doivent être confortés par d'autres recherches menées dans des populations différentes, ils considèrent ce régime efficace pour réduire l'apparition d'Alzheimer, d'autant plus s'il est suivi sur le long terme. 20 mars 2015
Vers un monde sans tabac? Le Point.fr | Publié le 20 mars 2015 à 13:03 Par Anne Jeanblanc Il faut forcer les industriels du tabac à "mettre la clé sous la porte". Le moins que l'on puisse dire est que Margaret Chan, la directrice de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), n'y va pas de main morte. S'exprimant à la conférence mondiale sur "le tabac ou la santé" à Abu Dhabi, elle s'est félicitée des mesures prises par plusieurs États, emmenés par l'Australie, visant à introduire un emballage neutre pour les cigarettes, et elle a exhorté d'autres pays à suivre cet exemple. Ces propos violents tombent à point nommé, alors que les députés français examinent les articles du projet de loi santé et notamment les dispositions portant sur la cigarette. L'OMS affirme que le tabagisme tue une personne toutes les six secondes, soit près de six millions de morts à travers la planète chaque année. Et l'organisation onusienne n'est pas optimiste pour l'avenir : selon ses prévisions, l'herbe à Nicot pourrait entraîner le décès d'un milliard de personnes au cours du XXIe siècle. Dernier chiffre : près de la moitié des fumeurs actuels décéderont d'une maladie liée au tabac. Alors certes, Margaret Chan s'attend à un combat difficile. Mais elle est prête à le mener jusqu'au bout, même si les fabricants de tabac "utilisent toutes sortes de tactiques en finançant des partis politiques et des politiciens pour qu'ils travaillent pour eux", a-t-elle récemment regretté. Paquet Neutre Malgré une baisse du nombre de fumeurs dans plusieurs pays, beaucoup reste à faire dans la lutte antitabac pour répondre au premier objectif de l'OMS, qui est d'arriver à une réduction de 30 % de la consommation d'ici 2025. En matière de prévention, Margaret Chan a affirmé que les "emballages neutres" fonctionnaient, saluant les mesures prises par l'Australie, l'Irlande et le Royaume-Uni, en dépit "des menaces (d'industriels) d'engager de longues et coûteuses procédures judiciaires". "Plus de dix pays envisagent" des mesures similaires, a-t-elle souligné citant le Burkina Faso, la Nouvelle-Zélande et ultérieurement le Chili, le Panama, la Norvège, la Turquie et évidemment la France. Car, dans l'Hexagone aussi, la cigarette est sous le feu de l'actualité. Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a proposé un certain nombre de mesures, dont ce fameux paquet de cigarettes neutre à partir de mai 2016. Elle envisage aussi d'autres pistes pour lutter contre l'exposition à la fumée de tabac comme l'interdiction de fumer en voiture en présence d'un enfant de moins de 12 ans, la prohibition de l'usage de la cigarette électronique dans certains lieux publics, ou encore l'encadrement de la publicité pour le vapotage. Toutes ces dispositions ont été adoptées en commission, mais une centaine d'amendements ont été déposés. Si la plupart des opposants au tabagisme, dont les professionnels de santé impliqués dans la lutte contre la cigarette, jugent que des efforts ont été réalisés, beaucoup ne s'estiment pas satisfaits sur un point qu'ils jugent crucial : celui du prix des paquets. Car il est désormais bien prouvé que la hausse sensible et régulière du tabac est le moyen le plus "incitatif" pour faire baisser la consommation. Mais cette mesure est bien peu populaire, a fortiori en période électorale... 9 mars 2015
Ivre sans avoir bu, un syndrome médical très sérieux L'Express.fr | Publié le 8 mars 2015 à 22:56 Après avoir mangé certains aliments comme des frites, Nick Hess est ivre alors qu'il n'a pas touché à une goutte d'alcool. La faute au trouble d'auto-brasserie dont ce Britannique souffre, et dont il n'est pas le seul. Ivre sans avoir bu de l'alcool. C'est ce qui arrive à Nick Hess lorsqu'il mange trop de frites ou des pâtes par exemple. Son cas interroge en Grande-Bretagne, la BBC qui relate l'histoire de ce Britannique de 34 ans, explique qu'il est atteint d'une maladie rare, celle de l'auto-brasserie. Pendant un an, Nick Hess raconte qu'il s'est réveillé avec des maux de tête, des douleurs à l'estomac et se rendait compte qu'il était ivre sans avoir bu. Sa femme l'a même soupçonné d'être alcoolique. Il décide alors de passer des tests médicaux, résultat: après un repas contenant beaucoup de glucides, son taux d'alcoolémie est aussi élevé que s'il avait bu sept verres de whisky. Les médecins en arrivent à la conclusion du syndrome de l'auto-brasserie. Comment fonctionne l'auto-brasserie Concrètement, cela signifie que quand Nick Hess ingurgite des aliments avec de l'amidon (pâtes, pain ou soda), la levure présente dans son estomac fermente des sucres en éthanol ce qui provoque l'ivresse. Il souffre d'une "infection causée par Saccharomyces cerevisiae, la levure de boulanger (et de bière)" expliquait Le Monde après qu'un cas semblable ne soit détecté. Anup Kanodia, le médecin qui a fait passer les tests à Nick Hess raconte qu'il avait 400% de plus de levure dans ses intestins que ce qui était attendu. "C'est le plus gros taux de levure que j'ai pu constater dans toute ma carrière, chez une personne" précise le médecin. 50 cas déclarés d'une maladie pas vraiment reconnueLe phénomène n'est pas nouveau. Barbara Cordell, chef de soins infirmiers du Panola College au Texas, a réalisé des observations sur l'un de ses patients. Autre exemple, dans les années 70 un cas semblable avait été repéré au Japon explique la BBC. Plus récemment, en 2013, c'est au Texas que le site NPR relate l'histoire d'un homme de 61 ans qui arrive aux urgences ivre, mais qui jure ne pas avoir bu. Au total, une cinquantaine de personnes ont déclaré souffrir d'auto-brasserie. Pas suffisant pour convaincre Waynes Jones, un toxicologue judiciaire, pour qui "ces gens ne peuvent pas produire assez d'alcool dans leur sang pour que cela ait une importance médicale". Il reconnaît tout de même "quelques cas exceptionnels recensés au Japon". Manger des aliments faibles en glucides pour se soigner Mais avant de convaincre les médecins, les patients aimeraient surtout trouver une solution. Pour Nick Hess, cela passe par des médicaments anti-fongiques et un régime alimentaire très faible en glucides. Une alimentation draconienne est la clef, en 1998 The Independent évoquait le phénomène et les moyens de l'éviter: "Vous ne pouvez manger que de la viande et du poisson, de la volaille et du gibier (mais pas de poulet), des légumes (sauf les pommes de terre, les tomates et le soja), des fruits (sauf les agrumes) et des noix (hormis les arachides)". Côté boisson, celles "aux fruits sans sucres ajoutés ni agrumes et du thé aux herbes et aux fruits sont tolérés. Quant aux douceurs, essayez le miel, le sirop d'érable, la saccharine et l'aspartame 1er mars 2015 5 bonnes raisons de manger du fromage de chèvre Medisite.fr | Publié le dimanche 1er mars 2015 En salade, sur des toasts... Vous adorez le fromage de chèvre ? Vous avez raison ! Pour entretenir vos os, vos muscles, prévenir certaines maladies ou encore mieux digérer, c'est un aliment idéal. Un fromage qui se digère bien Le fromage au lait de chèvre est particulièrement bien digéré par l’organisme grâce aux vitamines et aux minéraux qu’il contient. De plus, il est moins gras que les fromages au lait de vache et renferme plus d’acides gras à chaîne courte qui facilitent la digestion. Or, plus un fromage a une teneur élevée en matière grasses et plus il contient des acides gras saturés, reconnus pour augmenter le taux de cholestérol (LDL). A noter : préférez le fromage de chèvre frais au fromage raffiné car celui-ci est moins calorique donc plus facile à digérer. Plus le fromage est frais, plus il est riche en eau et plus sa concentration en matière grasse est faible. Du fromage de chèvre pour être musclé Le fromage de chèvre est une source de protéines non négligeable. Les acides aminés qu’il contient participent à l’entretien du tissu musculaire. Pour les végétariens notamment, le fromage de chèvre peut être une alternative intéressante à la viande ou au poisson. Un fromage de chèvre contient aux alentours de 20 grammes de protéines pour 100g. L’apport journalier recommandé : il varie en fonction des profils. Les sédentaires auront besoin d’un apport moindre en protéines que les sportifs. Il est généralement recommandé aux adultes de consommer 0,83 g de protéines par kg par jour et de ne pas dépasser 2 g par kg et par jour. Il contient de précieuses vitamines Consommer du fromage de chèvre c’est aussi faire le plein de vitamines A (A1), des antioxydants qui protègent des infections et des maladies, mais aussi de vitamines B. Les vitamines B1 sont bonnes pour le système nerveux, les B2 pour les tissus, les B5 pour la peau, les ongles et les cheveux. Le fromage est aussi riche en oligo-éléments. Il possède une quantité élevée de zinc et de sélénium notamment. Ces substances sont essentielles pour entretenir les défenses antioxydantes et prévenir des maladies dégénératives. A noter : le fromage de chèvre contient très peu de vitamine D voire pas du tout pour certains fromages. Cette vitamine est nécessaire pour l’absorption du calcium sur les os. Il est donc important de consommer d’autres aliments riches en vitamine D pour combler ce manque. Un fromage bon pour les os Comme pour les produits laitiers, le fromage de chèvre est riche en calcium. Ce minéral, le plus abondant du corps humain, est nécessaire à la minéralisation des os et dents. Même si les études divergent sur le sujet, on considère généralement que le calcium aide à entretenir le capital osseux, aussi bien pendant l’enfance, l’adolescence qu'à l’âge adulte. Selon les fromages, le chèvre contient de 1 à 1,2 grammes de calcium. Egalement, le fromage de chèvre est une excellente source de phosphore qui aide aussi à la minéralisation des os et agit dans le phénomène de régénérescence des tissus. L’apport journalier recommandé : pendant la croissance, la grossesse, le vieillissement ou en cas d’ostéoporose, l’apport conseillé est de 1,2g contre 1g pour un adulte sans problème spécifique. A noter : le fromage de chèvre est moins riche en calcium que d’autres fromages à pâte pressée cuite comme l’emmental, le comté ou le beaufort. Il protège la flore intestinale Comme tous les fromages, le fromage de chèvre est produit à la suite d'une fermentation du lait par des bactéries lactiques. Plusieurs études* montrent que les produits laitiers fermentés ont un effet protecteur grâce aux bactéries qui arrivent dans l’intestin. Elles agissent comme des probiotiques qui renforcent le système immunitaire. |
Archives
April 2022
Categories |