29 juillet 2015 Comment la nature fait du bien à notre santé mentale Le Point.fr | Publié le 29 juillet 2015 à 06:43 Par Sophie Bartczak Une balade de 90 minutes dans la nature impacterait positivement le cerveau, ont démontré des chercheurs. Une nouvelle bonne raison de se mettre au vert ! Connaissez-vous la vitamine G ? Non ? Pourtant, chaque jour vous y avez accès gratuitement. C'est le nom trouvé par les scientifiques pour désigner les bienfaits du contact avec la nature : « G pour green ». Depuis quelques années, un nombre croissant de chercheurs s'intéressent en effet à l'impact de la nature sur notre santé, et plusieurs recherches ont déjà montré comment le contact avec la nature améliore notre santé physique. Une des études les plus connues avait révélé que les convalescents d'un hôpital bénéficiant d'une chambre avec vue sur un parc se rétablissaient bien plus vite que les autres. D'autres recherches ont depuis établi bien d'autres impacts positifs de la nature sur notre santé physique : baisse des troubles respiratoires bien sûr, mais aussi de la pression artérielle et du cortisol, l'hormone du stress, ou encore amélioration de l'immunité. Après deux journées de promenade en forêt, les effets seraient visibles durant un mois. De quoi se mettre à l'abri des microbes pour la rentrée ! Des enfants plus concentrés Au fil des études, l'impact de la nature et des espaces verts sur notre santé mentale et nos émotions se confirme également, validant les intuitions et le bon sens populaire qui préconisent de prendre l'air pour « se changer les idées », ce qui pourrait bien nous rendre plus attentifs et performants en retour. Des scientifiques espagnols ont ainsi tout récemment montré l'impact positif des espaces verts sur la mémoire et l'attention des enfants. Le développement cognitif de plus de 2 500 enfants âgés de 6 à 10 ans a ainsi été observé à Barcelone en prenant en compte leur exposition à des espaces verts (à l'école ou près de leur domicile). Il en ressort une légère augmentation de la mémoire de travail et de l'attention des écoliers régulièrement en contact avec la nature. De précédentes études avaient également souligné le bénéfice des espaces verts sur les enfants souffrant d'hyperactivité ou de trouble déficit de l'attention (TDAH) : une marche de 20 minutes dans un parc améliore la concentration de ces enfants – avec des effets comparables aux médicaments – contrairement à une marche en ville. De même, jouer régulièrement dans des environnements verts (gazon, arbres…) entraînerait des troubles moins sévères pour ces enfants comparés à ceux qui jouent à l'intérieur ou dans des environnements bétonnés. Et à la clé une meilleure concentration et un contrôle des impulsions. Plus productifs et créatifs Des bénéfices qui pourraient intéresser de près les entreprises. L'université de Melbourne en Australie vient en effet de montrer que la simple contemplation de la nature augmente la concentration et donc la productivité au travail ! Après avoir fait visionner à 150 étudiants des images d'environnement naturel (versus des images urbaines), les scientifiques ont remarqué une augmentation significative des performances des étudiants ayant bénéficié de pauses vertes, ne serait-ce que pendant quelques secondes. Simple, gratuit et efficace. De précédentes études avaient également montré que la présence de plantes au bureau était significativement corrélée à la productivité et à la réduction des arrêts de travail ou encore qu'avoir une fenêtre donnant sur la verdure diminuait le stress des employés. Outre la productivité ou la réduction du stress, le contact avec la nature réveillerait également notre créativité. À tel point qu'une immersion en pleine nature durant quatre jours pourrait augmenter de 50 % celle-ci d'après des psychologues de l'université du Kansas aux États Unis, qui ont mené l'expérience auprès d'une trentaine de volontaires invités pour l'occasion à une randonnée dans les grands parcs américains. Prévenir la déprime Enfin, tout dernièrement, les effets anti-déprime du contact avec la nature ont été sérieusement étudiés, notamment par l'université Stanford aux États-Unis. Il en ressort que les promenades dans la nature font du bien à notre cerveau, nous rendent plus positifs et moins sujets aux ruminations, un facteur de risque important de la dépression, préservant ainsi notre santé mentale. Le résultat est visible dès la première promenade de 90 minutes. Une vingtaine de volontaires ont effectué une balade dans la campagne tandis qu'un autre groupe se promenait, durant le même laps de temps, dans un environnement urbain. Des questionnaires d'humeur avant et après la promenade ont été distribués aux participants ainsi que des scanners cérébraux. Résultat : une amélioration légère mais significative des indicateurs de santé mentale après seulement 90 minutes de marche dans la nature, moins de ruminations et une activité cérébrale moindre dans la zone du cerveau liée à ces pensées négatives. Ces premiers résultats observables sur le cerveau valident ce que les sagesses traditionnelles prônent depuis longtemps : être en contact avec la nature et la contempler est le meilleur passeport contre la morosité !
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7 juillet 2015
"Attention aux tongs !" alertent les médecins Madame.LeFigaro.fr | Publié le 30 juin 2015 Par Claire Mabrut Elles nous accompagnent tout au long de l’été depuis toujours. Nées voici des siècles dans un souci initialement pratique, aux antipodes de la mode, les tongs ont colonisé le monde. Mais elles réservent parfois de mauvaises surprises et peuvent mettre à mal nos pieds et notre dos. Symbole estival par excellence, la tong ne serait pas forcément l'ami de nos pieds : elle présenterait quelques dangers pour notre corps, à l’instar des stilettos, régulièrement critiqués par la médecine. Première attaque : une étude américaine réalisée par l’université de Miami en 2009 affirmait que la claquette pouvait abriter jusqu’à 18.000 bactéries, dont le fameux staphylocoque doré. Plus récemment, le podologue britannique Tariq Khan expliquait que les flip flops, ainsi nommées chez nos amis anglo-saxons, étaient ce qu'il y avait de pire pour nos pieds. Les raisons de sa colère ? Retenus par une simple lanière en Y, les orteils se contractent pour s’accrocher à la semelle. Résultat : à terme, ils se déforment, ressemblent à des griffes et peuvent donner naissance à des oignons disgracieux. Les tendons s'enflamment et les os fatiguent Toujours à cause de cette lanière unique posée à l’avant du pied, qui ne maintient pas la cheville, les tendons s’enflamment et les os fatiguent. La démarche, parfois aléatoire puisque le pied est laissé libre, peut quant à elle provoquer des douleurs dans les genoux, les jambes, les hanches et le dos, et modifier la posture au fil du temps. Par ailleurs, même si la tong originelle avait pour mission d’être antidérapante, confortable et anti-brûlure, le frottement au niveau de l’assise du pied peut engendrer des ampoules d’échauffement, l'apparition de ces ampoules pouvant être renforcée par la transpiration provoquée par la marche. Enfin, l’extrémité des lanières peut couper la peau si on marche trop longtemps sous un soleil de plomb. Petit conseil : comme avec les souliers neufs ou ceux qu’on porte pieds nus, on pense à talquer sa voûte plantaire. Ce haro médical sur les tongs peut-il mettre en péril ces morceaux de plastique dont le « clap ! clap ! » rythme nos vacances ? Pas sûr. Car en un peu plus de cinquante ans, elles se sont solidement installées dans le sac de plage des estivants. D'abord dans le sac des Brésiliens, puisque c'est au Brésil, en 1962, que la société Alpargatas a produit les premières tongs. Initialement spécialisée dans la fabrication de souliers de toile destinés aux ouvriers des plantations de café, la société imagine une paire de chaussures d’un minimalisme radical : une semelle robuste sur laquelle est plantée une lanière découpée en Y. Une révolution ? Oui et non. Pour concevoir ce soulier, baptisé Havaianas (« hawaïennes » en portugais), la marque s’est inspirée de la zori, ancestrale claquette asiatique, elle-même descendante d’une sandale…égyptienne. Les premiers modèles signalés par les archéologues étaient en effet constitués d’une semelle de papyrus tressé et maintenus par des lanières de cuir. On les retrouve ensuite aux pieds des belles Romaines qui, en fonction de leur classe sociale, poussent le raffinement jusqu'à troquer le papyrus contre une semelle coulée dans l’or. Les Indiens et les Perses ont eux imaginé, pour soutenir leurs pieds, des semelles sculptées dans le bois. Pour en revenir à la zori, la tong version chinoise et japonaise était surélevée par une haute semelle compensée, la bride en Y ressortant quant à elle grâce au port de la fameuse socquette fendue au pouce. Au siècle dernier, la zori devient la ghetta, une chaussure dotée d’un patin de bois atteignant dix centimètres de haut, fort appréciée des courtisanes et des geishas. Universelle, la tong apparut donc très rapidement comme un code de reconnaissance (exactement comme, plus tard, les souliers des cours royales occidentales) : « De manière générale, les chaussures révèlent le statut de ceux qui les portent, rappelle d’ailleurs Linda O’Keefe dans son ouvrage Chaussures (1). Mais les sandales ont été alternativement des symboles de prestige et de pauvreté, de chasteté et de coquetterie. » 1er juillet 2015
VIH: Cuba devient le premier pays a éliminer la transmission du sida par la mère 20minutes.fr | Publié le 1er juillet 2015 à 16:53 Cuba est devenu mardi le premier pays au monde à avoir éliminé la transmission du virus du sida (VIH) et de la syphilis de la mère à l’enfant selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une victoire majeure dans la lutte contre le VIH« Eliminer la transmission d’un virus est l’un des plus grands accomplissements en matière de santé publique », a déclaré dans un communiqué la Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. « C’est une victoire majeure dans notre longue lutte contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et les infections transmises sexuellement, ainsi qu’un pas important vers l’objectif d’une génération sans sida », s’est-elle réjouie. Ce succès de Cuba « montre qu’un accès universel à une couverture médicale et aux soins est possible et est en fait la clé du succès même contre des défis aussi immenses que le sida », a souligné quant à elle la Dr Carissa Etienne, directrice de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), lors d’une conférence de presse. La trithérapie antirétrovale diminue le risque de façon significativeSelon l’OMS, environ 1,4 million de femmes infectées par le VIH tombent enceintes chaque année dans le monde, dont la plupart dans les pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne. Sans traitement avec des antirétroviraux, elles ont de 15 à 45 % de risques de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou en donnant le sein. Cependant, ce risque disparait quasiment, tombant à un peu plus de 1 %, si la mère prend des antirétroviraux pendant la grossesse ainsi que l’enfant juste après sa naissance. Le nombre d’enfants qui naissent séropositifs annuellement a été presque divisé par deux depuis 2009 en passant de 400.000 cette année-là à 240.000 en 2013. D’après Michel Sidibé, directeur général de l’Onusida, programme commun des Nations Unies sur le Sida, cette élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant « prouve qu’il est possible de mettre fin à la pandémie de sida ». Mais le combat continue car l’objectif actuel est d’avoir de moins de 40.000 enfants infectés annuellement par le VIH par leur mere. |
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