14 janvier 2016
Bonnes résolutions : en 2016, bien dans son assiette ! Le Point.fr | Publié le 14 janvier 2016 Par Marie Christine Morosi La betterave Cultivée depuis l'Antiquité, cette racine sucrée est une grande amie de notre foie. Crue ou cuite, râpée ou mixée en jus ou en purée, elle peut tout se permettre. Les amateurs de curiosités végétales l'apprécieront aussi blanche, jaune ou marbrée de rose, pour varier ses effets dans l'assiette. Accords gourmands : cassis, panais, sarrasin, graines de courge grilles La papaye Avec sa pulpe rose-orange et ultravitaminée, elle renforce les défenses immunitaires et lutte contre le vieillissement. Ses graines noires, un peu poivrées, peuvent aussi relever une vinaigrette. Accords gourmands : chou rouge, carotte, mangue Le chou kale C'est la vedette de la saison. Avec ses longues feuilles frisées, cette variété ancienne de chou sauvage ne détrône pas pour autant le chou vert pommé, les bouquets du brocoli, ni ceux du chou-fleur. Cru ou cuit, il s'invite émincé en salade, en soupe et en jus mixé. Accords gourmands : épinards, concombre, ananas, pomme La lentille Cette légumineuse répertoriée parmi les premières cultures connues a plus que jamais la cote tant pour ses ressources en fer et en magnésium que pour ses nouvelles et séduisantes couleurs. Aux côtés de la lentille verte du Puy, on la découvre désormais corail, rouge ou rose de champagne. Le jumelage de ses protéines et acides aminés avec ceux de céréales reste l'un des meilleurs substituts aux protéines animales. Accords gourmands : cresson, céleri-rave, noisettes, carotte L'avocat Originaire du Mexique, qui en est le premier pays producteur, l'avocat prospère sur tous les continents. Son succès tient non seulement à ses qualités gustatives, mais aussi à ses propriétés antioxydantes, dont il est un champion. Moins calorique qu'on ne le croit (138 kcal pour 100 g) mais riche en potassium et pauvre en sodium, il favorise l'élimination des toxines. Accords gourmands : radis noir, concombre, fèves, citron vert Le quinoa Conquis par cette petite graine sans gluten, le professeur Jean-Philippe Derenne vient de lui consacrer une somme de 600 pages, dont 200 recettes, Tout savoir sur le quinoa (Fayard). Accords gourmands : potimarron, raisins secs, endive Et aussi... Le céleri : rave ou en branches, riche en vitamines, en minéraux et en fibres, c'est l'un des indémodables légumes détox. Le fenouil : son bulbe dodu anisé, riche en vitamines C et E, favorise la digestion. Il s'invite sans complexe au menu, cru ou cuit. L'oxalys : tout comme le pourpier et l'ail des ours, cette petite oseille sauvage est de plus en plus appréciée pour aciduler les plats. Les graines : riches en oméga 3, les graines d'amarante, de sarrasin, de millet, de chanvre font partie des conquérantes. La grenade : ses grains, croquants et juteux, relèvent d'une touche sanguine le chou-fleur, la roquette, la mâche ou le riz. L'ananas : Fruit détox par excellence, il facilite la digestion. À associer sans complexe et sans modération au kiwi et au raisin.
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13 janvier 2016
Autisme : un "faux pli" dans le cerveau ? Le Point.fr | Publié le 13 janvier 2016 | 06:38 Par Anne Jean Blanc Un marqueur cérébral spécifique de l'autisme a-t-il – enfin – été découvert ? La publication, mardi 12 janvier, dans la revue Biological Psychiatry: Cognitive Neuroscience and Neuroimaging, de chercheurs du CNRS, d'Aix-Marseille université et de l'AP-HM suscite bien des espoirs. Ils annoncent, en effet, avoir identifié un tel marqueur, détectable par IRM et présent dès l'âge de deux ans. Cette découverte pourrait faciliter le diagnostic et la prise en charge précoce des patients. Quant à l'étude elle-même, elle a aussi permis de montrer que, contrairement à une idée profondément ancrée, le plissement du cortex, de « l'écorce cérébrale », n'est pas terminé à la naissance. Certains sillons (les plus superficiels) continuent à se creuser avec l'âge, chez les enfants atteints d'autisme comme chez les autres. « Les troubles du spectre autistique sont un ensemble de troubles neurodéveloppementaux (autisme typique, syndrome d'Asperger ou encore trouble envahissant du développement non spécifié) qui affectent principalement les relations sociales et la communication », rappelle le communiqué du CNRS. Ils sont associés à un développement anormal du cerveau. Selon les données les plus récentes en neuro-imagerie, il existe alors des anomalies dans le plissement du cortex cérébral (la formation des circonvolutions à la surface du cerveau). Mais il a été jusqu'à présent impossible de mettre en évidence des marqueurs spécifiques de chacune de ces troubles, et notamment de l'autisme typique. Un biomarqueur susceptible d'aider à des prises en charge plus précocesTout pourrait changer grâce aux travaux de chercheurs de l'Institut de neurosciences de la Timone. Ils se sont intéressés à un nouveau marqueur géométrique, appelé « sulcal pit ». Il s'agit du point le plus profond de chaque sillon du cortex cérébral. « C'est à partir de ces points que se développent les plis présents à la surface du cerveau. Ils sont donc mis en place très tôt au cours du développement, probablement sous influence génétique, ce qui en fait des indicateurs adaptés aux comparaisons entre individus », précise le communiqué. L'équipe a donc réalisé des IRM pour mesurer ces fameux « sulcal pits » chez 102 garçons âgés de 2 à 10 ans et classés en trois groupes (enfants atteints d'autisme typique, atteints de trouble envahissant du développement non spécifié et sans troubles). Ils ont ainsi découvert que, dans l'aire de Broca (une région impliquée dans le langage et la communication), la profondeur maximale d'un sillon était moins importante chez les jeunes atteints d'autisme que chez les autres. Qui plus est, « cette atrophie très localisée est corrélée aux performances de communication chez le groupe d'enfant autistes : plus le sulcal pit est profond, plus les compétences en termes de production de langage sont limitées. » Cette anomalie pourrait donc constituer un biomarqueur de l'autisme, susceptible d'aider à un diagnostic et à des prises en charge plus précoces. Il ne faut pas oublier que, à l'heure actuelle, cette pathologie n'est diagnostiquée que sur la base de signes cliniques, à partir de l'observation des enfants et d'entretiens avec leurs parents et le « verdict » ne tombe que vers l'âge de 4 ans et demi, en moyenne, en France. De précieuses années pourraient donc être gagnées. 13 janvier 2016
Découverte d'une enzyme contre l'excès de sucre, une possible arme anti-diabète France TV Info.fr avec AFP | Publié le 11 janvier 2016 | 22:16 La découverte d'une enzyme qui neutralise les effets toxiques des excès de sucre dans l'organisme en régulant l'utilisation du glucose et des lipides par différents organes pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre le diabète et l'obésité. Cet enzyme, appelée glycérol-3-phosphate-phosphatase (G3PP) dont on ignorait jusqu'alors l'existence dans les cellules des mammifères, joue un rôle clé pour éliminer les effets d'un excès de sucre, expliquent ces chercheurs dont les travaux sont dirigés par Marc Prentki et Murthy Madiraju du Centre de recherche du centre hospitalier de l'université de Montréal (Canada). Cette avancée est publiée lundi dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (article en anglais). Lorsque le glucose est anormalement élevé dans l'organisme, le glycérol-3-phosphate dérivé du glucose atteint des taux excessifs dans les cellules ce qui peut provoquer des dommages aux tissus. "Nous avons constaté que la G3PP peut dégrader une grande partie de ce glycérol-3-phosphate en excès et le détourner de la cellule, de sorte que les cellules bêta pancréatiques productrices d'insuline et les divers organes sont protégés des effets toxiques d'un niveau élevé de glucose", explique Marc Prentki, professeur à l'Université de Montréal. Le glucose et les acides gras sont les principaux nutriments des cellules des mammifères. Obésité, diabète adulte et pathologie cardiovasculaires en cas de dérèglements Leur utilisation dans les cellules régule de nombreux processus physiologiques comme la sécrétion d'insuline par le pancréas, de glucose dans le foie, le stockage des lipides dans les tissus adipeux et le métabolisme des nutriments pour produire de l'énergie. Un dérèglement de ces processus provoque l'obésité, du diabète adulte (type 2) et des pathologie cardiovasculaires. L'insuline est une hormone clé produite par les cellules du pancréas pour réguler l'utilisation du glucose et des lipides. Si ces cellules sont exposées à trop de glucose et d'acides gras, les mêmes nutriments deviennent toxiques et les altèrent, provoquant leur dysfonctionnement et le diabète. L'enzyme G3PP est de ce fait essentielle au bon fonctionnement du métabolisme en étant nécessaire à la fois pour la production d'énergie et la formation des lipides, soulignent ces scientifiques. Les résultats de ces travaux offrent une nouvelle cible thérapeutique potentielle contre l'obésité, le diabète et le syndrome métabolique, estiment ces chercheurs. Pour cela ils s'efforcent de trouver "de petites molécules capables d'activer l'enzyme G3PP", ce qui en cas de succès et après des tests concluants sur des animaux, constitueraient une classe entièrement nouvelle de traitement contre le diabète et l'obésité. |
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April 2022
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