26 mai 2015
Haïti - Deux bébés nés siamois séparés à l’Hôpital universitaire de Mirebalais Le Nouvelliste.com | Publié le 22 octobre 2015 L’ambiance est comme à l’accoutumée dans les parages de l’Hôpital universitaire de Mirebalais, un site de Zanmi Lasante. Dehors, en face de l’HUM, l’atmosphère est partagée entre, notamment le va-et-vient des chauffeurs de taxis motos et le bourdonnement des marchands de fritures, de restauration rapide. Tandis qu’à l’intérieur, dans la grande salle d’attente ou devant les différents services, des patients attendent placidement de voir leurs médecins. Cependant, ce qui va se passer à la salle d’opération de cette jeune institution sanitaire possédant des équipements de dernier cri n’a rien d’habituel dans l’histoire de la médecine en Haïti. Deux fillettes, partageant le même foie et une bonne partie de leur corps, au niveau de l’abdomen, vont être séparées, six mois après leur naissance. Il était 9 h 58 lorsqu’on a introduit les deux fillettes siamoises dans la salle d’opération. A leur chevet, plus d’une vingtaine de spécialistes venus de différents hôpitaux du pays et des Etats-Unis, dont les Centres Gheskio, l’hôpital Bernard Mews, Children’s Hospital de Los Angeles, Florida Hospital, Cornell Weil Hospital, Children’s Hospital de Oakland et Boston Children. Mais l’équipe au complet mobilisée pour l’événement est composée de plus d’une quarantaine de membres partagée, entre autres, entre des chirurgiens, des pédiatres, des chirurgiens pédiatres, des plasticiens, des anesthésistes, des psychiatres et des infirmières. Dans une salle adjacente, Manoucheka et David Bernard, les parents, assistés d’une psychiatre, retiennent leur respiration. L’inquiétude est au rendez-vous. Manoucheka, (cette mère qui avait enfanté une triplée, dont deux siamoises, le 24 novembres 2014 dans le même hôpital), le sanglot dans la voix, n’arrive presque pas à exprimer ses sentiments. De ses mains, elle essaie vainement de stopper des larmes qui dégoulinent sur son visage. « C’est un moment vraiment tragique pour nous, confie David Bernard, le père des enfants. C’est dur mais nous ne pouvons qu’accepter cette opération pour le bien de nos enfants », explique David, visiblement optimiste. Tandis qu’à l’étage, une quarantaine de résidents et d’employés de l’institution assistent à l’opération dans une grande salle de réunion via deux grands écrans. Un journaliste du CBS, le Dr Lapook, a fait le déplacement pour l’événement. 13 h 15. C’est le moment tant attendu de l’opération. Les médecins commencent à séparer les bébés. Depuis les grands écrans, on pouvait voir les chirurgiens, munis de bistouris, entre autres instruments, séparer avec minutie la peau, l’épiderme puis le foie des bébés. Ensuite, avec leurs mains gantées, ils séparent les intestins, …, et font en sorte que chaque corps ait tous ses organes. Dans moins de deux heures plus tard, l’incision a déjà pris fin. On met chaque enfant sur un lit séparément et l’équipe se divise en deux groupes pour les coudre. 4 h 44, les médecins s’applaudissent, se donnent des accolades. Signe que tout s’est très bien passé. C’est la fin de l’opération des siamoises qui a débuté à 8h a.m. Lorsqu’on a annoncé la bonne nouvelle à Manoucheka Bernard, un large sourire se dessine sur son visage. Soudain, ses larmes de tristesse se muent en joie. Lui et son mari en profitent pour remercier les personnes et les institutions qui ont contribué à la réussite de l’opération de séparation de leurs deux bébés siamois. « L'opération est réussie à 100 %. Les fillettes sont actuellement en soins intensifs et dans 8 à 10 jours nous pourrons les remettre à leurs parents, s’il n’y a pas de complication », déclare, quelques minutes après, le Dr Mac Lee Jean Louis, chef de service du département de chirurgie de l’HUM, aux deux médias déplacés pour l’événement à la demande des parents. Il a en outre affirmé que les bébés sont placés en conditions pour que l’étape postopératoire soit également un succès. En ce qui a trait à la batterie de spécialistes déployés pour l’événement, le Dr Jean Louis fait savoir que, vu que c’est la première fois qu’ils réalisent une telle opération, ils étaient obligés de faire appel à d’autres spécialistes haïtiens et étrangers. « Seuls, ajoute-t-il, nous n'aurions pas pu la faire. De plus, pour faire une opération pareille, on doit en avoir l’habitude. Même aux Etats-Unis, c’est généralement les mêmes équipes qui les réalisent. On intègre parfois des chirurgiens pour assurer la relève », a expliqué celui qui a travaillé pendant 30 ans aux Etats-Unis comme chirurgien avant d’assumer la responsabilité du département de chirurgie à l’HUM. Une opération soigneusement préparée et planifiée Selon les Dr Bitar de Bernard Mews, les préparations de l’opération ne commencent pas le jour de l’événement. « C’est une expérience que nous vivons depuis six mois…, poursuivent-ils. Nous y avons participé parce qu’en fin de compte, un seul chirurgien ne peut pas faire ce type d’opération, qui exige en outre plusieurs spécialités », soulignent les jumeaux chirurgiens, qui souhaitent la continuité de ce partenariat, ainsi qu’un budget beaucoup plus adapté aux besoins du système de santé du pays. Par ailleurs, le Dr Millien Christophe, chef de service d’obstétrique et de gynécologie à l’HUM, a fait savoir que le service de pédiatrie de l’HUM a assuré complètement la prise en charge des bébés six mois après leur naissance, notant que tout a été gratuit pour leurs parents depuis le premier jour où ils sont venus à l’hôpital. « Nous avons maintenu la mère à l’hôpital pour pouvoir suivre les enfants, affirme le Dr Christohe. Nous leur avons ensuite loué un appartement pour se loger parce qu’ils viennent de Port-au-Prince… » De son côté, le chirurgien pédiatre Henri Ford, responsable d’un hôpital pour enfants à Los Angeles, indique que les préparations pour cette opération ont commencé en septembre 2014, date à laquelle l’HUM l’avait contacté pour l’opération, bien avant l’accouchement (par césarienne). Il explique avoir fait plusieurs voyages dans le pays pour suivre les bébés et planifier l’opération, profitant de chaque occasion pour partager sa connaissance avec les jeunes chirurgiens du pays. Selon le Dr Ford, qui a assuré le leadership de l’opération, pour transférer les enfants à Los Angeles, où il travaille, en vue de les opérer, cela coûterait près de 500 000 dollars américains. Une somme qui serait très difficile à mobiliser pour l’hôpital, encore plus pour les parents, fait-il remarquer. « C’est pourquoi j’ai travaillé avec les responsables de l’HUM pour voir dans quelle mesure nous pouvions la faire ici même. » « J’étais sous pression, a en outre confié Henri Ford, qui affirme avoir quitté le pays avant l’âge de 14 ans pour aller vivre aux Etats-Unis. Malgré mon experience, j’avais vraiment peur, pensant à comment les gens allaient critiquer cette décision au cas où cela tournait mal. Mais grâce à Dieu, cela a valu la peine. L’opération s'est passée d’une façon spectaculaire et miraculeuse. Je ne peux pas vous dire combien je suis content de voir les bébés dormir dans des berceaux séparés pour la première fois de leur vie. C’est une victoire non seulement pour les enfants et leurs parents, mais aussi pour l’HUM et pour le peuple haïtien parce que je sais que tout le monde se réjouit de ce qu'une opération aussi formidable puisse être réalisée dans notre pays… », a longuement expliqué le chirurgien pédiatre, qui croit que les Haïtiens de la diaspora doivent s’impliquer davantage dans le développement du pays.
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21 mai 2015 Voici comment prévenir le cancer du sein La Lettre du Professeur Joyeux | [email protected] Prévenir n'importe quelle localisation cancéreuse n'est possible que si on en connaît toutes les causes. C'est vrai pour le cancer du sein. Cette localisation cancéreuse touchera en France, rien que cette année, près de 60 000 femmes en plus – malheureusement de plus en plus jeunes. Le cancer du sein est responsable de 11 500 décès par an. Même si nous savons bien traiter et guérir le cancer du sein, mieux vaut l'éviter, car les traitements sont lourds. Il s'agit de la chirurgie totalement ou partiellement mutilante au niveau du sein, de la radiothérapie sur la paroi thoracique et souvent l'aisselle. Il y a aussi des chimiothérapies de première, puis deuxième, troisième et « énième » ligne, responsables d'alopécie (perte de cheveux) et de nombreuses autres complications : problèmes cutanés (peau) ou perte de sensibilité aux extrémités des membres. Ces complications peuvent persister définitivement, sans parler de la stérilité souvent irréversible même chez des femmes jeunes. En plus, ce qu'on ne dit pas aux femmes, c'est que la guérison définitive du cancer du sein ne peut être signée que 27 ans après les premiers traitements. Entre temps, une récidive est toujours possible, mais elle est évitable si l'on élimine les causes premières, qu'il est donc capital d'identifier. Pour cela il faut bien les connaître, les reconnaître et les faire découvrir à chaque femme atteinte afin qu'elle en tienne le plus grand compte pour éviter au maximum une récidive. Les causes du cancer du sein sont multiples et parfaitement identifiées. Elles se surajoutent et leur importance varie d'une femme à l'autre selon la durée d'exposition à telle ou telle cause. Voici les principaux risques : 1. Risque génétiqueLe risque génétique n'est présent que chez 5 à maximum 8 % des femmes atteintes de cancer du sein. Deux gènes sont en cause : BRCA 1 et BRCA 2. BR est le sigle qui signifie BREAST, en anglais SEIN ; CA est le sigle du mot CANCER. Le premier gène, BRCA 1, augmente de 80 % les risques d'avoir un cancer du sein entre 20 et 80 ans, d'autant plus que les autres risques sont associés, d'où l'importance de les connaître. BRCA 2 augmente les risques de cancer du sein de moitié par rapport au précédent et en plus augmente les risques de cancer des ovaires de façon significative. 2. Risque causé par les hormones artificielles (pilule)Les hormones de la pilule contraceptive, quelle que soit leur génération, sont reconnues officiellement comme cancérigènes. Mais les laboratoires pharmaceutiques – qui ont trop à y gagner – ne le disent pas et formatent les médecins, spécialistes comme généralistes, dans le but de les tranquilliser. Les risques sont minimes, leur disent-ils, comparés aux avantages. C'est faux, et cela d'autant plus qu'existent des alternatives qui évidemment rapportent moins d'argent et sont de ce fait le plus souvent ridiculisées ou considérées comme inefficaces. Les informations diffusées auprès du grand public sont encore plus mensongères. On lui dit et on lui répète sans cesse que la pilule contraceptive est sans danger. On lui parle même – suprême mensonge – de protection contre le cancer que craignent de plus en plus et à juste raison toutes les femmes. Plus les femmes ont peur, plus on les tranquillise en passant très largement par les journaux spécialisés, relayés fortement par les journaux pour le grand public. Ces informations fausses atteignent le milieu scolaire. Les livres de Science de la Vie et de la Terre en sont remplis. Professeurs, éducateurs, infirmières et même les parents – les mères évidemment – ne savent la vérité que lorsqu'elles ont été touchées elles-mêmes par cette localisation cancéreuse. Trop tard ! Ces informations fausses sont aussi largement diffusées dans les magazines people. L'objectif des laboratoires pharmaceutiques est que les jeunes filles commencent tôt et consomment longtemps. Leurs campagnes publicitaires marchent très bien, et sont reprises par les agences de l'Etat indirectement sponsorisées. Les informations scientifiques sur ce sujet sont intégralement présentes dans notre livre « La pilule contraceptive – Dangers et Alternatives » écrit avec Dominique Vialard, journaliste scientifique de haut niveau. Il est à noter qu'aucun journal scientifique ou grand public à vocation médicale et de santé n'a osé parler de ce livre. Le sujet est trop dangereux. Ces journaux risqueraient de perdre de nombreuses pages de publicité, celles des laboratoires pharmaceutiques qui les font vivre, sans lesquelles ils mettraient la clé sous la porte. Avez-vous remarqué que la pilule Diane 35 a été d'abord retirée en France, face au scandale de santé et, quelques mois plus tard, elle revient avec l'accord de l'Europe ?! Soulignons aussi qu'autour et après la ménopause, ce sont les THS (Traitement Hormonal Substitutif) ou THM (Traitement Hormonal de la Ménopause) qui augmentent le plus les risques de cancer du sein – jusqu'à 30 % , surtout quand ils sont prescrits jusqu'à 60 ans. Au moins pendant 10 ans, dit la publicité et répètent certains confrères médecins, très liés directement ou plus astucieusement indirectement aux labos. Ils font croire à un rajeunissement rêvé par toutes les femmes et même à la protection ou à la détection précoce du cancer du sein pour un meilleur pronostic. L'argumentaire est très bien monté, mais il est faux. Ces THS et/ou THM pourraient être remplacés, sans aggraver le trou gigantesque de la Sécurité sociale, par le changement des habitudes alimentaires et une simple phytothérapie bien adaptée au cas par cas. 3. Risque causé par les excès alimentairesLe troisième facteur de risques concerne les excès alimentaires, responsables de surpoids et de gras qui se stocke dans les glandes mammaires. Le gras dans les seins est en effet authentiquement cancérigène. Ce gras provient des sucres en excès, du gras caché dans les viandes animales et les produits laitiers qui contiennent encore trop de facteurs de croissance. 4. Risque causé par le tabac et les droguesLe quatrième facteur est lié directement au tabagisme et à toutes les drogues, de plus en plus consommées par les jeunes filles à l'âge scolaire. Le tabagisme est catastrophique chez les femmes, qui ont une capacité respiratoire de 30 à 50 % inférieure à celle des hommes et fument autant qu'eux. Le haschich qui se répand partout dans les lycées et jusque dans les collèges fait des ravages. Pas question de dire aux jeunes que la teneur en THC (TétraHydroCannabinol, la molécule toxique) est concentrée jusqu'à 20 à 30 % pour les rendre addicts plus vite. On leur laisse croire qu'il faut faire ses expériences et qu'il s'agit d'une plante verte, donc très écologique. Tabac et drogues ont toutes sans exception des effets immuno-dépresseurs qui ne peuvent que préparer le corps à des catastrophes ultérieures, quand elles vont s'associer aux autres facteurs de risques. 5. Risque causé par le stress chroniqueLe cinquième concerne les stress chroniques, beaucoup plus importants à prendre en considération que les chocs psychologiques auxquels nous sommes tous plus ou moins soumis : perte d'un être cher, éclatement familial, traumatismes de toute nature, burn-out… C'est un risque important, mais un risque parmi d'autres (le cinquième). Je le précise car nombre de psychologues peu compétents en cancérologie diffusent l'idée que les stress chroniques ou aigus sont quasiment seuls responsables des cancers du sein. Ces informations sont d'ailleurs régulièrement reprises, plutôt de manière indirecte, par les laboratoires pharmaceutiques, ce qui leur permet de se déculpabiliser à bon compte et de continuer d'inonder la planète de leur contraception chimique cancérigène. Si les femmes savaient! 6. Autres risques Les autres risques sont :
Remplir ce questionnaire demande moins de 10 minutes et permet à toute femme de savoir où elle en est et quels sont les efforts qu'elle doit réaliser pour réduire sans tarder ses propres risques. Ce test est évidemment renouvelable autant de fois que nécessaire et toujours gratuitement. 14 mai 2015
Cuba dispose d'un vaccin contre le cancer des poumons 5minutes.rtl.lu | Publié le 13 mai 2015 à 10:56 La levée du blocus sur Cuba pourrait très vite bénéficier aux citoyens américains qui devraient avoir accès à ce vaccin très bientôt. Vous avez peut-être déjà entendu parler du Cimavax, le vaccin contre le cancer des poumons introduit en 2011 à Cuba. Si ce n'est pas le cas sachez que ce vaccin est gratuit pour les citoyens cubains. Incroyable n'est-ce-pas? De plus, il ne coûte qu'un malheureux dollar par injection à l'Etat cubain. Sachant que le cancer des poumons est le cancer le plus meurtrier aux Etats-Unis, le Cimavax est logiquement très convoité. En avril, le Roswell Park Cancer Center of Buffalo de New York aurait même signé un accord avec le Cuba's Center for Molecular Immunology (CIM) pour le développer sur le territoire américain. Bien que le Civamax ne soit pas un remède miracle, il permet de stopper la croissance des tumeurs et de freiner les métastases. Les patients ayant reçu ce traitement vivraient en moyenne 4 à 6 mois de plus et leur qualité de vie serait bien meilleure que ceux qui n'y ont pas eu accès. C'est pourquoi le PDG du Roswell Park Cancer Center of Buffalo, Candace Johnson, s'est montré très enthousiaste à l'idée de pouvoir "évaluer un tel vaccin". Et ce n'est pas tout, Cuba serait déjà parvenu à développer un second vaccin du nom de Racotumomab qui montrerait, lui aussi, de très bons résultats. Cette nouvelle coopération cubano-américaine pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements qui, avec un peu de chance, pourraient solutionner le problème une bonne fois pour toute. Pour l'instant, on ne peut qu'espérer. |
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April 2022
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