31 décembre 2020
2020 … Quelle année ! Retour sur une année très particulière Par la Rédaction du Blog d'Edwidge- Tout avait pourtant bien commencé : le 31 décembre 2019, on s'est souhaité comme d'habitude « Bonne année ! » et « Bonne santé ! ». Capricieuse, 2020 en a décidé autrement. Au passage à la nouvelle année pourtant, le nouveau coronavirus est déjà là. Il avance à bas bruit dans la ville de Wuhan en Chine. En janvier, après qu'il a fait ses premiers morts, on regarde de loin ce « mystérieux virus chinois », sans se douter qu'en à peine deux mois et demi, il va se propager et forcer la plupart des pays du monde à se mettre sur pause en se confinant. Le Covid-19, c'est bien évidemment le fil rouge de 2020 – et ce sera sûrement celui de 2021. Un virus qui a bouleversé nos modes de vie et qui a fait de 2020 l'année où l'on a masqué nos visages, supporté que des écouvillons soient désagréablement enfoncés dans nos narines, renoncé aux embrassades avec nos proches, dû faire une croix, provisoirement, sur nos sorties au restaurant, au bar, au théâtre, au cinéma, aux soirées dansantes… Qui parmi nous avait entendu parler de « confinement », de « gestes barrières » et de « distanciation sociale » il y a tout juste un an ? Aujourd’hui, ces expressions font partie de notre quotidien, tandis que les conséquences de la pandémie de COVID-19 sont devenues omniprésentes dans nos vies… Pour beaucoup d’entre nous, dans beaucoup de secteurs, 2020 aura été une année très particulière, avec des situations inédites tant sur le plan humain que professionnel et personnel. Pour ma part, j’ai vécu cette année comme un rêve, dans une bulle. Confinée et travaillant à distance chez moi depuis mars dernier, j’ai maîtrisé cette expérience comme une vraie traversée du désert au cours de laquelle j’ai connu une période d’intense introspection, qui m’a permis d’identifier et de confirmer un certain nombre de priorités et de points saillants dans ma vie – qui vont éventuellement me pousser à prendre certaines décisions de vie que j’avais minimisées ou reportées jusque-là. Revenons sur cette année toute particulière et ses conséquences économiques, sociales mondiales. La pandémie qui sévit depuis un an a frappé de plein fouet les populations déjà pauvres et vulnérables, menaçant de pousser dans la pauvreté des millions d’individus supplémentaires. Ainsi la COVID-19 aura entraîné cette année entre 88 et 115 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté, selon les différents scénarios élaborés par la Banque mondiale. La majorité des nouveaux pauvres vivront en Asie du Sud, l’Afrique subsaharienne venant juste après. Les mesures drastiques adoptées dans le but d’endiguer la propagation du virus et d’atténuer les pressions sur des systèmes sanitaires déjà sous tension et fragiles ont eu de très graves conséquences sur la croissance économique. Selon l’édition semestrielle des Perspectives économiques mondiales parue au mois de juin, « la COVID-19 a engendré une crise planétaire à nulle autre pareille — une crise sanitaire mondiale qui, en plus d’un bilan humain extrêmement lourd, est à l’origine de la pire récession mondiale depuis la Seconde Guerre ». L’année 2020 sera ainsi marquée par une contraction de l’économie mondiale et des revenus par habitant, ce qui fera basculer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté. Depuis plusieurs décennies, les transferts d’argent –effectués par les travailleurs émigrés vers leur pays d’origine – jouent un rôle important dans la réduction de la pauvreté et dans le dynamisme de la croissance économique. Il y a encore un an, ces flux étaient équivalents aux montants de l’investissement direct étranger et de l’aide publique au développement. Mais la pandémie de COVID-19 a porté un coup dur aux remises migratoires, qui devraient chuter de 14% d’ici à la fin de l’année 2021, selon des prévisions légèrement meilleures que les estimations initiales, mais qui ne doivent pas occulter le fait qu’il s’agit là d’un recul historique. Toutes les régions sont concernées, le repli étant particulièrement marqué en Europe et Asie centrale. Les finances des micro et petites et moyennes entreprises dans le monde en développement, en particulier, sont mises à rude épreuve : plus de la moitié d'entre elles ont des arriérés ou seront confrontées à des retards de paiement à court terme. Afin de mieux cerner l’impact de la COVID-19 sur les entreprises et la manière dont elles y font face, la Banque mondiale et ses partenaires ont procédé à des enquêtes rapides auprès des entreprises, en collaboration avec les pouvoirs publics des pays concernés. Les données collectées entre mai et août sont encourageantes : un grand nombre de ces entreprises seront efforcées de garder leurs employés avec l’espoir de surmonter ensemble la crise. La baisse des revenus des ménages, qu’elle résulte de la perte d’un emploi, du tarissement des remises migratoires ou des multiples autres facteurs liés à la pandémie, mettra durablement en danger le capital humain. Les familles devront se résoudre à des compromis et des sacrifices qui risquent de nuire à la santé et à l’éducation de toute une génération. Les effets de la pandémie sur l’éducation risquent de se ressentir pendant plusieurs décennies, car au-delà du recul des acquis scolaires à court terme, ce sont les perspectives économiques à long terme de toute une génération de jeunes qui sont en jeu. Une génération qui, en raison des pertes d’apprentissage et de la hausse des décrochages scolaires, pourrait voir ses revenus tout au long de la vie amputés d’un montant estimé à 10 000 milliards de dollars, soit l’équivalent de 10 % du PIB mondial. Concrètement, ce sont 72 millions d'enfants supplémentaires qui ne maîtriseront pas la lecture à la fin du cycle primaire. Alors que la situation économique confronte les familles à des choix financiers difficiles, les taux d’abandon scolaire suscitent une inquiétude grandissante. Interrogé sur ce sujet, le directeur mondial du pôle Éducation de la Banque mondiale s’est dit particulièrement préoccupé par la situation des élèves du secondaire et du supérieur. « Beaucoup de jeunes ne réintégreront pas le système en raison de l’immense choc économique qui s’annonce, faute de moyens suffisants dans les familles, et certains seront contraints d’aller travailler », a expliqué Jaime Saavedra. Pour d’autres, déjà au bord du décrochage, la pandémie va précipiter l’abandon des études, a-t-il poursuivi. Soucieux de limiter ces dommages et de soutenir la poursuite des apprentissages pendant la crise, les pays s'attellent à développer les possibilités d'enseignement à distance. Mais les résultats sont mitigés, du fait d’obstacles considérables, dont en premier lieu le manque d'accès à une connexion internet haut débit de qualité. La situation aux États-Unis Ce point du globe, le pays le plus durement frappé par la pandémie avec au 31 décembre près de 20 millions de cas et 341,000 décès, a connu une année des plus tumultueuse accentuée par des émeutes raciales et une élection présidentielle sous haute tension, dans un contexte sanitaire et politique fracturé et des plus stressant. Le 25 mai à Minneapolis, George Floyd un Afro américain est tué par un policier lors de son arrestation. Maintenu au sol par le genou du policier appuyé sur son cou, il hurle à plusieurs reprises qu'il ne peut plus respirer (« I can't breathe »). Filmée par des passants, l'arrestation à l'issue tragique de cet Afro-Américain relance les débats sur le racisme dans la police américaine. Pendant plusieurs semaines, des dizaines de manifestations ont lieu dans toutes les grandes villes du pays, ainsi que des émeutes comme celles du 28 mai à Minneapolis. Le 3 novembre, c'est une Amérique plus divisée que jamais qui se rend aux urnes pour élire son président. D'un côté, les partisans du démocrate Joe Biden, qui rêvent d'en finir avec l'ère Donald Trump. De l'autre, ceux du président républicain sortant, qui souhaitent le voir rester au pouvoir quatre ans de plus. Les résultats sont tellement serrés dans certains États qu'il faut attendre plusieurs jours avant de pouvoir proclamer un gagnant, d'autant que le camp Trump a lancé plusieurs recours en justice pour faire annuler des bulletins reçus par correspondance, généralisés en raison de la pandémie, et bien souvent à l'avantage de son adversaire. La victoire du démocrate est actée le 7 novembre et célébrée par ses supporteurs. Après son investiture le 20 janvier 2021, Joe Biden aura la lourde tâche d'essayer de réconcilier ces deux camps que tout oppose, et de relever un pays durement frappé par la pandémie. Dans ce contexte surréaliste, unique dans l’histoire des États-Unis où un président sortant qui a clairement et de manière non équivoque perdu une élection, persiste après près de deux mois à la contester et à tout mettre en œuvre pour « renverser » les résultats entérinés par toutes les instances officielles - souhaitant dans les faits donner un coup d’état - un sénateur républicain a annoncé ce mercredi 30 décembre qu’il ferait objection à la certification par le Congrès américain du résultat de l’élection présidentielle le 6 janvier prochain, ce qui va légèrement retarder la confirmation de la victoire de Joe Biden sur Donald Trump. Sans pour autant l’empêcher. La Chambre et le Sénat doivent se réunir le 6 janvier pour certifier ces résultats, une procédure qui relève d’ordinaire d’une simple formalité. Le vice-président Mike Pence présidera la séance. Mais si un sénateur et un membre de la Chambre des représentants font objection, cela provoque un débat et un vote au Sénat, ce qui forcera donc les républicains à se prononcer publiquement sur l’élection de Joe Biden. Si le sénateur Josh Hawley est le premier à le dire à la chambre haute, à majorité républicaine, des membres conservateurs de la Chambre ont eux aussi laissé entendre qu’ils en feraient de même. Objection de principe Aux États-Unis, le locataire de la Maison Blanche est choisi au suffrage universel indirect, et le collège électoral a entériné le 14 décembre la victoire de Joe Biden. Le démocrate de 78 ans a remporté 306 grands électeurs contre 232 à Donald Trump. Mais le président sortant refuse encore de reconnaître sa défaite et a présenté avec ses alliés des dizaines de recours en justice, qui ont été rejetés par les tribunaux faute d’éléments suffisants. Donald Trump reste très populaire auprès des électeurs républicains et plusieurs grands noms du Grand Old Party le suivent dans cette contestation. Parmi eux, le jeune sénateur Josh Hawley, pressenti à 40 ans comme un candidat à la présidentielle de 2024. “Pour le moins, le Congrès devrait enquêter sur les accusations de fraude électorale et adopter des mesures pour garantir l’intégrité de nos élections”, a-t-il écrit dans un communiqué annonçant qu’il ferait objection à la certification des résultats. À la Chambre comme au Sénat, il n’y aura pas assez de voix pour remettre en cause le résultat de la présidentielle du 3 novembre, et ces votes n’empêcheront pas Joe Biden d’être certifié vainqueur. Une “formalité” Interrogée sur cette objection, la présidente de la Chambre Nancy Pelosi s’est d’ailleurs montrée confiante : “Je n’ai aucun doute sur le fait que mercredi prochain, Joe Biden sera confirmé, par la certification du vote du collège électoral, comme le 46e président des États-Unis”, a-t-elle déclaré en conférence de presse. Cette certification n’est qu’une “formalité”, a renchéri la porte-parole de Joe Biden, Jen Psaki. “Et peu importe ce que certains feront le 6 janvier, le président élu Biden sera investi le 20″ janvier comme prévu, a-t-elle martelé. Le démocrate a remporté le nombre record de 81,28 millions de voix, soit 51,3% des suffrages, contre 74,22 millions (46,8%) à Donald Trump. Le président sortant a encore enjoint mercredi ses partisans à se rassembler à Washington lors de la séance du Congrès. “Le 6 janvier, rendez-vous à D.C!”, a-t-il tweeté, en référence au district de Columbia où se trouve la capitale fédérale. Parmi eux, des groupes violents comme la milice d’extrême droite “Proud Boys” devraient à nouveau défiler dans les rues de Washington après une manifestation similaire le 12 décembre, qui avait dégénéré. Sur ce, et en dépit de toutes ces incertitudes, de tous ces conflits, de toutes ces angoisses, je vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2021 pour vous-mêmes et vos proches, tant à titre personnel que professionnel. Je vous souhaite également une période des fêtes des plus agréables et un fantastique début d’année 2021 rempli de santé, de bonheur et de prospérité !
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Connaissez-vous les plats de Noël des pays francophones?
24 décembre 2020
Connaissez-vous les plats de Noël des pays francophones? Le Figaro.fr | Publié le 24 décembre 2020 | 01:28 Nous y voilà! Nous sommes la veille de Noël, et sans doute êtes-vous déjà aux fourneaux, affublé d’un grand tablier, pour concocter avec soin le fameux repas de Noël. On ne fête pas Noël partout de la même manière, c’est un fait. Si vous vous trouvez en ce moment en France par exemple, on vous proposera peut-être la traditionnelle dinde française, suivi de sa bûche. En Belgique, on vous proposera de déguster un lapin à la bière, comme la coutume l’exige. Tandis qu’à Madagascar, vous dégusterez un «vary», une soupe au riz très épicée, que l’on prépare lors de grands évènements comme le jour de Noël. Les pays francophones se distinguent aussi par leurs traditions culinaires, particulièrement en cette période festive. La cuisine est une manière d’affirmer leur «diversité culturelle et linguistique». C’est ce que cherche à promouvoir l’Organisation Internationale de la Francophonie, fondée en 1970, qui travaille à «mettre en œuvre une coopération politique, éducative, économique et culturelle» entre les États francophones. Aurez-vous un sans-faute à ce test sur leurs spécialités culinaires?
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