Anaïse Chavenet salue la vitalité extraordinaire des écrivains haïtiens26 mai 2021
Anaïse Chavenet salue la vitalité extraordinaire des écrivains haïtiens Le Nouvelliste.com | Publié le 25 mai 2021 Les temps difficiles, loin d’impacter négativement la production littéraire en Haïti, l’enrichissent, selon Anaïse Chavenet, responsable de la société Communication Plus. « Il y a une vitalité extraordinaire, une pulsion même », s’exclame-t-elle à la matinale de Magik 9, le mardi 25 mai 2021, à propos de la production des écrivains haïtiens. « Plus d’un pensait qu’il n’y aurait pas de nouveauté cette année. Et pourtant, il y en a. Cela veut dire que les gens écrivent beaucoup et que nos vécus les inspirent », se réjouit-elle. Pour Anaïse Chavenet, c’est une bonne chose que de plus en plus d'Haïtiens réfléchissent sur les réalités qui marquent notre quotidien. Ce qui émerveille l'éditrice, c’est surtout ce besoin de dire, de créer et de raconter quelque chose qui caractérise les contemporains. « C’est comme un besoin pressant de produire », rappelle madame Chavenet, fascinée par un tel constat. Elle dit souhaiter tout simplement que cette vitalité soit accompagnée d’une meilleure préparation et d’une meilleure présentation des livres. De l'avis de Madame Chavenet, nos écrivains et les réalités du quotidien marchent d’un même pas. Pour preuve, l’insécurité est l’un des thèmes les plus traités dans les livres fraîchement produits, confie-t-elle. Pas seulement dans les livres édités par Communication Plus, mais chez plusieurs maisons d’édition. Le coronavirus et la religion sont également retrouvés dans bon nombre d’ouvrages. La religion est un registre qui monte considérablement dans la catégorie de livres produits par les Haïtiens. « Les Haïtiens se donnent-ils totalement à la religion ?», questionne-t-elle. Production foisonnante, beaucoup de lectures : ce serait pour Anaïse Chavenet un parfait couple. « Il faut qu’on fasse l’effort de lire les livres. Trop souvent nous lisons seulement la couverture des livres sans les lire réellement », conseille madame Chavenet, qui croit que beaucoup de leçons sont à tirer dans les livres. Durant la 27e édition de Livres en folie cette année, il y a toute une panoplie de livres qui seront disponibles sur les comptoirs de Communication Plus comme chez beaucoup d’autres maisons d’édition. C’est l’occasion de se procurer beaucoup de livres en faisant moins de débours. « C’est une aubaine à ne pas laisser passer sans en profiter », invite Anaïse Chavenet. « Je vous en prie, ne laissez pas passer cette période sans acheter des livres pour ne pas avoir de regrets. En ces temps de vaches maigres, si vous avez 40% de réduction sur un livre, il faut en profiter pour vous en procurer quelques-uns», ajoute-t-elle. Son message s’adresse surtout aux habitants des provinces, mais aussi aux responsables des bibliothèques. Comme l’année dernière, les gens pourront faire leurs achats sur le site www.livresenfolie.com à partir du 31 mai prochain. Selon Anaïse Chavenet, l’on peut régler les commandes par carte de crédit ou par virement bancaire. Concernant la livraison, les acheteurs devront se rendre au local de Communication Plus s’ils sont à Port-au-Prince, ou passer à la succursale de la Unibank dédiée à cet effet pour ceux qui sont en province. Les comptoirs de Communication Plus seront débordés de titres et d’auteurs intéressants cette année. On peut citer entre autres Prosper Avril. L’histoire des transitions politiques en Haïti :1806-2020 ; Robert-Berrouet Oriol: La didactisation du créole au coeur de l’aménagement linguistique en Haïti ; Pierre-Raymond Dumas qui présente une série de monographies sur les auteurs haïtiens contemporains, comme Kettly Mars, Lyonel Trouillot ou encore Syto Cavé ; Les Villages de Dieu d'Emmelie Prophète, sans compter des œuvres des deux personnalités à l’honneur cette année, en l’occurrence Jean Claude Martineau et Michel Soukar.
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