14 mai 2017
Bien vivre sa relation amoureuse au quotidien Par Maxime Gréau | Relations amoureuses Ainsi, vous voilà en relation amoureuse. Vous avez passé avec brio toutes les étapes de dépendance affective, des schémas de répétition et du respect de soi même dans une relation. Vous voilà à présent dans cette étape où « l’amour » est le maître mot. Selon Yvon DALLAIRE, dans son livre « Qui sont ces couples heureux », cette étape de l’Amour véritable est la 4ème sur 5, qui selon lui sont systématiques dans la rencontre de l’autre.
Cette quatrième étape implique :
En somme : L’amour est une acceptation de l’autre, de ce qu’il est sans conditions, sans le juger sans le critiquer et sans essayer de le changer. Un couple est composé de 3 entités : 1. Le moi, 2. le toi et 3. le nous. Utilité de la relation ? N’oublions pas que l’essence même de la vie sur terre est de grandir et de devenir de plus en plus conscient pour être de plus en plus heureux. Les relations humaines et notamment amoureuses sont d’excellents moyens pour grandir ! Enlevez-vous tout de suite de la tête cette idée que le couple va solutionner vos soucis ou que la vie sera plus douce à deux. Etre en couple ne signifie pas être plus « pénard », cela signifie juste continuer à grandir en réglant ses soucis et en considérant l’autre, ainsi que ces potentiels soucis en plus !! C’est une profonde illusion que de considérer les relations comme des solutions à un quelconque souci personnel et c’est d’ailleurs la source de tant de tourment dans les couples faisant cette erreur. Je ne le répéterais jamais suffisamment mais l’autre n’est pas là pour combler vos vides… Bien au contraire. L’effet miroir fera en sorte, pour notre bien, de mettre en évidence ce qui est inconscient en nous-même. Pourquoi ? Justement pour que nous en prenions conscience et que nous solutionnions cette carence ! Elle aura pour conséquence de nous rendre plus heureux(se). Ne comptez donc pas sur votre partenaire pour être votre mère, votre père, votre banquier, votre souffre-douleur, votre exécutant, votre passe-temps, votre solution de repli… L’autre est là, lui aussi pour grandir et s’accomplir et il décide de le faire à vos côtés. En partageant des expériences, les siennes et celles que vous ferez à deux. L’autre ne vous appartient donc pas !! C’est une personne comme vous, heureuse pour elle-même, capable de se donner de l’amour, autonome affectivement ET qui souhaite partager son bonheur avec vous. Un couple est la rencontre de 2 personnes, constituant une troisième entité : Une relation d’amour. Ces deux personnes s’aiment elles-mêmes et se construisent sur leur chemin respectif, elles décident de partager cette évolution avec une autre personne en créant un couple. Cette union se fait par l’amour qu’ils ressentent l’un pour l’autre mais également par le ressenti que chacun éprouve en présence de l’autre. « J’aime ce que je ressens quand je suis à tes côtés ». Leur motivation n’est donc pas la peur (peur d’être seul, manque affectif, manque de sexe, peur de l’image sociale….), mais bien l’amour inconditionnel. Les relations amoureuses comme moyen pour être plus heureux Comprenez bien qu’un couple qui dure n’est pas un couple pour qui « tout roule », non, un couple qui dure est un couple qui trouve justement « normal » que tout ne roule pas et qui ne considère pas l’autre comme le responsable de ses tourments. Nous ne pouvons que remercier l’autre de nous faire progresser. Pour cela, il nous faut pouvoir tout dire à cette personne que nous aimons, sans peur d’être jugé (ce qui ne devrait pas arriver puisque l’autre nous aime de manière inconditionnelle) pour pouvoir expliquer à l’autre ce que nous ressentons. De la sorte, nous nous libérons de cette emprise, de nos tourments, qui, je le rappelle, sont indépendants de notre partenaire. Une relation épanouissante est donc une relation qui grandit DANS et grâce à L’AMOUR ! Si vous passez votre temps entre : Vous détester et à vous réconcilier, alors ce n’est pas de l’amour mais bien de la dépendance dû à un attachement trop fort, créé lui-même par des manques en vous que vous cherchez à tout prix à combler ! (Ce peut être tout à fait inconscient) mais justement, si nous cherchons la cause profonde de ces conflits, nous tomberons sur nos plus grandes peurs. Et si nous mettons le doigt dessus, nous en serons libérés et ce genre de conflit ne se renouvellera plus dans votre vie. Dans ce cercle vicieux du reproche perpétuel de l’autre, la remise en question est si faible que l’on ne va jamais assez loin pour comprendre ce qui génère réellement ces conflits. Il y aura alors répétition encore et encore, partenaire après partenaire… L’unique solution est de trouver le courage d’aller dans l’introspection pour enfin mettre fin à ces schémas ! Et pour cela, nous devons nous considérer comme le responsable de ce qui nous arrive !! L’AMOUR. Il ne doit y avoir que cela. Il est tout à fait possible de se quereller dans l’amour en expliquant tout simplement à l’autre ce que nous ressentons et la douleur que cela nous procure sans pour autant le considérer comme le responsable mais au contraire en lui signifiant bien que ce sont nos blessures, en nous, qui sont sollicitées. Nous pourrions même (en fonction des cas et de nos capacités du moment) lui dire « merci de me montrer ce que je ne voyais pas !! » Nos réactions nous appartiennent, l’autre n’en est pas le responsable. A chaque situation, nous avons une multitude de façon de réagir et nous n’en prenons qu’une ! L’autre n’est donc pas le responsable de ce choix ! Le mode « normal » Au risque de décevoir les plus dépendants d’entre nous, une relation est faite de moment de fusion, certes, mais également de moment d’individualisation. Chacun ayant un chemin qui lui est propre, trop de fusion est parfois un handicap à l’expérimentation. En fusion, il n’y a plus le 1+1=3 mais bien une seule et même entité dans laquelle chacun est confondu. Pour être équilibrée, la relation doit osciller entre ces moments de fusion et de différenciation. Avoir envie de fusionner lorsque nous sommes individualisés et avoir envie d’autonomie quand nous sommes en fusion. C’est un « aller/retour » normal et naturel, la nature même de l’humain, mais en aucun cas un manque d’amour si l’un ou l’autre souhaite faire seul certaines choses ou réclame simplement de la solitude. De plus, la fusion est souvent source de conflit dûe à sa capacité à masquer nos peurs. En effet, en fusion, nous sommes comblés. C’est bien pourquoi les débuts de relations sont si agréables. La fusion nous rend euphorique et léger en masquant nos peurs. L’autre devient notre « solution miracle » ! Mais voilà, si nos peurs ne sont pas réglées, tôt ou tard, après cette euphorie du début, les peurs reviennent. A ce moment là, l’autre ne sera plus la « solution miracle » mais le « responsable » de nos peurs… Nous serons alors capable de passer de cette sensation d’amour à cette sensation de colère et de vengeance en quelques jours !!! La fusion aura masquée, temporairement nos peurs. La fusion donc, contrairement aux apparences N’A RIEN À VOIR AVEC L’AMOUR !! La fusion est un « état » nécessaire et normal dans une relation d’amour mais non une constante. En conclusion :Une relation amoureuse est constituée de deux personnes heureuses pour elle-même avant tout. Le couple n’est que la résultante de ces deux personnes qui décident de partager des moments de vie ensemble. Si amour il y a entre ces deux personnes, la seule préoccupation de chacune d’entre elle est que l’autre soit heureux ! Ainsi donc, quelque soit les choix de l’un ou de l’autre, la priorité est que ce choix contribue au bonheur de celui qui le prend. Dans l’absolu, et dans la mesure où nous ne pouvons forcer personne à nous aimer, si le bonheur de l’autre se trouve sans nous, nous ne pouvons que le ou la laisser partir, au nom de l’amour que nous lui portons… !!! Personne n’a dit que ce serait simple, mais tellement plus responsable ! Et à regarder de prêt, en quoi cela serait-il un problème ? Ne serait-ce pas devant nos propres peurs que nous nous retrouvons à ce moment là ?! Et ne serait-ce pas pour cette raison que ce soit si difficile pour nous : Il n’y a plus personne pour cacher nos peurs !! De toute façon, les états internes se ressentent et se communiquent. Il ne sera donc pas possible de créer une « relation » épanouie de deux personnes, si l’un des deux ou les deux n’est pas heureux ! Une relation amoureuse est simple puisqu’elle est basée sur de l’amour et que l’amour n’a besoin de rien pour « être ». Une relation amoureuse est croissante puisque chacun de ces membres aide l’autre à grandir sur lui. Ce peut être désagréable, soit, mais reste très positif et nourri l’amour du couple qui s’en retrouve grandi à chaque épreuve. Plus le bonheur est présent en chacun des membres de la relation et plus cette relation est épanouissante.
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11 mai 2017
Vivre heureux à deux La rédaction du Blog d'Edwidge- Comment pouvons-nous procéder pour obtenir que notre vie de couple soit heureuse? Faut-il nous en remettre au destin et compter sur notre bonne étoile ou prier avec ferveur dans l’espoir que les dieux assureront la réussite de notre vie amoureuse? Est-il possible de prendre en main une réalité aussi éthérée que l’amour? Mon choix est sans équivoque. Comme pour toute entreprise, qu’il s’agisse de ma vie professionnelle, de mes amitiés, d’un sport dans lequel je désire exceller, c’est uniquement en m’investissant avec habileté et ténacité que je peux maximiser mes chances de réussite. Me laisser aller au gré des événements et du hasard m’amène rarement là où je souhaite aboutir. Ignorer les obstacles et tenter de contourner les défis que la vie me présente ne me conduit qu’à la stagnation et, avec le temps, à la régression. En amour comme ailleurs, il me faut prendre mon destin en mains si je veux un résultat satisfaisant. Parce qu’elle implique au moins deux personnes, la relation amoureuse doit s’appuyer sur les apports des deux partenaires. Il n’est pas nécessaire que l’apport de chacun soit identique; ce qui importe c’est l’équilibre dans la qualité des contributions respectives. Nous sommes tous capables d’estimer globalement cet équilibre dans les investissements et de déterminer si notre propre apport est proportionnel à celui de l’autre. Il serait maladroit de tricher en faisant cette auto-évaluation car cet équilibre est capital pour le succès de toute union. Trouver le partenaire idéal Au risque de choquer, je dirais que pour réussir une relation amoureuse il faut d’abord choisir le partenaire “idéal”. Mais cette formulation demande quelques explications, car la définition du partenaire idéal ne fait certainement pas l’unanimité. Les ingrédients Je veux d’abord préciser qu’il ne s’agit pas du candidat parfait “dans l’absolu”. Je pense plutôt à la personne qui nous convient bien sur tous les plans importants d’une relation intime. Je dois dire aussi qu’il ne s’agit pas de la personne qui, au premier coup d’oeil, nous séduit globalement. Je pense davantage à quelqu’un qui nous plaît de plus en plus profondément au fur et à mesure que nous le connaissons davantage. Il ne s’agit pas non plus de quelqu’un qui nous ressemble le plus possible, de quelqu’un qui nous devine sans que nous ayons à nous exprimer ou d’une personne qui se charge d’assurer notre satisfaction et notre sécurité. Je pense au contraire à quelqu’un qui nous complète par ses différences, qui nous amène à nous exprimer intégralement et qui nous laisse assumer pleinement la responsabilité de notre bonheur. Trois ingrédients m’apparaissent indispensables pour qu’un relation intime soit susceptible de durer: l’amour, l’estime et la complicité. Le partenaire idéal est celui qui correspond à ces critères, c’est à dire celui envers qui nous ressentons ces trois liens émotifs. Mais parce qu’il s’agit d’une relation entre adultes égaux, il faut en plus que ces ingrédients soient réciproques. L’amour Il faut absolument aimer la personne, aimer ce qu’elle est fondamentalement. C’est primordial. Ceci ne signifie pas que je l’aime intégralement. Elle a certainement des défauts qui me déplaisent, des habitudes qui ne me conviennent pas, des comportements qui me dérangent. Mais il est important que ces irritants demeurent à mes yeux des composantes accessoires de sa personne, des caractéristiques secondaires qui ne font pas directement partie de celles qui la définissent essentiellement. Il faut en plus que cet attrait soit relativement général, physique autant que mental. Autrement dit, il est important que j’éprouve de l’affection, que mon partenaire m’inspire du désir sensuel et sexuel et que son esprit soit à la hauteur de mes attentes. Comme je l’explique plus loin, cet amour n’est pas surtout romantique; il correspond à une affection réelle pour des dimensions de lui que je connais réellement plutôt que pour des images que je fabriquerais à partir d’indices limités et superficiels. L’estime Chez l’adulte, l’amour réel implique toujours une part d’estime. Celle-ci est une forme complémentaire d’appréciation, une évaluation positive de la qualité de l’autre. Ce jugement repose sur une concordance entre mes valeurs principales et celles qu’il incarne par ses actes. J’estime le geste de quelqu’un parce qu’il correspond à une valeur importante à mes yeux. J’estime cette personne parce qu’elle se comporte d’une façon que je valorise. L’estime réciproque est une des pierre angulaires de la solidité d’un couple. Elle constitue également un pilier essentiel de la complicité. La complicité La vie en couple nous amène à partager un grand nombre de choses : lieux où nous vivons, revenus financiers et dépenses générales, tâches domestiques, projets en tous genres ... Lorsque l’entente entre les conjoints n’est pas parfaite, des conflits surgissent rapidement car les occasions sont innombrables. Sans une solide complicité, ces conflits peuvent facilement devenir insolubles. Je dois préciser ici ce que j’entends par “entente parfaite”. Il s’agit selon moi du partage d’une même vision sur l’ensemble des questions essentielles pour chacun. Cela ne signifie pas qu’il n’y ait jamais de discussion ou de mésentente, bien au contraire. Mais cette vision commune est nécessaire pour qu’il soit alors possible de réussir à s’entendre en s’assurant que les deux partenaires soient satisfaits. La complicité ne se commande pas et on ne peut la demander; elle existe ou n’existe pas. Il s’agit d’une entente profonde basée sur le partage de valeurs, de vision de la vie et de bon nombre de besoins communs. Elle prend la forme d’une connivence qui pousse chacun à s’associer facilement à l’autre et à lui apporter spontanément son support dans la recherche de satisfaction et la poursuite de ses objectifs principaux. Entretenir la relation Vivre une relation intime est un défi d’envergure. En accordant un accès en profondeur à notre personne, nous nous exposons à être bouleversé psychiquement et remis en question dans nos comportements et attitudes. Or il est normal de chercher à éviter l’ébranlement psychique. La plupart des gens ne veulent pas déranger l’équilibre confortable qu’ils se sont construit et cherchent naturellement à le rétablir au plus tôt s’il est dérangé. Pourtant, cet ébranlement peut s’avérer très profitable pour développer et maintenir une relation saine parce qu’il permet d’évoluer. L’équilibre plus ou moins réussi auquel nous sommes parvenus une fois adulte est le fruit d’une série d’adaptations effectuées au contact de notre famille et en particulier de ceux qui nous ont servi de parents. En général, le degré de développement atteint laisse à désirer car nous n’avons pas encore la capacité d’être totalement nous-même et de nous affirmer comme tel devant les personnes importantes de notre vie. C’est à travers la résolution de nos transferts que nous parvenons à étendre notre liberté. Lorsque nous choisissons un partenaire de vie, c’est en partie pour résoudre un transfert et cela sans que nous en soyons nécessairement conscient. C’est pourquoi il est important d’accepter d’être bouleversé et remis en question dans la relation. C’est une condition “sine qua non” pour assurer notre évolution personnelle et interpersonnelle. L’ouverture Pour que la relation nous amène à évoluer, il faut accepter d’être remis en question. Cela implique de faire preuve d’ouverture pour «entendre» les critiques, les reproches ou les “feedbacks”. Naturellement, nous aurions plutôt tendance à prendre une posture défensive pour contester les commentaires ou questionner la légitimité de cette façon de s’adresser à nous. «De quel droit me parles-tu de la sorte?» On s’attend généralement à ce qu’une telle réaction mette un terne à l’échange (et c’est ce qui se produit le plus souvent). Avec le temps et l’accumulation des interactions de ce type, certains couples en viennent à bannir leur esprit critique l’un face à l’autre. Cette tactique permet d’éviter les altercations, mais elle garantit par le fait même la stagnation de l’individu et, par ricochet, de la relation. L’ouverture implique aussi d’accepter que notre partenaire ait des réactions fortes à notre égard, notamment qu’il se mette en colère. Mais dans beaucoup de couples, l’expression de la colère est complètement interdite. («Si tu penses que je vais me laisser parler sur ce ton!») Les femmes surtout, l’associent faussement à un manque de respect, même lorsque c’est elles qui l’ont provoquée. Elles réagissent comme s’il ne devait pas y avoir de conséquences proportionnelles à leurs actes; elles s’attendent à ce que la conséquence (la réaction de l’autre) soit tamisée, édulcorée afin de les épargner. La remise en question personnelle Lorsque nous sommes en conflit avec quelqu’un, la plupart d’entre nous avons tendance à en chercher la cause chez l’autre, oubliant temporairement que toute relation est une réalité dynamique qui implique un jeu de forces entre tous les interlocuteurs et donc que nous sommes pour quelque chose dans la naissance de ce conflit. Nous éviterions beaucoup de discussions et de querelles stériles si, avant d’accuser notre partenaire, nous procédions à un examen pour identifier notre contribution au problème. Peu importe que nos accusations soient explicites ou implicites, peu importe qu’elles soient justifiées ou non, si elles sont d’abord le reflet de notre fermeture devant une remise en question, elles sont toxiques pour la relation. Dans sa vie personnelle Chacun a son existence propre en dehors de sa vie de couple. Chacun d’entre nous a des aspirations qui lui sont propres, des besoins personnels et un potentiel unique à actualiser. Pour assurer sa croissance comme individu, la liberté de chacun doit être protégée à tout prix. Si la relation constitue, de quelque façon, un obstacle à l’évolution individuelle, c’est la santé de l’individu qui est en péril et, par ricochet, celle de la relation. Ces obstacles à l’épanouissement individuel peuvent être posés par le partenaire de plusieurs façons. On peut par exemple décourager son conjoint de s’impliquer vraiment dans ses entreprises sous prétexte qu’elles sont irréalistes alors qu’en réalité c’est parce qu’elles nous menacent. La compétition malsaine est un autre exemple fréquent. Elle consiste à “abattre” l’autre parce que sa réussite nous menace ou nous amènerait à faire des efforts supplémentaires pour nous sentir aussi adéquat que lui. Cette réaction s’oppose diamétralement à la compétition de type émulation qui elle invite à l’élévation et au dépassement de soi. L’obstruction qu’on fait pour nuire au succès du partenaire est généralement subtile et met parfois un certain temps à donner ses résultats néfastes. Pour cette raison, il faut se méfier des interventions de notre partenaire qui tendent à nous “tirer vers le bas”. Il est important de soulever cette question dès qu’on commence à en ressentir les effets inhibiteurs. Prendre soin de la relation Pour maintenir la qualité de la relation, il ne suffit pas d’adopter les attitudes d’ouverture qui sont favorables au développement des deux individus et du couple. Il faut aussi travailler activement à résoudre les problèmes et à se donner des conditions propices pour maintenir la force du lien. Intervenir sur les choses importantes Chaque couple est composé de deux êtres différents qui, par définition, n’accordent pas la même importance à tous les aspects de la vie. Certaines choses importent nécessairement à l’un et pas à l’autre. Ce fait inéluctable donne lieu, chez certains couples, à des altercations répétées. Typiquement, l’un des deux est alors convaincu que son point de vue est le bon et, par conséquent, que l’autre devrait s’y ranger. Malheureusement, l’autre pense la même chose (c’est forcément le cas lorsque les multiples discussions ne l’ont pas convaincu de changer). Les questions domestiques comme le rangement et l’entretien font partie des sujets avec lesquels des couples s’empoisonnent la vie. Parmi les autres sujets de litiges les plus importants, on peut mentionner la vie sexuelle et l’expression de l’affection. Mais on évite très souvent de les aborder de front. Les principes d’éducation, pour leur part, peuvent souvent donner lieu à des débats vigoureux, du moins tant que l’un des deux n’a pas jeté la serviette, épuisé devant la rigidité de son partenaire. Lorsque la complicité est grande entre les partenaires, le couple ne s’épuise pas sur tous les sujets de désaccord. Chacun renonce à agir sur les points qui lui semblent secondaires et conserve son énergie pour réagir sur les questions qui ont une importance primordiale. Il arrive aussi que l’un ou l’autre assume sa préférence en appliquant lui-même la solution qui lui convient au lieu d’attendre que l’autre l’adopte. «Elle est indifférente à l’ordre et à la propreté et mes récriminations n’ont aucun écho chez elle. Je prends donc sur moi de voir à ce que notre lieu de vie me convienne. Je ferai moi-même le rangement nécessaire ou je paierai quelqu’un pour s’occuper de l’entretien.» Bien entendu une telle option peut s’accompagner d’une dose d’amertume. Il est parfois tentant de «faire payer» l’autre pour son manque de collaboration à satisfaire nos besoins. Ce désir de vengeance serait un bien mauvais conseiller si on veut une relation en santé car il créerait de nouveaux conflits bien plus graves que les précédents. Dans une telle situation, l’amertume doit être considérée comme le symptôme d’un déséquilibre qui mérite d’être abordé et résolu à deux. Quiconque est convaincu que ses besoins lui appartiennent et qu’il est le seul responsable de les satisfaire choisit sereinement d’assumer sa préférence, même lorsque cela lui pèse. Bien sûr, ce serait plus facile si l’autre avait le même besoin et se rendait automatiquement à son désir, mais il est plus efficace d’assumer son besoin que de s’épuiser à convaincre un autre d’y répondre ou d’empoisonner la relation en obtenant qu’il s’y conforme pour avoir la paix. Régler les problèmes dès leur apparition En couple comme dans les autres aspects de notre vie, les problèmes qu’on néglige de régler ne disparaissent pas. Au contraire, ils prennent souvent de l’ampleur avec le temps et servent de terrain fertile à d’autres problèmes qui viennent s’y greffer. Ainsi, plus le temps passe et plus on a tendance à tenter de les mettre au rancard ou simplement à les ruminer. Le plus désolant c’est que, très souvent, ces problèmes reposent sur un malentendu qu’il aurait été facile de clarifier au moment où il s’est produit. Pour adopter l’habitude de régler les litiges dès qu’ils se présentent, il faut être vraiment convaincu de l’importance de le faire. On trouve toujours très facilement de bonnes raisons pour remettre cette tâche au lendemain. Il faut aussi une certaine dose de courage parce que la solution nécessite un affrontement dont nous ne connaissons pas l’issue. C’est pourquoi la répétition des tentatives est nécessaire pour acquérir cette conviction; il faut la valider par l’expérience avant d’arriver à une certitude. Pas étonnant que la méthode de l’évitement demeure de loin la plus populaire, malgré ses conséquences désastreuses à moyen terme. Ménager du temps pour la vie de couple Le travail et autres obligations rivalisent généralement pour s’accaparer notre attention et brûler notre énergie. Comment se soustraire aux sollicitations pour s’accorder du temps comme couple? Comment confronter ses angoisses devant la décision de remettre un travail à plus tard pour s’offrir un week-end en tête à tête? Sans compter les invitations des amis et les activités de loisir de chacun. Les sollicitations extérieures prendront toujours le dessus à moins que chacun des conjoints ne considère sa vie de couple comme une priorité, comme un bien précieux qui doit être protégé. Car les embûches sont nombreuses et la routine plus forte que bien des bonnes volontés. Les moments d’intimité, à la maison ou en escapade, ne sont pas optionnels pour qui tient à son partenaire. Mais pour éviter de les négliger, il faut parfois que l’un des deux prenne l’initiative de les provoquer, au risque de forcer l’autre à sortir de son carcan routinier. Il est même avantageux de confronter le partenaire résistant en questionnant ses “angoisses” et en le poussant à examiner ses problèmes personnels qui les alimentent. Manifestations d’intérêt et d’affection Ce n’est pas le temps qui réduite en miettes une relation amoureuse dans laquelle les partenaires étaient au départ bien agencés. C’est la négligence. La négligence qui a permis l’accumulation de problèmes non résolus à un tel point que la distance entre les partenaires est trop importante pour qu’ils puissent se montrer sincèrement aimants. Ou encore la négligence subtile par laquelle ils ont cessé de pimenter leurs rapport une fois l’autre conquis. Il peut être rassurant d’avoir l’impression que son partenaire est “conquis” à jamais, mais c’est toujours néfaste pour la relation. Il vaut beaucoup mieux que l’engagement ou le désir de continuer de vivre ensemble soit un choix perpétuel. Pourquoi en est-il ainsi? Parce que l’engagement à aimer est un non sens. Il est impossible pour quiconque de prédire ses sentiments futurs. C’est impossible d’une part parce que, comme tous les êtres vivants, nous sommes en changement continuel et d’autre part, parce que nous ne connaissons d’avance ni les événements qui surviendront, ni les comportements de l’autre devant les situations que nous ne connaissons pas encore. Le fait d’accepter de vivre dans un cadre où l’autre n’est jamais définitivement acquis nous incite nécessairement à prendre soin de la relation et à songer aux conséquences de nos actes. Cela nous tient en alerte et nous amène à respecter l’autre comme une personne distincte! Les erreurs à éviter Chercher à en faire son clone L’établissement d’une relation égalitaire n’implique pas les partenaires sont ou deviendront identiques. Il est absurde de chercher à vivre les choses de la même façon que l’autre. Mais c’est surtout une quête qui camoufle les véritables enjeux. Dans le cas qui nous intéresse ici, c’est la solitude existentielle qu’on cherche à nier. En effet, celui qui s’attend à ce que son partenaire vive ses expériences de la même manière que lui cherche surtout à éviter les émotions inhérentes à sa condition ou ses particularités comme personne. Le partenaire qui cherche à se soumettre à ces attentes est complice de cet évitement existentiel. Habituellement c’est le même déni qui constitue le motif profond de ses agissements. Compromis et sacrifices Par définition, deux êtres différents ont rarement le même désir au même moment. Est-il possible, malgré ce fait, de vivre à deux en étant satisfaits? Lorsque le sujet de dissidence est trivial, le problème est facilement réglée. Mais qu’arrive-t-il lorsque ce n’est pas le cas? Trois options s’offrent alors à nous: (1) trouver un autre moyen de répondre à notre besoin, (2) faire un compromis ou (3) faire une concession. Voyons les implications de chacune. Dans le premier cas, il faut d’abord prendre la peine d’identifier le besoin à combler. Ensuite, il faut accepter de chercher, pour y répondre, un autre moyen que celui auquel on voulait avoir recours. Cette solution simple ne requiert en fait qu’un effort de lucidité (pour identifier clairement notre besoin réel) et un peu d’imagination ou d’ingéniosité (pour choisir une autre source de satisfaction). Il permet d’atteindre la satisfaction plus efficacement que si on cherchait à forcer l’autre à se conformer à notre désir. Le compromis, quant à lui, consiste à trouver un arrangement satisfaisant pour tous, une solution qui tient compte de qui importe à chacun. Dans ce cas, la relation ne risque rien car la solution ne repose sur le sacrifice de personne. Chacun obtient satisfaction même s’il n’obtient pas exactement ce qu’il désirait ou s’il ne l’obtient pas au moment où il l’aurait souhaité. La concession est d’une toute autre nature. Elle implique que l’un des partenaire renonce à ce qui lui importe. Plus la concession porte sur un sujet crucial pour celui qui l’accepte, plus les dommages à la relation sont considérables. Il suffit parfois d’une seule concession d’importance pour mettre en péril la relation elle-même, celle qu’on espérait protéger en acceptant le sacrifice. L’accumulation de concessions est, quant à elle, généralement fatale. Elle n’engendre pas nécessairement une rupture de fait, mais elle entraîne toujours une détérioration psychique chez celui qui y a souvent recours. Et c’est ce dommage qui a des répercussion désastreuses sur la vitalité de la relation. Voyons un exemple d’une concession fatale pour une relation amoureuse. Dans cet article sans prétention, j’ai tenté de mettre un peu d’ordre dans un sujet qui touche la plupart d’entre nous. J’ai voulu mettre l’accent sur les dimensions qui me semblent fondamentales pour créer et maintenir une relation satisfaisante, durable, épanouissante. Il y a encore bien d’autres façons d’entretenir une relation et de grandir en son sein. À chacun de faire les choix qui lui conviennent et s’adaptent à sa relation particulière. Mais à en juger par la difficulté que je rencontre à trouver dans mon environnement des couples solides qui restent vivants à travers les années, j’en viens à croire qu’il y a dans cet article plus de révélations importantes que je le crois. J’espère contribuer à la réflexion de ceux qui sont encore à la recherche d’une relation contribuant vraiment à leur bonheur. 2 mars 2017
Trois mots magiques qui font craquer n'importe quel homme Par Christian Sander | christia-sander.info Je reçois régulièrement des mails de lectrices avec la question suivante : Que faire, à votre avis, lorsqu’un homme est de plus en plus distant ? Que faire si la poussière du quotidien vient lentement se poser sur la vie de couple qui était autrefois si tendre ? Lorsque je demande aux femmes quelles sont, d’après elles, les phrases les plus efficaces pour attirer l’attention de leur compagnon, j’entends souvent les réponses suivantes :
Bon, inutile de s’attarder sur une série de clichés, mais il est bien surprenant de constater que beaucoup de femmes pensent vraiment qu’elles mèneront un homme par le bout du nez avec ce genre de paroles. Je vais vous décevoir, mais les hommes ne changeront en rien SENTIMENTALEMENT parlant en entendant de telles déclarations. Bien sûr, l’homme en question se sentira flatté. Mais pour toucher un homme émotionnellement et sentimentalement, il faut que vous réfléchissiez autrement. Les émotions masculines sont activées par des mécanismes tout autres que ceux qui guident les émotions féminines. C’est un fait. Quoi dire pour toucher le cœur d’un homme lorsque vous êtes en couple ? Comme vous pouvez vous en douter, le langage peut avoir un pouvoir énorme. Si l’on veut blesser quelqu’un, on peut le faire de manière beaucoup plus efficace avec des mots qu’avec le poing. Mais peut-on inverser cet effet ? Peut-on réussir à faire en sorte que quelqu’un soit plus ouvert en lui parlant et éviter ainsi qu’il se retire dans sa grotte ? Oh que oui ! Je vais vous révéler ici les trois mots qui vous permettront VRAIMENT de toucher le cœur d’un homme. Il ne pourra pas ne pas se sentir lié à vous. Les trois mots qui feront tomber toutes ses barrières émotionnelles vis-à-vis de vous sont : – JE SUIS DESOLÉE – Permettez-moi de vous expliquer: Je sais (entre autres par expérience personnelle) qu’il est extrêmement difficile pour beaucoup de femmes d’employer ces mots simples SANS les relativiser. En général, les femmes ont tendance à vouloir prouver qu’elles ont raison, à moins qu’elles ne tentent de se lancer dans une discussion :
Dans de nombreuses situations, vous pouvez utiliser sa mauvaise humeur ou le début d’une « crise relationnelle » à bon escient. Il vous suffit tout simplement d’utiliser les trois « mots magiques » de la manière qui suit:
N’expliquez pas vos excuses, et n’en faites pas toute une discussion. Excusez-vous, point. Et savez-vous ce qu’il se passera ? Avec ces mots, vous serez capable de désarmer entièrement un homme. Il sentira alors que vous êtes compréhensive envers lui. Il notera que VOUS êtes la personne qui est la plus proche de lui. La proximité sentimentale que vous construirez ainsi aura un impact déterminant sur votre relation amoureuse. Car c’est bien CELA qu’un homme cherche, en fait : une femme qui le COMPREND et donc qui lui est PROCHE, même sans être là physiquement… Il n’aura pas d’autre choix que de vous considérer comme un ange. Et, soyez-en certaine, un homme offre toute son attention possible à un ange… Croyez-moi, il n’y a que très peu de femmes capables de dire sincèrement cette phrase toute simple, « Je suis désolée ». Sans doute parce qu’elles pensent qu’elles perdraient leur fierté si elles le disaient. Et pourtant, ce n’est pas vrai, au contraire ! En agissant ainsi, elles gagnent en proximité et obtiennent le respect de monsieur…! En général, les gens n’ont pas la grandeur suffisante pour s’excuser de leurs erreurs. Ainsi, le fait que VOUS possédiez cette grandeur d’esprit fera de vous une personne encore plus admirable. Nous les hommes savons très bien à quel point il est difficile pour une femme d’utiliser ces trois mots. Et c’est bien pour cela que ces mots ont un effet si retentissant. Un homme se trouvant face à une femme s’excusant ainsi sait qu’il a affaire à une femme PARTICULIÈRE. Mais ne vous soumettez pas pour autant ! Cependant, il ne s’agit PAS de se « soumettre » à un homme, ni de se « rabaisser » dans le seul but d’avoir la paix. Vous ne devriez donc pas vous excuser pour des choses auxquelles vous ne pouvez rien. Il s’agit simplement de désamorcer une dispute potentielle en sentant d’où vient le vent et en s’adaptant, donc en faisant bien comprendre à votre compagnon que vous le COMPRENEZ. Je suis prêt à parier que, dans le futur, votre compagnon se montrera ÉGALEMENT plus compréhensif à votre égard. Tout le monde y gagne ! Et tout cela, SANS avoir à en discuter… Ainsi, vous vous simplifierez un peu la vie. Des petits changements de comportement peuvent avoir un impact qu’il ne faut pas sous-estimer ! Utilisez régulièrement ces trois mots magiques, chère lectrice, notamment quand votre relation amoureuse bat un peu de l’aile. Mais employez ces mots sincèrement, et ne le dites pas « juste comme ça ». Et dites-le seulement quand il y a une vraie bonne raison de le faire, c’est-à-dire lorsque vous êtes vraiment désolée de quelque chose (réflexion faite) ! Un SMS avec ces trois mots suffit par exemple à faire des miracles ! Juste ces quelques mots, rien d’autre. Je vous assure que cela fonctionne vraiment ! Le mécanisme qui se cache derrière cela est qu’un homme ne peut pas faire autrement que de se sentir proche d’une femme capable de reconnaître ses erreurs de temps en temps et qui a la grandeur d’âme de l’avouer et de lui demander pardon. Vous serez surprise à quel point il sera ravi ! 6 janvier 2016
Certaines femmes sont-elles incapables d'être fidèles? Comment les détecter? Publié le 6 janvier 2016 Par la Rédaction du Blog d'Edwidge L'infidélité de la part de certaines femmes serait-elle génétique? En d'autres termes, existerait-t-il une catégorie de femmes qui naissent avec une disposition et un attrait naturel pour les relations clandestines? Nous connaissons bien la propension des hommes - en raison apparemment de leur flux imposant de testostérone - à être naturellement disposés à afficher ce genre de comportement. Pourtant, il existe un bon nombre de femmes qui n'arrivent systématiquement pas à être satisfaites par un seul homme. Je cite en exemple, Nadine, la copine d'une amie qui, à un moment de la durée décide de tromper son mari de 25 ans. Le mari l'apprend, les choses se gâtent. Ils se séparent avec énormement de fracas et de casse. Elle s'installe dans la foulée avec l'amant et peu de temps après, elle le trompe lui aussi cette fois-ci avec ... l'ex-mari. Déconfit, l'amant devenu compagnon, cocu, ne veut plus d'elle et après un certain nombre de tergiversations visant à sauvegarder une certaine posture de déconfiture mutuelle, ils se séparent. S'ensuit une vraie traversée du désert pour Nadine... Après de vaines tentaitves désespérées visant à récupérer l'amant cocu - la queue entre les jambes - elle retourne vers l'ex-mari cocu qui suite à des négotiations musclées et l'imposition de nombreuses conditions contraignantes, accepte de la reprendre. Vous devez être en train de vous dire, vous les romantiques, qu'il s'agit là d'une belle histoire d'amour et de leçon de vie.... Apparemment non - puisque Nadine après quelques mois d'apparente félicité avec le mari ex-cocu, retourne vers l'ex-amant/compagnon cocu et se lance une fois de plus ou de trop dans une nouvelle aventure clandestine avec lui... Donc, de nouveau, le mari cocu est une fois de plus cocufié par l'ex-amant cocu. Incroyable pour certains, mais compréhensible et même admissible pour d'autres... Messieurs, je compatis et conçois qu'il puisse être très douloureux d’avoir un soupçon sur l’infidélité de votre épouse ou de découvrir les signes d'une femme infidèle. La vie serait écrasante et très stressante si vous ne pouviez pas avoir de certitude. Toutefois, il n’y a aucun problème à trouver et attraper votre femme sous cette nouvelle ère de la technologie. Vous pouvez la détecter grâce à la localisation de portable, découvrir tous ses échanges de mails et écouter ses conversations et ainsi prendre les mesures pour sauver votre femme de ce triste futur mais aussi votre mariage avant qu’il ne parte en fumée tout cela grâce au logiciel espion. Cela étant dit, dans cet article, découvrez les signes vous permettant de reconnaître l’infidélité de votre femme et les 15 façons vous permettant de l’attraper. Voici donc enfin toutes les infos pour reconnaître une femme infidèle à son comportement … Signes d’une femme infidèle Comportement d’une femme infidèle à la maison Votre partenaire ou conjointe : • Développe une réserve inexpliquée. • Manque d’intérêt dans la relation. • Rentre à la maison avec l’odeur d’un parfum inconnu. • Met du parfum beaucoup plus souvent que d’habitude. • Arrive à la maison et se dirige directement dans la douche ou la baignoire. • S’habille un peu trop bien pour aller travailler. • Commence à parler de plus en plus durement avec vous. • Pose des questions sur votre emploi du temps plus souvent que d’habitude. • Prête plus d’attention à son apparence. • Arrête de porter son alliance en se justifiant avec de mauvaises excuses. • Refuse de faire un test d’infidélité Reconnaitre une femme pas amoureuse Une femme infidèle, les signes : • Commence à demander des activités sexuelles érotiques ou étranges. • Présente un « nouveau talent » dans la chambre à coucher. • Semble réticente à vous embrasser. • Donne des excuses sur le fait qu’elle n’est pas d’humeur à faire l’amour. Les signes d’une femme infidèle qui peuvent vous alarmerVotre partenaire ou conjoint : • Fait de longues heures supplémentaires. • Commence à vous décourager de l’appeler à son travail. • Est souvent « non disponible » lorsque vous essayez de l’appeler au travail. • Ne vous rappelle qu’après de très longs moments depuis l’instant où vous avez laissé un message. • Préfère participer seule à des sorties ou événements et tente de vous décourager d’y aller. Reconnaitre femme infidèle avec des manières différentes avec le téléphone Votre partenaire ou conjointe : • Reçoit des appels téléphoniques mystérieux. • Vous obtenez de plus en plus de faux numéros quand c’est vous qui décrochez le téléphone. • Quitte la place qu’elle occupe pour discuter au GSM dans le jardin. • Murmure lorsqu’elle est au téléphone. • Supprime la liste des noms appelants. • Se comporte différemment ou interrompt brusquement une conversation téléphonique lorsque vous entrez dans la pièce. Ou semble raccrocher rapidement. Comment détecter une infidélité et quels sont les signes d’une femme infidèle ? L'un des moyens les plus sûrs est de tracer son téléphone portable. Je me permets d'insister sur le fait que ces comportements sont seulement des indicateurs d’une femme infidèle mais ce n’est pas une liste exhaustive. Alors si vous avez ce genre de signe, que vous désirez reconnaître une femme infidèle pour détecter l’infidélité, que vous avez de gros doutes quant au fait que votre femme vous trompe, ne perdez pas trop de temps. Car vous pouvez agir vite et en toute discrétion. Pour cela il vous suffit d’utiliser l’application d’espionnage. Ce logiciel espion est un petit software d’espionnage qu’on place dans un portable afin de le localiser, d’écouter les messages, de lire les échanges de mails et de SMS, et même d’écouter les conversations pendant qu’elles se passent. Pour achever cet article, si vous êtes en train de faire la recherche de sites e-commerce sur un logiciel de surveillance intégralement indétectable, dans le but de suivre tout en étant tranquillement dans votre lieu de vie votre smartphone BlackBerry 8820 localisé en Slovénie ou alors au Nigeria, allez tout de suite découvrir le guide comparatif pour comprendre le comportement d’une femme infidèle sur http://www.localiserunportable.com/comparatif. N’hésitez pas plus longtemps, car il vous y sera possible d’y lire, en détail, l’intégral des logiciels d’espionnage utilisable pour un Symbian OS Sim+. Avec ces mouchards de surveillance pour détecter une infidélité vous serez en capacité par exemple de trianguler le GPS et donc déterminer la situation du Gsm, lire les informations des applis de chat et réseaux sociaux mais aussi espionner, à distance, depuis votre smartphone des notifications basées sur des mots et activer un visionnage en live des activités du mobile. 26 juillet 2016
Je suis heureuse parce que... Par E. Lafleur J'ai énormément de chance : je suis heureuse. Alors je suis continuellement optimiste, toujours prête à lâcher un éclat de rire tonitruant, constamment partante. Il y a un adage qui dit "l'argent va à l'argent", pour moi "le bonheur va au bonheur", rendant chaque jour plus heureux que le précédent. J'ai toujours pensé que l'avenir ne pouvait pas être sombre, et que ce que l'on vivait avait un sens ou prenait un sens un jour ou l'autre. Je tire sans doute cette conviction de ma foi en Dieu qui me soutient, qui me donne la joie. Je crois qu'il guide nos pas vers une vie meilleure. Pour pouvoir garder cette paix et l'entretenir, j'essaie de ne pas me donner des buts inaccessibles et, dans la mesure du possible, de prendre les choses comme elles viennent, l'une après l'autre. Le bonheur se trouve chaque jour dans l'attention aux autres, dans l'émerveillement face à la vie, dans les petites joies du quotidien. Le tout arrosé d'une bonne dose d'humour, qui nous aide à prendre du recul face aux éventuels stress... Je suis heureuse parce que la vie est belle ! Cela peut sembler simpliste, mais nous sommes maîtres de notre vie et de notre bonheur.... L'entourage, les amis, la famille contribuent évidemment à ce bonheur, mais aussi la nature, les activités que j'aime... Partager, aimer, donner : voilà ce qui nous permet des moments de bonheur. Être conscient que le bonheur n'est pas forcément un état permanent mais une multitude d'instants.... Le bonheur se construit, s'entretient, se cultive à chaque instant de la vie. Il faut savoir profiter de chaque instant même les plus simples : respirer le parfum d'une fleur, préparer un bon repas... Car, tout le monde le sait, notre vie peut s'arrêter en une seconde et je n'aime pas les regrets ! Tous les soirs, je me remémore ma journée et tente d'en faire une synthèse : ce que j'ai fait, mal fait, ce que je peux essayer de réparer le lendemain, etc.... Ainsi, je m'endors zen, en ne pensant jamais à mes soucis... Le bonheur, c'est d'apprécier et de savoir reconnaître tous les petits bonheurs de chaque jour et de les additionner pour en faire un grand bonheur. Bien sûr, le matériel a de l'importance mais les moments heureux sont encore plus importants. Par exemple, un de mes moments particulièrement heureux c'est un matin de week-end, de voir un rais de lumière à travers les volets et se dire qu'il va faire beau. Systématiquement me viennent en tête les paroles d'une chanson de Françoise Hardy "le premier bonheur du jour, c'est un ruban de soleil qui s'enroule sur ta main et caresse mon épaule... Il faut toujours essayer de positiver et se dire que toutes les choses qui paraissent difficiles sur le moment auront toujours un côté positif. Non seulement par l'expérience qu'elles apportent et aussi pour apprécier encore plus ce qui est bien. 30 juin 2016
8 conseils pour s'épanouir en tant que femme Plurielles.fr Comment être heureuse chaque jour, parvenir à chasser les déprimes passagères, les idées noires, qui vous gâchent la vie ? En vous entraînant tout simplement, le bonheur ça s'entretient ! Instaurez dans votre emploi du temps " Votre moment privilégié ". Quelques minutes de détente pendant lesquelles vous pensez uniquement à vous ou à ce qui vous fait plaisir. Fixez- vous un rendez-vous quotidien avec vous-même et surtout tenez- vous y. Par exemple, 10 minutes suffisent : - pour feuilleter votre " mag " préféré, chaque soir avant d'aller vous coucher. - pour vous faire un soin du visage, sous votre douche matinale. - pour une petite séance d'abdos, chaque matin avant de mettre un pied à terre. - 10 minutes supplémentaires pour savourer un épisode de " Desperate Housewives ", chaque soir et réaliser que votre vie est super. Ayez une pensée positive : " J'ai un job qui m'éclate ", " ma famille est formidable "," quelle belle journée "... Et surtout fuyez les pensées d'insatisfaction, de critiques envers vous-même. Pensez à faire des compliments à votre chéri, vos collègues... En retour, vous aurez des sourires et mine de rien cela met de bonne humeur. Souriez à la vie, même lorsqu'il pleut. Et un sourire en appelle un autre. C'est tout simple, demandez votre baguette avec un grand sourire et vous remarquerez que très rapidement votre boulanger (ère) vous saluera avec panache. La joie de vivre cela se transmet ! Acceptez de ne pas être une " Wonder Woman ". Etre à la fois femme, mère et assurer un emploi est un vrai parcours de santé. Si certains jours vous sentez que vous n'êtes pas au top, demandez-vous qui pourrait l'être chaque jour. Pour réussir à tout concilier, le secret c'est d'accepter justement que parfois vous ne pourrez pas mener de front tous ces mandats. Essayez, vous remarquerez que tout d'un coup la vie vous semblera belle et plus légère. Demandez de l'aide à votre conjoint. Dites-lui quand vous êtes dépassée et que vous avez besoin de souffler. Et si la fatigue est tenace, partez faire un break le temps d'un week-end. Apprenez à vivre avec vos émotions. Une femme est sujette à des fluctuations hormonales. Vous êtes comme les autres, ne vous focalisez pas dessus. Parlez avec votre entourage de ce qui vous chagrine. En parler suffit généralement à dédramatiser. Un regard extérieur vous aidera souvent à trouver une solution à ce qui vous turlupine. N'oubliez pas : " Le bonheur est une création de chaque instant avec soi, avec la personne aimée, avec sa famille et avec tous ces autres rencontrés au travail et dans la société ". Extrait du livre "Petit manuel du bonheur au féminin ". 11 juin 2016
Les plus belles lettres d’amour de tous les temps Vanity Fair.fr | Publié le 20 janvier 2016 | 14:30
25 mai 2016
Lettre d’une femme d’expérience aux jeunes filles Sympa-sympa.com «Une relation doit être aussi simple qu’une pièce à une face, après tout, l’amour ne peut pas être compté ni planifié». Une relation ayant le potentiel pour devenir sérieuse et de long terme ne doit pas être compliquée. Combien de temps peut-on se chamailler et se pourrir la vie, à l’autre et à soi-même, dans un couple ? Six mois, un an, plusieurs années dans des cas extrêmes ? Mais après, comme au théâtre, quand le public en a marre de l’acteur, il quitte la salle en le laissant seul sur scène, sous les lumières, en train de transpirer. Tout a une limite. Toutes les «relations difficiles», tous ces : «c’est fini, on recommence», et les conversations qui durent des heures en négociant comment les choses devraient fonctionner dans le couple ne sont que les signes d’un grand désœuvrement — désolée de le dire comme ça, sans détour. Ces relations ne valent pas le coup. Sérieusement. C’est comme si tu arrivais chez un concessionnaire automobile et que tu voulais t’acheter une Bentley bien que tu n’aies assez d’argent que pour payer le premier versement de la plus modeste des voitures chinoises. Tu pourras aller chaque jour pendant deux ans chez le concessionnaire, rien ne changera. Tu pourras dire que la Bentley est la seule voiture que tu puisses conduire, tu vas rendre tes parents et tes amis fous à force de ne parler que de ça, tu vas te désespérer et t’arracher les cheveux, tu vas ruiner ta propre vie, et tu finiras même par t’habituer à cette situation. Mais... Tu ne comprendras jamais qu’en réalité, ce dont tu as besoin, c’est d’un véhicule équipé d’un moteur, qui roule, qui a du chauffage en hiver, des fauteuils confortables, des roues et qui sera capable de t’emmener confortablement d’un point A à un point B. Tu peux te perdre dans les étoiles pendant que tu cherches le soleil. Les relations doivent être aussi simples qu’une pièce à une seule face. Peu importe si c’est un génie, un physicien, ou Pierre, le voisin qui vit au coin, peu importe son éducation, combien de langues il parle, combien de femmes il a eu dans sa vie, ou s’il écrit de beaux poèmes. Si tu déprimes en sa présence, si quand tu es avec lui tu ne te sens pas moins mal que quand il n’est pas là, si tu sais (parce que tu le sais) qu’il n’y a pas d’avenir avec lui, s’il ne te laisse pas vivre tranquillement, s’il aime dire des choses du genre «je ne suis pas prêt», «attendons un peu plus», «je dois y réfléchir», «c’est si difficile à dire», tu peux l’envoyer promener. Tu sauras beaucoup plus tard si tu l’aimais pour de vrai ou si ce n’était qu’un caprice. Si tu y réfléchis, tu ne perds rien du tout. Ce n’est pas facile de reconnaitre l’amour. Généralement, les gens le confondent avec la passion, le respect, l’habitude, la dépendance, le désir de vengeance et bien d’autres choses. Une relation compliquée ne sert qu’à te donner des maux de tête. Si tu es consciente du fait que tu as besoin de lui, et que tu ne peux pas vivre sans ce mal de tête, au moins tu peux t’avouer que tu n’as pas besoin de cet homme en particulier, mais juste du mal de tête qu’il te produit (et que tu pourrais avoir avec un autre). Apprends à exorciser toute cette «douleur» pour que ta prochaine relation soit plus productive. Il suffit de prévenir l’homme C-O-R-R-E-C-T que le mercredi et le samedi tu deviens une chipie insupportable, pour qu’il puisse s’y préparer. J’insiste une et mille fois : une relation doit être quelque chose de simple. En fin de comptes, tu veux former une famille, avoir des projets, partir en vacances, rendre visite à tes parents, bref, tous ce qui compose la vie de couple. Si tu penses que tout va s’améliorer avec le temps, TU TE T-R-O-M-P-E-S. C’est toujours pareil : au début tu veux un homme grand, athlétique, intelligent, riche, romantique, avec des projets, attrayant, bla, bla bla bla, et tu ne comprends pas ce que finalement nous finissons TOUTES par comprendre : que tu avais juste besoin d’une personne fiable pouvant être là, NON SEULEMENT quand les astres se liguent pour ce faire, mais aussi TOUJOURS, tu comprends ? La fiabilité est une qualité très importante. Il devra être avec toi et t’aider dans les moments les PLUS difficiles de la vie, quand tout sera sombre et qu’il n’y aura que des précipices des deux côtés du chemin. Par conséquent, être responsable est une autre qualité vitale. Tu vas vouloir partager avec lui ta joie et ta tristesse, tes succès et tes échecs, tes rêves et tes craintes, c’est donc I-N-F-I-N-I-M-E-N-T important de pouvoir comprendre et avoir de l’empathie. Tu le connaîtras à l’envers et à l’endroit, vous pourrez vous comprendre sans même vous parler, au bout du compte, en s’habituant l’un à l’autre, vous serez ajustés comme les engrenages d’une grande machine. Certes, il y aura aussi des disputes car vous êtes différents, mais vous vous adapterez l’un à l’autre. Mais il faut être patient. Tu verras que tu céderas sur pleins de petites choses, tous les jours, tu abandonneras tes habitudes de femme célibataire, tu seras plus investie dans ta relation, et lui aussi. La flexibilité est également très importante. Tu prendras des décisions avec lui, et aussi toute seule, des décisions qui pourraient changer le cours de ta vie, il faut donc que tu apprennes à lui faire confiance. Autrement tu ne pourras pas y arriver. Réfléchis : quand tu avais 20 ans, ou moins, tu ne pensais pas à tout ceci, n’est-ce pas ? Tu voulais juste qu’IL arrive, beau comme il était, te chercher, qu’il t’offre des fleurs, qu’il t’embrasse, tu voulais tomber amoureuse de ses yeux, bref, une histoire comme on en voit au cinéma. Mais tout cela n’est pas vraiment l’essentiel. Qu’il soit beau ou non, grand ou petit, athlétique ou un peu rond, beau-parleur ou bègue. Tu as juste besoin de savoir que cette personne sera avec toi dans toutes les situations. Tu dois sentir que tu es heureuse à ses côtés, et que SANS lui tu te sentirais nettement moins bien qu’AVEC lui. Je t’assure que quand tu regarderas en arrière, dans vingt ans, tu commenceras à éprouver de la tendresse au moment de toucher son front pour savoir s’il est malade, tu lui diras de rester à la maison même s’il n’a toussé qu’une seule fois. Tu cesseras d’avoir ces conversations du genre «mais où va cette relation ?», car tu seras arrivée à ta destination, il aura été ton véritable amour, celui qui arrive avec l’amitié. Il est impossible de planifier l’amour. Impossible. Et pour te libérer de ces «relations difficiles», que veux-tu que je te dise... Prends des cours de peinture ? Aide les orphelins ? Laisse ton pauvre cerveau en paix, et cet homme aussi... Remarque, il aura toujours des problèmes, même sans toi. Auteur : Une femme avec de l’expérience dans ce domaine. 3 mai 2016
L'infidélité, un marché en pleine expansion... L'Express.fr Il est 21h, le dîner en famille s'éternise, les enfants rechignent à aller se coucher. Le portable de madame sonne. "C'est ma copine Elodie, elle vient de se faire larguer, je vais aller lui remonter le moral." Le mari compatit, Madame prend la voiture, et part rejoindre son amant. Car en lieu et place d'Elodie, le coup de fil venait... de son propre téléphone! Grâce à une nouvelle application, on peut dorénavant programmer son portable pour s'envoyer un SMS à soi-même, ou générer un coup de fil imaginaire du patron pour aller rejoindre sa maîtresse. Une application fournie par une société qui gère plusieurs sites de rencontres extra-conjugales... Car l'adultère, entendre par là "aller coucher ailleurs sans que son conjoint ne le sache", est aujourd'hui un marché commercial en pleine expansion. De nouveaux entrepreneurs lorgnent sur les profits juteux que peuvent rapporter les escapades industrialisées. Des profits que certains considèrent amoraux car basés sur la tromperie et le mensonge. Une concurrence féroce La rencontre extra-conjugale à la dérobée, volée à un conjoint qu'on croit naïf, s'affiche pourtant en 4 par 3 dans le métro. Le site Gleeden, spécialisé dans les rencontres entre personnes non célibataires, propose sur ses affiches de croquer dans la pomme d'api du péché. Créé fin 2009, il revendique 1 million de membres dans 150 pays. Il est concurrencé depuis peu par un nouveau venu sur le marché hexagonal: Ashley Madison, site américain débarqué en France en octobre 2012. En France, on ne saura pas combien de personnes sont concernées mais dans le monde, le site annonce compter 16 millions de membres. Noel Biderman, le patron de cette entreprise à succès, assure "qu'on ne devrait jamais divorcer sans avoir essayé d'aller voir ailleurs". Selon lui, l'infidélité sauve bon nombre de mariages, car même si les gens s'y sentent heureux "il leur manque de l'adrénaline et bien d'autres choses qui se perdent avec le temps". Merci de nous offrir l'excitation en cadeau, Noel. Certains sont choqués que l'adultère reçoive ainsi la bénédiction de la main invisible du marché. On peut lire sur Internet que ces services "détruisent les familles et ouvrent la porte aux maladies". Les Français sont, selon les enquêtes, entre un tiers et les deux tiers à avouer avoir pu être infidèles et cela depuis des dizaines d'années. Peut-être même depuis des centaines d'années, mais aucune enquête n'existe pour étayer ce propos... Rien de nouveau à cela donc. Internet facilite-t-il les rencontres ou permet-il de mieux protéger son couple? Probablement les deux, d'où une autre vague de réactions sur les forums à propos de ces sites à savoir qu'ils font "de l'argent sur des gens fragiles". Que l'on soit pour ou contre, effarés ou enjoués, une chose est sûre, comme pour d'autres développements technologiques, du minitel au streaming, c'est la sexualité qui motive la création d'un nouveau marché devenu admissible, celui du mensonge. Et peut-être que le jour où le sexe aura perdu le caractère si sacré que lui a donné l'Eglise, le jour où il pourra se vivre sans tabou ou tromperie, dans ou en dehors du couple, il faudra être capable de le réinventer. Car il aura perdu ce sel qui suscite le désir: l'interdit. 3 mai 2016
L'amour à l'américaine, les Français n'y comprennent rien L'Express.fr | Publié le 2 mai 2016 | 7:00 Par Magali Gruet Les jeux de l'amour et du hasard n'ont pas les mêmes règles des deux côtés de l'Atlantique. Aux Etats-Unis, les règles du dating sont parfois bien mystérieuses -voire révoltantes- aux yeux des Français. Explications et témoignages. Quand Danielle s'est rendue à Paris pour étudier, elle n'est pas seulement tombée amoureuse des croissants et des planches de charcuterie. Cette Américaine trentenaire originaire de Santa Monica, près de Los Angeles, a aussi testé le marché français des hommes et tout ne s'est pas exactement passé comme prévu. "J'ai daté comme je l'aurais fait chez moi, cumulant les rendez-vous et les hommes avec qui je sortais. Je me suis vite fait traiter de tous les noms et je ne comprenais pas bien pourquoi", raconte-t-elle, un peu déboussolée. Un enchaînement de dates codifiés Les Français qui se rendent aux Etats-Unis sont tout aussi surpris. Alors qu'il est convenu de ne fréquenter qu'une personne à la fois en France, même si ce n'est que pour une semaine, les Américains voient les rencontres comme une étude de marché pragmatique: tant qu'aucun contrat moral n'est conclu, il est préférable de continuer à chercher. Un phénomène d'autant plus important dans les grandes villes, où le choix est illimité, que dans des régions plus conservatrices ou les petits villages. Ils enchaînent les dates, ces rendez-vous codifiés qui ressemblent presque à des interviews, généralement initiés par les hommes, qui paieront l'addition. Les Françaises les plus modernes n'ont qu'à ravaler leur fierté. Le premier rendez-vous est destiné à faire les présentations autour d'un verre, et éventuellement à échanger un baiser sur le pas de la porte de la fille après l'avoir raccompagnée. La seconde date se passera souvent autour d'un dîner, la troisième peut être une activité de jour, comme une randonnée ou un tour de vélo histoire de voir son potentiel partenaire en pleine lumière. A ce stade, si aucun baiser n'est échangé, les Américains en concluront que l'autre n'est pas intéressé et cesseront sans doute d'initier d'autres rencontres. Le sexe doit arriver assez rapidement Même chose si le sexe n'arrive pas assez rapidement, idéalement autour du troisième ou du quatrième rendez-vous, surtout chez les plus jeunes. "Je me souviens d'un garçon qui était fatigué d'attendre que l'on passe à l'acte, car on se connaissait depuis... deux semaines. Je n'ai pas l'impression d'avoir perdu grand chose", raconte Karine, 28 ans. "Si les choses n'avancent pas, on se dit que la fille veut juste être pote, et franchement je ne suis pas intéressé. Je préfère dépenser mon argent pour une fille qui ne se fait pas prier", balance sans complexes Matthew, un Américain de 25 ans. Un calendrier difficile à tenir pour les Français, habitués à laisser faire les choses plus naturellement et sans pression. Maximilien, 27 ans et originaire de Paris, a débarqué à Los Angeles sans aucune notion de ce qui l'attendait. "Les films américains ne nous préparent pas à ça, car c'est dans leurs moeurs et ils ne voient pas l'intérêt de formuler ce qu'est une date et les étapes à suivre. Quand j'ai rencontré ma copine, je l'ai emmenée dîner, puis on a fait une activité en plein air, puis on s'est revus une troisième fois, et elle, elle s'impatientait, elle attendait qu'il se passe quelque chose, pendant que moi, en bon Français, j'apprenais juste à la connaître. C'est un ami commun français qui lui a dit de m'expliquer comment ça marche ici. Si elle ne m'avait pas mis les points sur les i, on y serait encore", s'amuse t-il. |
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