20 août 2015
Peut-on tout pardonner? L'Express.fr | Publié le 17 août 2015 Par Caroline Franc Desages Infidélité, trahison, maltraitance ou crimes plus odieux... Pour certaines victimes, le pardon relève de l'impossible, pour d'autres, il est une nécessité dans leur reconstruction. Peut-on vraiment tout pardonner? Il y a quelques semaines, François Cluzet confiait lors d'une interview qu'il ne pardonnerait jamais à Bertrand Cantat d'avoir tué Marie Trintignant, son ex-compagne et mère de son enfant. Un cri du coeur qui fait écho en chacun de nous mais qui, aussi, interroge: vivre dans la rancoeur et le ressentiment n'est-il pas source de souffrance? Comment dépasser la haine que l'on éprouve pour celui ou celle qui nous a blessé? De l'infidélité aux crimes les plus odieux, de la maltraitance infligée par un parent au meurtre d'un enfant, d'un(e) conjoint(e), tout est-il pardonnable? Si oui, que peut nous apporter ce pardon et comment y parvenir? Un pardon délesté de sa dimension religieuse "Ma réponse est oui, je suis, en tant que thérapeute, convaincue que l'on peut tout pardonner. Je pense même que plus la blessure est grave et plus le pardon peut être un facteur utile pour retrouver sa liberté et son bien-être psychologique. Mais attention, je parle là d'un pardon qui se rapproche plus du concept de la résilience que de la notion religieuse qu'on nous a souvent inculquée", répond la psychothérapeute Béatrice Voirin. "Pardonner, prévient-elle, ce n'est pas oublier, c'est réussir à apaiser la blessure suscitée par autrui. C'est au fond assez égoïste, c'est se dire "Je ne suis pas responsable de ce qui m'est arrivé de douloureux, du mal que l'on m'a fait quand j'étais enfant par exemple, mais je peux à partir de maintenant décider de ne pas avoir à payer la double-peine, la douleur d'avant et la douleur de maintenant et je suis responsable du chemin que je vais prendre." Une façon, poursuit Béatrice Voirin, "de reprendre sa vie en main, de ne plus laisser le 'bourreau' guider notre vie." Ce à quoi s'est employé Xavier, 43 ans, battu par son père lorsqu'il était enfant. "J'ai mis des années à ne plus ressentir cette colère, refusant de voir mon père, même au plus fort du cancer qu'il avait développé. Et puis à quelques jours de son décès, j'ai compris que si je laissais cette haine prendre le pas, je permettais finalement à mon père d'avoir le dessus, même mort. Alors je suis allé le voir une dernière fois et j'ai fait la paix. Je n'oublie rien, je n'excuse rien, mais j'ai pu pleurer sur sa tombe et je me suis délesté de ces sentiments qui m'empêchaient de vivre. Je ne sais pas si j'ai pardonné, mais je ne lui en veux plus et depuis, je vais mieux." Pardonner pour (enfin) se débarrasser du statut de victime "Pardonner implique de ne plus accepter d'être une 'victime' au quotidien et c'est parfois difficile", reconnaît Béatrice Voirin. Le libre choix de pardonner incombe en effet toujours à la victime, et plus la souffrance a été grande, plus la violence a été grande, plus c'est difficile. "Certains ne peuvent pas le faire, parce que cette haine, cette colère leur sert de béquille, de motivation pour continuer à vivre". C'est le cas pour Cathy, qui ne parvient toujours pas à tirer un trait sur l'infidélité, des années durant, de son ex-mari. "Depuis cinq ans qu'il m'a quittée, pour une femme qu'il fréquentait donc bien avant qu'on se sépare, je n'arrive pas à cesser de lui en vouloir. Et je sens que d'une certaine manière, cette colère est devenue ma compagne. D'après ma psy, j'ai peur de m'en défaire, parce qu'une fois que je ne ressentirai plus cela, que me restera-t-il de notre mariage? J'ai l'impression que mes sentiments négatifs ont pris toute la place et que m'en débarrasser, c'est accepter le vide, c'est accepter que lui s'en sorte et moi non. Et en même temps, je suis consciente de faire du surplace." Un processus qui ne se "décide" pas "Dans les cas où le pardon est trop difficile à accorder, il faut laisser faire, attendre qu'un jour peut-être...ou pas. C'est un libre choix qu'il faut toujours accepter sans juger", commente Béatrice Voirin. Un avis partagé par la psychanalyste Laura Gélin. "Je n'aime pas tellement ce mot de 'pardon', trop empreint de morale religieuse. L'injonction au pardon peut provoquer pas mal de culpabilité chez ceux qui n'y parviennent pas. Notre rôle en tant que thérapeute est d'accepter le patient dans l'état où il se trouve. Pardonner est en effet souvent salutaire. Mais pour certains ce n'est tout simplement pas encore le bon moment. Je crois surtout que le pardon ne se "décide" pas. Il est le résultat d'un processus, d'un cheminement. Pour dépasser sa colère et sa haine, il faut avoir accepté de traverser ces émotions. Les avoir ressenties." Autrement dit, oui au pardon lorsqu'il est l'aboutissement d'un travail sur sa souffrance, non au pardon s'il est destiné à nier cette souffrance, voire à la gommer. "La phase de catharsis est indispensable lorsqu'on a été victime de maltraitances, physiques ou psychologiques. La résilience ne peut se faire qu'au terme de cette phase là", résume Laura Gélin. Pardonner oui, excuser non "Pardonner ce n'est pas excuser, ni même absoudre, ce n'est pas non plus nier la faute, c'est la décision de ne pas, de ne plus vouloir se venger. De ne plus souffrir ", développe quant à elle Béatrice Voirin. "Cela n'implique pas non plus de vouloir relativiser l'agression. Ni même de devoir se réconcilier ou recevoir des excuses, même si les excuses sont souvent très salvatrices. On pardonne pour soi, avant tout, pour se libérer soi-même de la haine et du ressentiment." La psychologue évoque à ce titre un documentaire réalisé sur "le chemin d'une femme vers le pardon qu'elle voulait accorder à l'homme qui avait assassiné son fils et qui attendait dans le couloir de la mort". "C'était bouleversant, passionnant. Elle racontait en être sortie tellement apaisée. Et fière aussi." Pour Béatrice Voirin, pardonner ne veut par ailleurs pas dire ne pas punir, sûrement pas". "Mais ça c'est le rôle, pour les cas les plus graves, de la justice. Elle est là pour ça. Et heureusement." "Changer son regard sur ce qui nous est arrivé à défaut de pouvoir changer ce qui nous est arrivé "Dans les faits, conclut Béatrice Voirin, pardonner se fait la plupart du temps en deux temps: "Il y a d'abord ce moment ou la personne prend conscience qu'elle est (encore) victime, prisonnière du ressentiment et du désir de vengeance et que le prix a payer est fort". Ensuite, il faut procéder à une "intégration profonde de la démarche de pardon". Cela implique de changer notre regard sur le monde, sur ce qui s'est passé": "puisqu'on ne peut pas modifier ce qui est arrivé, on peut modifier le regard que l'on porte sur ce qui nous est arrivé!" Pour ce faire, la thérapeute recommande la pratique del'hypnose, ou de la PNL (programmation neuro-linguistique), notamment. Margot, 32 ans, est parvenue grâce à l'EMDR à "sortir de l'enfer dans lequel une agression dans la rue l'avait plongée". "En parvenant à ne plus éprouver de terreur, à ne plus être obsédée par ce qui m'était arrivé, j'ai peu à peu réussi aussi à ne plus haïr celui qui m'avait fait ça. Je pensais que je n'y arriverais jamais, mais il est sorti de ma vie. Je ne lui souhaite pas de mal, pas spécialement de bien non plus, mais il n'est plus un sujet." Enfin, constate Béatrice Voirin, "c'est beaucoup plus facile de pardonner après avoir été reconnu comme victime dans un premier temps et encore plus quand la personne qui nous a fait du mal veut bien le reconnaître". Mais, prévient-t-elle, ce n'est pas toujours possible -décès par exemple ou déni du bourreau- et comme c'est une démarche pour soi, une démarche intellectuelle, au fond, on peut aussi y arriver sans. Le secret résidant dans la dissociation "du pardon que j'accorde, personnel et égoïste, de la personne qui m'a portée préjudice". A lire pour aller plus loin: Peut-on tout pardonner? par Olivier Clerc, aux Editions Eyrolles, mai 2015. Pour répondre à cette interrogation, l'auteur redéfinit ce terme "souvent galvaudé" et identifie une quinzaine d'obstacles au pardon qui empêchent la plupart d'entre nous d'avancer sur cette voie de "guérison des blessures du coeur". S'appuyant sur des exemples concrets, il propose quatre manières de cheminer vers le pardon.
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20 août 2015 Couple: comment raviver le désir? L'Express.fr | Publié le 29 juillet 2015 à 12:03 Face à une libido en berne, des solutions existent pour retrouver le feu sacré. Le sexologue Albert Barbaro livre ses conseils aux couples qui connaissent une baisse de désir, qu'elle soit passagère ou durable. Il fut un temps où c'était tous les jours, dans toutes les pièces de la maison et toutes les positions. Et puis le temps passant, le quotidien aidant, le rythme s'est émoussé. Jusqu'à ce qu'un matin, on finisse par se poser cette question: à quand remonte la dernière fois qu'on a fait l'amour? Si tous les couples ne passent pas par cette traversée du désert, nombreux sont ceux qui sont confrontés à une baisse, passagère ou durable, du désir. Et de s'interroger: est-ce alors possible de retrouver ce feu sacré? Et si oui, comment? "Bien sûr que l'on peut raviver la flamme", assure le sexologue Albert Barbaro, auteur avec sa consoeur Catherine Solano de l'ouvrage Savoir aimer, les secrets du plaisir (Flammarion). "Cela implique néanmoins une démarche volontaire. Le désir revient rarement de lui-même sans qu'on soit allé à sa recherche", ajoute-t-il. "Ça n'a souvent pas grand chose à voir avec le sentiment amoureux" Première étape indispensable, "poser le diagnostic pour comprendre les raisons de cette raréfaction des ébats". Parfois, la cause est pathologique, qu'il s'agisse d'éjaculation précoce, de troubles de l'érection, d'un retour de grossesse difficile, etc... "Petit à petit, par peur de souffrir ou de ne pas être performant, celui ou celle qui traverse ce type de difficultés préfère éviter l'acte sexuel, sans pour autant expliquer au conjoint ce qui lui arrive", rapporte le docteur Albert Barbaro. Dans d'autres cas, l'un ou l'autre, après avoir été repoussé(e) à plusieurs reprises, déclare forfait. Et une sorte de statu quo s'installe, sans que le couple parvienne à en parler. "Je suis du matin et lui du soir, raconte ainsi Claire, 35 ans, en couple avec Christophe depuis dix ans. A force d'essuyer des refus lorsque je l'approchais au réveil, j'ai fini par renoncer et lui de même. Résultat, on s'est aperçu que de plusieurs fois par semaine, nos rapports sexuels étaient devenus mensuels, quand ça n'était pas moins. Pourtant, on s'aimait, ça ne faisait aucun doute". "Ça n'a souvent pas grand chose à voir avec le sentiment amoureux, même si la vitalité sexuelle est un ciment incontestable, confirme Albert Barbaro. Beaucoup de mes patients viennent d'ailleurs consulter parce qu'ils s'aiment, justement!" On ne se force pas mais on s'efforce d'y penser Une fois les causes de cette baisse du désir identifiées, la première chose à faire selon le sexologue est de prendre du temps pour retrouver cet état d'esprit propice aux fantasmes et à l'envie. "Lors d'une rencontre, l'imaginaire se met en place de lui même, on pense à l'autre, à ce que l'on aurait envie qu'il nous fasse, à la façon dont on voudrait le ou la toucher, etc. Lorsque cette période d'excitation s'est émoussée, le meilleur moyen de la retrouver est de réactiver ces pensées en s'accordant à nouveau du temps qualitatif de sensualité de couple". "Cela implique parfois de changer un peu ses habitudes", témoigne Matthieu, 40 ans, marié depuis 15 ans. "Lorsque nous avons réalisé que nous ne nous endormions plus jamais ensemble parce que je surfais sur le net tous les soirs jusqu'à épuisement, nous avons décidé de bannir les écrans, au moins trois jours par semaine", raconte-t-il. Progressivement, confie Matthieu, sa femme et lui ont repris une activité sexuelle qui avait quasiment disparu. Attention, prévient Albert Barbaro, retrouver le désir nécessite un engagement à deux et d'y consacrer de l'énergie. Sans pour autant "se forcer": "Certes, plus on le fait, plus on a envie de le faire. Mais on ne fait pas revenir l'envie en se contraignant à un acte sexuel mécanique et sans plaisir. Se forcer, non, s'efforcer de réveiller l'imaginaire, oui!" On crée le manque "Paradoxalement, pour mieux se retrouver, rien ne vaut un peu de manque", poursuit Albert Barbaro. Un constat partagé par Emilie, 38 ans. "Ma vie sexuelle a connu une seconde jeunesse il y a deux ans lorsque mon conjoint a été envoyé en mission à Londres durant trois mois. Il ne revenait que les week-ends et soudain, j'ai réalisé qu'il ne m'était pas acquis. Durant la semaine je me suis mise à fantasmer sur lui, ce qui ne m'était plus arrivé depuis belle lurette!" On fait rêver l'autre Faire renaître le désir ne passe pas forcément par l'achat pour madame d'une guêpière rouge ou d'un tas de sex-toys plus délirants les uns que les autres, mais plutôt par quelques subtiles suggestions. Ainsi, Albert Barbaro propose par exemple de glisser à son conjoint le matin en partant que l'on a mis ces dessous qu'il aime tant, "quitte même à les lui montrer furtivement, histoire que l'idée fasse son chemin dans la journée". Dans le même esprit, il n'est pas interdit d'envoyer quelques textos tendres ou plus explicites. D'une manière générale, "tout ce qui peut stimuler l'imaginaire érotique est bon à prendre". On se déguste Les couples qui ne font plus l'amour oublient souvent de se toucher. Or le désir, s'il s'intellectualise, passe également par le contact physique, souligne Albert Barbaro. Des contacts qui ne doivent pas pour autant être forcément "des caresses génitales". "Il faut ré-apprendre à déguster la sexualité, à créer un peu de frustration". Le sexologue invite ses patients "à ne pas passer outre des moments de tendresse, qui peuvent s'érotiser sans qu'il y ait nécessairement de rapport à la clé". Jusqu'à ce que brûlant de désir, une caresse en entrainant une autre... 17 août 2015
La rupture amoureuse fait plus mal aux femmes qu'aux hommes Madame Figaro.fr | Publié le 11 août 2015 Il y a une raison pour laquelle vous vous morfondez dans votre lit après une mauvaise rupture, alors que vous avez l'impression que votre ex est resté de marbre. D'après une étude réalisée par l’université de l'État de New York à Binghamton et par University College London, les femmes se sentent plus blessées au moment d'une séparation que les hommes. L’étude a été menée auprès d'un large échantillon : 5705 personnes, à travers 96 pays, ont été interrogées sur leurs histoires amoureuses et leur ressenti après leurs séparations. Les femmes sont visiblement les plus touchées : la moyenne de leur douleur émotionnelle, notée entre 1 et 10 (10 étant la douleur la plus élevée), tourne autour de 6,84. Les hommes, eux, ont affirmé ressentir une douleur égale à 6,58 en moyenne. La douleur physique ressentie après la rupture a elle aussi été quantifiée : les femmes, là encore, sont les plus touchées, avec une douleur de 4,21 en moyenne, contre 3,75 pour les hommes. Mais sur le long terme, ce sont les hommes qui ont le plus de mal à tirer les leçons de leurs échecs amoureux, se contentant de passer à autre chose sans se remettre en cause. Les femmes, elles, font davantage ce travail et déclarent au final sortir plus fortes émotionnellement de leurs ruptures amoureuses. Les femmes s'investissent plus dans une relation Craig Morris, l’un des chercheurs ayant travaillé sur cette étude, explique ces résultats par le fait que les femmes s'investissent plus que leurs homologues masculins dans une relation. « Pour faire simple, les femmes sont plus enclines à donner beaucoup dans une relation que les hommes. Une rencontre brève peut mener à neuf mois de grossesse et plusieurs années d’allaitement pour une femme alors que l’homme peut « quitter la scène » quelques minutes après la rencontre, sans autre engagement. C’est ce risque qui a rendu les femmes plus difficiles quand elles choisissent un partenaire. Et cela explique pourquoi elles sont plus blessées quand elles perdent un partenaire de "haute qualité" », affirme l’universitaire. Si les hommes ne sont pas immédiatement touchés, ils souffrent plus de la rupture sur le long terme. « L’homme va ressentir de plus en plus profondément la perte au fur et à mesure qu’il intègre le fait qu’il doit se relancer dans la compétition pour attirer l’attention des femmes, pour remplacer ce qu’il a perdu. Cela peut être pire s’il comprend que la perte est irréversible. » Cette perte de l’autre peut avoir de graves conséquences, d’après Craig Morris. « Une rupture amoureuse peut conduire certaines personnes à perdre leur emploi, à adopter des comportements autodestructeurs. Des étudiants décident de ne plus assister plus à leurs cours... » Selon une autre étude datant de janvier 2015, il faut environ trois mois pour se remettre d’une rupture. C’est du moins après ce laps de temps moyen que les personnes interrogées se sont senties plus matures et se sont fixé de nouveaux objectifs. Les personnes divorcées ont elles plus de mal à sortir de la nostalgie du mariage, avec une moyenne de dix-huit mois de rémission après la séparation. 5 août 2015 Sexualité après le mariage : ils disent la vérité Medisite.fr | Publié le 4 août 2015 On peut penser que le mariage ne change pas grand chose dans la vie d'un couple. Erreur. Surtout en ce qui concerne l'une de ses bases : sa vie intime. Profitant de l'anonymat qui leur est donné sur l'application Whisper, des couples mariés racontent librement comment se passe leur sexualité depuis qu'ils se sont dits "oui". Suprise... ou plutôt désillusion. Voici quelques extraits des commentaires laissés. - "Je suis marié depuis 6 ans et notre vie sexuelle craint. Ma femme sait qu'elle est en faute mais ne veut rien changer. Je dois trouver un à-côté." - "Ma femme et moi planifions le moment où nous faisons l'amour. C'est assez pathétique." - "Mon mari a préféré regarder un film la nuit dernière plutôt que de me rejoindre et d'avoir des relations sexuelles avec moi. Je l'attendais en lingerie. Je me suis sentie rejetée." - "Mon mari ne veut plus faire l'amour avec moi mais moi, j'ai envie tout le temps. Je sais que je pourrais avoir quelqu'un d'autre mais je ne veux pas faire ça." - "J'ai demandé à mon mari d'être un peu plus grossier avec moi au lit. Il s'est arrêté et a fait une légère attaque de panique. Voilà à quoi ressemble mon mariage passionnant." - "Je suis mariée et je ne sais pas comment dire à mon mari que je veux une vie sexuelle plus aventureuse." Heureusement certains posts sont plus positifs comme celui de cet homme qui s'estime être "le plus chanceux des hommes". "Ma femme veut toujours avoir des relations sexuelles avec moi. Nous sommes mariés depuis 14 ans." |
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