Quelques conseils pour mieux réussir votre vie de couple17 mars 2024
Quelques conseils pour mieux réussir votre vie de couple Radio France.fr Vous vous souciez du bien-être de votre couple ? Mais connaissez-vous les bases fondamentales à bien avoir en tête pour réussir son histoire d'amour et éviter le "il faut qu'on parle" ou le "on arrête ou on continue" ? Pourquoi est-il si important de se remettre en question pour mieux s'aimer ? Invités de l'émission "Grand Bien Vous Fasse", la psychanalyste Sophie Cadalen, la conseillère conjugale Caroline Kruse et le psychiatre Robert Neuberger, tous trois spécialistes du couple et de la famille, vous donnent quelques conseils essentiels à retenir pour que vous viviez heureux jusqu'à la fin de vos jours et que vous fassiez les meilleurs choix possibles pour votre relation amoureuse et pour vous-même. Pas de couple sans remise en question Avant tout, il faut commencer par la base fondamentale n°1 qui vient peut-être conditionner tout le reste. Car, en se remettant en question, on se questionne d'abord soi-même, on se questionne pour l'intérêt de son (sa) conjoint(e), on se réévalue soi-même dans l'intérêt de son propre couple. Sophie Cadalen commence par expliquer que "le couple dispose de toutes les ressources pour surmonter un problème : chacun doit s'interroger, chacun doit se remettre en question avant d'accuser l'autre de quoi que ce soit. Dans un couple, il faut préférer "l'introspection personnelle" au reproche constant entre conjoint interposé, ainsi on pourra parler plus naturellement et simplement de l'objet d'un désaccord ou d'une dispute potentielle. En somme, éviter la phrase du "il faut qu'on parle" qui n'annonce rien de bon… Entretenir son couple, c'est aussi s'entretenir soi-même et vice-versa en acceptant la gestion des mésententes éventuelles. Comme le souligne Robert Neuberger "pour entretenir une vie de couple qui soit suffisamment satisfaisante pour se rassurer mutuellement et continuer à se constituer ensemble, il faut donner du temps à l'autre comme à soi-même". Un couple qui va bien est un couple qui sait résoudre les problèmes, qui dispose des ressources aptes à dépasser un certain nombre d'obstacles. Il y a un contexte relationnel en mouvance constante qui, s'il devient trop convenu et que "la routine", comme on dit, s'installe, fait que rapidement ça ne sent pas très bon parce que justement le couple est fait pour être stimulé en permanence. L'amour, c'est quelque chose qu'il faut chercher à démêler en permanence. - Sophie Cadalen Concilier amour intime et familiarisation du couple Il y aurait, d'après Robert Neuberger, deux dimensions du couple, deux amours que les deux amants ne sauraient suffisamment discerner, l'un prenant trop le dessus sur l'autre et nuirait à la relation : "Il y a l'amour relationnel, cette relation affective/érotique entre les deux qui est très structurante pour leur vie intime et conforte chacun dans son identité amoureuse ; et la maison en couple c'est-à-dire tout ce qui vient se greffer ensuite mais qu'il est impossible d'ignorer. Le problème aujourd'hui, c'est que cette dernière prend souvent le pas sur la première dimension affective/érotique : les enfants, la fondation d'une famille, le travail qui conduisent à une familiarisation du couple naturelle mais qui trop souvent nuit aux repères purement intimes du couple en lui-même". Le piège de vouloir le couple parfait Faut-il absolument voir son couple comme un conte de fée ? Oui mais c'est comme tout, il faut relativiser et cultiver la vulnérabilité, la peur de se voir séparer de l'autre pour nourrir sa flamme. Caroline Kruse : "L'idéalisation du couple peut rapidement devenir un piège, c'est donner au couple une valeur-refuge, trop souvent acquise pour faire en sorte que son couple soit parfait. Ce sentiment de vouloir à tout prix rester sur la même longueur d'onde avec son conjoint, est voué à l'échec". En somme, le souci d'une entente fusionnelle risque de se transformer en un bilan routinier car l'aléatoire, l'imprévu doivent savoir nourrir une forme de créativité dans le couple s'il veut durer. Les disputes sont bonnes pour le couple Il est aussi très important de ne pas considérer que l'on est forcément voué à rester ensemble toute la vie, que la fidélité sera toujours au rendez-vous mais que la vulnérabilité existe, que l'un et l'autre est faillible. Caroline Kruse estime "qu'il faut pouvoir éviter de penser sa vie de couple comme une autoroute sans obstacles sans qu'on ait à se poser de questions comme pour se rassurer. Au contraire, il faut assumer et ne pas hésiter à se confronter aux difficultés en couple car c'est, au contraire, un signe important de vitalité. Il faut donc accepter la possibilité de la rupture. La conscience de vulnérabilité permettra justement de consolider son couple par peur de le perdre. C'est en agissant avec des œillères qu'on sera plus susceptible de se fragiliser. Rester autonome et penser à soi "Vous n'êtes pas son père", "vous n'êtes pas sa mère", c'est souvent la phrase que l'on entend dans un couple lorsque les deux amants souhaitent se mettre face à leurs responsabilités ou bien les choix qu'il est possible de faire dans sa vie de couple. Sophie Cadalen explique alors combien il est essentiel d'assumer son autonomie et ne pas se laisser guider par les intentions de l'autre. Sophie Cadalen : "On n'attend pas de son conjoint, de son couple qu'il soit la prise en charge de sa propre vie, ce qui est trop souvent le cas : le couple ne doit pas devenir l'unique émetteur de notre bonheur. On est avant tout adulte dans son couple donc si on a envie de sortir, et de penser à soi chacun de son côté, on le fait, tout en invitant bien sûr l'autre à sortir. Très souvent, le couple souffre de ça parce qu'on ne pense pas suffisamment à soi en dehors du couple. Les couples qui fonctionnent très bien sont aussi ceux où, chacun, dans sa propre vie pense à lui-même. Cette jouissance personnelle vient s'ajouter dans le couple. Allez un dernier conseil pour la route Caroline Kruse vous suggère "d'essayer de rester tout le temps en éveil, d'accueillir et de susciter l'imprévu, de remettre un peu d'humour, un peu de joie dans le couple, et cela de manière constante". Pour Sophie Cadalen il est essentiel de cultiver la curiosité de l'autre, d'essayer se surprendre, de se redécouvrir sans cesse. C'est grâce à ça que la confiance, la fidélité, le désir suivra".
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A partir de quel moment est-on réellement “en couple” ?4 février 2024
A partir de quel moment est-on réellement “en couple” ? Marie Claire.fr | Par Emmanuelle Ringot On se rencontre, on se plaît, on flirte et puis, on se met en couple. Est-ce vraiment si simple dans la vraie vie ? Pas tout à fait. Alors qu'aux Etats-Unis, il est fréquent de verbaliser le moment où on officialise la relation, en France c'est toujours un peu flou. D'autant plus depuis que le mot d'ordre partagé de tous est "on ne se prend pas la tête". Mais du coup, à partir de quel moment peut-on dire que l’on est en couple ? C’est quoi un “Couple” ? Avant de savoir comment se crée un couple, il faut revenir sur la définition même du terme. Pour André Malraux, le couple était “la dernière grande aventure du monde moderne” alors que le Grand Robert décrit le couple comme étant “deux personnes réunis dans une activité ou par des relations sentimentales, physiques”. Des concepts qui restent relativement flous, imagés et surtout, récents. Même si a priori, Robert est tout de même plus précis qu'André. Aurore Le Moing, psycho-praticienne et conseillère en relations conjugales, rappelle en premier lieu que le terme de “couple” apparaît après la Seconde Guerre mondiale et remplace celui de “ménage”. S’il est assez difficile d’apporter une définition claire et universelle du couple, c’est parce que “nous avons tous une représentation personnelle du couple, qui est plus ou moins claire et consciente”, explique l’experte. Et cette vision individuelle de l’entité couple n’est pas forcément celle de la société. Avant d’ajouter sa propre définition : “nous pouvons définir le couple amoureux comme le choix libre et réciproque des deux personnes qui le composent et qui décide de s’appeler couple”. Doit-on s'aimer pour former un couple ? Malgré la pluralité des définitions et des visions que l’on peut avoir sur le “couple”, une chose est certaine : un couple est une entité qui rassemble deux personnes. Au delà, c'est un trouple. Et à plus de trois, il n'y a pas vraiment de nom. Mais revenons donc à la forme "couple". Faut-il pour le former que les deux personnes s'aiment ? Le sentiment amoureux est-il intrinsèquement lié à la constitution d’un couple ? Nous sommes tenus de faire une différence entre l’amour passion et créer un couple. La relation est quelque chose qui se crée, c’est un choix conscient fondé sur le partage des valeurs et sur un but commun. Mais d’abord nous devons passer par l’état amoureux où l’autre est notre miroir”. Quels sont les mythes fondateurs qui font un couple ? Ainsi le couple se construit à travers des étapes et des “mythes fondateurs” qui peuvent être des actes mais aussi des valeurs partagées. “Le mythe fondateur va correspondre aux valeurs, croyances qui nous sont propres, inculquées par nos modèles et par notre évolution parmi nos pairs. A titre d’exemple, il peut s’agir des notions de fidélité, de loyauté, d’engagement, ou bien de la place dans la famille de l’individu, voire de passions ou de qualités comme l’humour”, poursuit Aurore Le Moing. Ainsi, un seul rendez-vous ne peut pas vraiment être un mythe fondateur, sauf si durant ce rendez-vous vous vous êtes promis fidélité et amour éternel, et que vous vous êtes mis d'accord sur les prénoms de vos enfants. Mais ça reste rare. Très rare. Par contre, au bout de plusieurs rendez-vous, des échanges de messages, des bons moments passés à deux, on peut assister à la naissance d'un couple. La formation d’un couple implique insidieusement une notion de projet : projet de vie, d’enfant, d’entraide. Cela amène la notion de temporalité et de durée, transforme la rencontre en couple et crée le lien conjugal. Cela implique également une “période d’essai du couple” pour s’assurer de la viabilité de cette relation. Le couple, entre fusion sentimentale et évolution sociétale Il existe donc plusieurs façons de considérer le couple. “D’une part, notre vision individuelle propre à notre définition personnelle, et d’autre part, la représentation sociétale du couple. Son existence et sa reconnaissance aux yeux de notre entourage proche, à savoir la famille et les amis. Puis sa représentation dans toute la société”, décrypte Aurore Le Moing. Ainsi par exemple, alors que le mariage était considéré auparavant comme le point de départ d’un couple, il est aujourd’hui une officialisation du couple sur la durée, et pour certains une simple option qui ne constitue en aucune façon un mythe fondateur. De la même manière, alors qu’avant - sans les moyens de rencontre actuels, les choix multiples, l’indépendance - le baiser tenait une place charnière quant au commencement du couple, aujourd’hui - la facilité des rencontres, la modification du sens du mot couple, le désir de consommation massive et surtout l’idéal de cet autre qui nous comblera pleinement, font que les codes ont changé. “Embrasser une personne après une première rencontre, faire l’amour avec elle et même dormir dans ses bras n’est plus obligatoirement un gage de la notion de couple”, ajoute l’experte. C'est bien là toute la difficulté en fait, car nous faisons face à une distorsion entre notre vision (romantique) du couple héritée des décennies passées et la réalité de l’évolution sociétale. “Pour certains, se tenir la main en public sera le début d’une histoire, alors que pour d’autres, il faudra attendre des mois de relations amicales, charnelles, de complicité pour se définir en tant que couple”, explique la psychothérapeute. D’autres encore placeront le point de départ d’un couple le jour de la première fois où ils feront l'amour. Comment savoir si "On est en couple"? Reste à savoir comment faire le point parmi ces distorsions, croyances et autres valeurs afin de savoir à partir de quand on peut se considérer comme étant “en couple” ? “Pour éviter les déconvenues ou les incompréhensions, il est important d’énoncer clairement ses attentes à l’autre, sans pour autant lui mettre la pression, mais pour valider à deux qu’on est sur la même longueur d’onde”, explique la spécialiste. En somme, si l'on veut savoir si l'on peut se projeter en tant que couple, il faut demander à son partenaire où il/elle en est. Cette discussion, stressante pour certains, peut d'ailleurs être l'un des mythes fondateurs de la relation. Avant de conclure, “dans tous les cas, nous ne pouvons presque jamais affirmer, au départ que nous sommes bien en couple, nous attendons une validation de l’autre. Et c’est cette incertitude qui rend unique et fragile tout début de relation, ce sentiment d’attente, de peur, d’excitation. C’est lui qui va nous donner envie de faire vivre ce nouveau couple." Conclusion : pour savoir si vous pouvez vous considérer en couple, il faut vous lancer ! 8 trucs à savoir sur la psychologie masculine pour comprendre les hommes31 janvier 2024
8 trucs à savoir sur la psychologie masculine pour comprendre les hommes Femme Actuelle.fr | Publié le 15 juillet 2019 Pour mieux comprendre les réactions de votre conjoint, découvrez les conseils de Paul Dewandre, auteur du spectacle Les Hommes viennent de Mars et les Femmes de Vénus. Règle n°1 : les Hommes pensent « compétence » ; les Femmes pensent « relations » Vous n'avez pas pu le manquer : les hommes ont un sens de la performance particulièrement développé... Ce qui compte, à leurs yeux, c'est de faire « mieux que », « plus vite que » et surtout, que l'on reconnaisse publiquement leur compétence ! Ainsi, durant un voyage en voiture, par exemple, l'Homme aura pour objectif d'atteindre le point B au plus vite, sans forcément se soucier du paysage, de l'ambiance, de la musique... De notre côté, ce n'est pas exactement la même chanson : nous sommes davantage attentives à la qualité des relations que nous entretenons avec notre entourage. Peu importe qui a gagné le jeu, du moment que tout le monde s'est amusé ! Règle n°2 : les Hommes expriment des faits ; les Femmes expriment des ressentis « Oh lala, il y avait des embouteillages, j'ai mis 3 heures à rentrer aujourd'hui ! » Bien sûr, c'est exagéré : avec cette petite phrase, vous voulez faire comprendre à Chouchou que l'attente a été longue, limite insupportable. Bref, vous essayez de partager un ressenti. Sauf que l'Homme, lui, a besoin de faits – précis et exacts. Du coup, lorsque vous lui dites que vous avez « mille choses à faire », il vous reprend : « non, tu ne peux pas en avoir autant, c'est impossible ». Son côté pointilleux vous agace, votre côté exagéré l'exaspère... La dispute n'est pas loin. Une solution pour mieux communiquer ? Commencez vos phrases par « C'est comme si » et terminez par « Tu peux imaginer ce que je ressens ? » : Monsieur comprendra que vous parlez de manière exagérée et ne cherchera pas à vous corriger ! Exemple : « C'est comme si j'avais mis trois heures à rentrer du travail, tu peux imaginer ce que je ressens ? ». Règle n°3 : les Hommes sont séquentiels ; les Femmes sont multitâches C'est bien connu : les hommes ne peuvent faire qu'une chose à la fois tandis que les femmes sont multitâches. Si ce cliché est parfois franchement réducteur, il reflète malheureusement une réalité... Chez l'Homme, c'est la politique du « une chose à la fois » qui prime. Monsieur se concentre sur une tâche, qu'il exécute du mieux possible. C'est la raison pour laquelle il ne « voit pas » la poubelle que vous avez (astucieusement) laissée à côté de la porte d'entrée afin qu'il la descende en allant au travail : il va au travail, point. Ce n'est pas un manque d'attention de sa part : juste son fonctionnement normal. Soyez indulgentes ! Règle n°4 : les Hommes taisent leurs problèmes ; les Femmes en parlent Lorsqu'il est confronté à une difficulté, l'Homme ne le crie pas sur les toits : à ses yeux, évoquer un problème, c'est comme reconnaître son incompétence à le résoudre. Or, on l'a dit : le plus important, aux yeux de l'Homme, c'est de paraître compétent en toutes circonstances... Lorsqu'il se résigne à demander de l'aide, il se tourne forcément vers quelqu'un qu'il juge plus compétent que lui – d'où l'importance de la hiérarchie dans les milieux traditionnellement « masculins », l'armée par exemple. De notre côté, il n'y a aucune honte à demander de l'aide : évoquer ses problèmes n'est pas une faiblesse et c'est même une occasion d'entrer en contact avec quelqu'un, de partager quelque chose avec autrui. Règle n°5 : le Masculin est un téléobjectif ; le Féminin est un grand angle Voilà une comparaison qui parlera sûrement aux mordu(e)s de photo... La vision masculine s'apparente à un téléobjectif : il voit loin, il a l’œil perçant, mais son champ de vision est très étroit. La vision féminine, elle, est plutôt panoramique : elle voit davantage de choses (comme un objectif grand angle)... mais avec moins de précision ! Règle n°6 : les Hommes sont attentifs à leurs besoins ; les Femmes, à ceux des autres On le sait : les femmes sont naturellement attentives aux besoins des autres. Et, dans l'idée féminine (erronée, évidemment), s'occuper des autres a pour corollaire que les autres s'occupent de soi en échange. Par le jeu des vases communicants, chacun est satisfait. Sauf que le fonctionnement masculin est inversé. Concrètement, si chacun s'occupe de soi, tout le monde est content. Mieux : savoir se prendre en charge soi-même est une preuve de compétence ! Règle n°7 : les Hommes sont uniques ; les Femmes font partie d'un groupe Un groupe d'amies, une communauté, une famille... Les femmes ont le sentiment de faire partie d'un tout. Elles aiment tisser des liens, entretenir des relations avec leurs proches. Les hommes, au contraire, aiment se sentir uniques - même au sein d'un groupe d'amis, il y a une hiérarchie. Règle n°8 : les Hommes aiment la routine ; les Femmes ont besoin de variété Dans la vision masculine des choses, inutile de changer une équipe qui gagne ! Ainsi, l'Homme ira toujours au même restaurant, commandera toujours le même plat, rachètera les mêmes chaussures lorsque les siennes seront usées... Cette résistance au changement est (une fois encore) liée à l'importance que revêt la notion de compétence à ses yeux : faire autrement, essayer autre chose, c'est prendre le risque d'échouer. Et ça, pas question. On s'en doute : le fonctionnement féminin est totalement différent. On a mangé chinois hier, pourquoi ne pas commander des pizzas ce soir ? Et si on repeignait la cuisine ? Et si je renouvelais complètement ma garde-robe ? Forcément, ça peut engendrer des conflits... Attention : l'idée n'est absolument pas de mettre les gens dans des « cases » ni de les réduire à cette seule dimension d'Homme ou de Femme. Personne n'est à 100 % masculin ou féminin ! Chacun oscille entre ces deux pôles, parfois à plusieurs reprises au cours d'une même journée... 10 choses que les femmes attendent de leur relation de couple31 janvier 2024
10 choses que les femmes attendent de leur relation de couple Mariage.net | Publié le 27 février 2018 Une relation épanouie repose sur une bonne entente mais parfois l'un de vous a l'impression que certaines choses viennent à manquer. Il est temps d'en parler. Aujourd'hui, messieurs, vous allez découvrir ce que les femmes apprécieraient particulièrement de votre part ou ce qui peuvent leur manquer si vous ne faites pas attention aux points suivants ! 1. Des surprises de temps en temps Une sortie improvisée au cinéma en semaine, un dîner en amoureux, une escapade sur un coup de tête, un petit cadeau sans raison particulière, les surprises viennent pimenter le quotidien et permettent de créer des moments privilégiés en tête-à-tête, si nécessaires dans tous les couples. Elles nous rappellent que l’autre tient à nous et ravivent la flamme de ceux qui s'aiment. 2. Des activités partagées Passer du temps ensemble ailleurs qu’à la maison vous rapprochera énormément. Vous pouvez initier votre moitié à une activité qui vous passionne, puis découvrir avec lui l'une des siennes. Faites un sport commun ou participer à de nouvelles expériences enrichissantes. 3. Prendre soin de l'autre L'empathie est essentielle dans un couple ! Ne pas partager les mêmes humeurs à tout moment ne veut pas dire qu'on ne puisse pas se mettre à la place de l'autre, l'écouter et le soutenir au lieu de rester dans l'incompréhension d'une situation. Si vous avez une journée stressante ou si votre partenaire est dans la souffrance, soyez présent et offrez-lui du réconfort. 4. Se sentir aimée comme on est Un petit compliment est toujours le bienvenu et prouve qu’on est attentif à l'être aimé. Savoir accepter qu'on ne doit pas toujours être sur son trente-et-un est très important, les femmes ont trop souvent l'habitude qu'on exige d'elles qu'elles prennent soin de leur physique et se sentent parfois sous pression quant à leur apparence. Elles apprécieront donc de savoir que certains défauts n'ont pas d'importance à vos yeux, tout comme les vôtres n'en ont pas pour elle. 5. De l’attention C'est tout bête mais s'intéresser réellement à sa journée, ses réunions de travail ou sa famille sont des attentions qui seront considérablement appréciées. Posez-lui des questions, souvenez-vous des dates importantes et de tout ce qui compte à ses yeux afin que votre quotidien soit partagé dans sa grande majorité. 6. De la communication Les longues heures d'énervement ne sont pas saines. Il vaut mieux faire des efforts pour que la colère retombe et pouvoir discuter des problèmes comme deux adultes. Se conseiller, se soutenir et savoir discuter calmement des différences à régler peut sauver un couple ! La communication est essentielle pour une relation réussie et basée sur la confiance. 7. Des messages de temps en temps Envoyez-vous un message pendant la journée juste pour dire « je t’aime », laissez un petit mot doux posé sur la table au réveil, cela fait toujours plaisir de savoir que vous pensez l'un à l'autre même lorsque vous ne vous voyez pas. 8. Un peu d’espace Il est aussi agréable et nécessaire de passer du temps seuls. Vous vous manquerez davantage si vous organisez quelques soirées avec uniquement vos copains, des voyages entre amis et des activités rien qu'à vous. Respecter ces moments sans être jaloux ou se sentir délaissé montre à quel point votre relation est mature et saine. 9. Se sentir unique Evitez les comparaisons quand vous parlez de votre moitié. Elle est unique. Vos histoires passées ne sont pas un secret mais si votre ex est un thème omniprésent dans vos conversations, vous risquez de créer des inquiétudes inutiles et facheuses dans votre couple. 10. Une répartition équitable des tâches Ne dites pas que vous l'aidez ! Quand il s'agit des tâches ménagères, cette phrase est malvenue. Vous supposez que c'est elle qui doit tout prendre en charge et que votre participation ponctuelle à certaines tâches suffit. C'est une vision erronée. La vie de couple c'est aussi le partage équitable des tâches ménagères et de l'organisation de votre vie commune. Vos attentes ne sont pas aussi différentes que vous l'imaginez. Hommes et femmes ont souvent une vision du couple similaire, voire identique. Si vous avez déjà célébré votre mariage original, c'est que vous avez sûrement déjà en votre possession la recette du bonheur. De plus, vous connaissez votre partenaire mieux que n'importe qui d'autre. Ne perdez pas de vue les choses qui vous rendent heureux et vous unissent afin que votre bonne entente dure toujours ! 10 choses que les hommes attendent de leur relation de couple31 janvier 2024
10 choses que les hommes attendent de leur relation de couple Mariage.net | Publié le 20 juillet 2023 Par Marie Daurage Si l’on parle souvent des besoins d’une femme dans un couple, sait-on vraiment quelles sont les attentes d'un homme dans une relation amoureuse ? Intéressons-nous à leur point de vue à ce sujet. Être en couple signifie affronter les épreuves ensemble au quotidien, avec une personne qui peut être différente de nous et qui n’a pas forcément les mêmes attentes. Heureusement, à force de côtoyer cette personne qui partage notre vie, on apprend peu à peu à la connaître, à comprendre ce qui l’anime et comment elle est susceptible de réagir face à telle ou telle situation. Si votre relation de couple est récente ou que vous avez devant vous un homme qui, quand il s’agit de communiquer, se mure dans le silence, voici quelques indications pour vous aider à comprendre les différentes attentes d'un homme dans une relation amoureuse ! 1. Une complicité au quotidien Un homme cherche bien sûr auprès de son ou sa partenaire un ami ou une amie avec qui se sentir bien. À l’image de la relation qu’il peut entretenir avec ses copains, l'homme a envie de se sentir parfaitement à l’aise avec sa compagne , pouvoir se comprendre sans même avoir besoin de parler, ne pas devoir jouer un rôle ou se cacher, bref... partager de bons moments en toute simplicité ! 2. Du rire et de la bonne humeur Il est rare de rencontrer de grands adeptes du conflit. De façon générale, les hommes aspirent à un quotidien heureux, apaisé et ne cherchent pas les disputes. Nous restons au fond de nous des enfants et il est bon de pouvoir partager des moments de jeux, des blagues ou des fous rires avec son partenaire. 3. Un respect mutuel Parmi les différents besoins d'un homme dans un couple, et au même titre que les femmes, les hommes ont la nécessité de se sentir respectés au sein de leur relation. Ils ont besoin d’être entendus, écoutés et que leur avis soit pris en compte dans les petites comme dans les grandes décisions. Les hommes aiment par-dessus tout se sentir utiles et importants au sein de leur couple. 4. Une connexion physique L’entente physique est importante dans un couple. Au-delà du sexe, il est essentiel de conserver jour après jour des gestes d’affection l’un envers l’autre. Les hommes ressentent souvent l’amour de leur partenaire plus facilement par des gestes que par des paroles. Ils ont tout comme les femmes besoin de ce contact pour se sentir bien dans leur relation et ne pas avoir l’impression d’être rejeté. 5. Une oreille attentive Si certains hommes ont des amis très proches à qui se confier facilement et en toute sincérité, c’est souvent vers leur compagne ou leur compagnon qu’ils se tournent pour dévoiler certaines craintes, désirs ou projets. Un homme attend de son couple une écoute attentive, sans jugement, afin de pouvoir tout lui dire sans que cela n’affecte son image. 6. Se sentir rassuré Le manque de confiance en soi est un mal très répandu ! Les hommes eux aussi ont besoin de se sentir rassurés. Auprès de leur partenaire, ils espèrent donc trouver un soutien et ont besoin d'une personne qui les rassure, les complimente et qui sera là dans les bons comme dans les mauvais moments. Les hommes puisent leur force et leur stabilité dans leur relation amoureuse pour avancer plus sereinement dans la vie. 7. Protéger leur partenaire Il est fréquent qu’un homme ressente le besoin et l’envie de se positionner en « héros » devant la personne qui partage sa vie. Cette notion selon laquelle l’homme devrait jouer le rôle de protecteur au sein du couple est encore bien ancrée dans les mentalités, et beaucoup d’hommes souhaitent aujourd'hui encore occuper cette position dans la relation amoureuse. 8. Partager des passions Lorsqu’un hobby prend une grande place dans notre vie, il est normal d’avoir envie de le partager avec la personne qu’on aime. Si votre mari est par exemple fan de foot, il voudra très certainement vous inviter au stade de temps à autre ! L’un comme l’autre, essayez de montrer un peu d’intérêt pour la passion de votre partenaire si vous sentez qu’il s’agit d'une priorité dans sa vie. 9. Un moteur pour avancer Certains hommes font facilement des projets d’avenir et avancent sans trop se poser de questions, alors que d'autres ont plutôt tendance à vivre au jour le jour et à ne pas trop penser au lendemain. Ce profil d’hommes trouve alors en sa moitié une personne sur qui s’appuyer, qui le pousse à avancer et à envisager le futur avec envie et détermination. 10. Un peu d’indépendance Il existe bien sûr des couples très fusionnels, mais de manière générale, hommes et femmes aiment garder une certaine indépendance. Il ne s’agit pas là de continuer à vivre en célibataire, mais plutôt de conserver des activités à faire seul ou avec ses copains, partager des moments à deux mais avoir aussi des occupations en dehors du couple. Il existe autant de profils d’hommes que de relations amoureuses différentes. Les règles précédemment citées ne s’appliquent donc pas forcément complètement à votre compagnon. Vous y retrouverez cependant peut-être quelques traits de son caractère et certaines de ses attentes pour vous aider à mieux comprendre ce que votre homme recherche dans une relation de couple ! Joyeuse Saint Valentin!14 février 2023
Joyeuse Saint Valentin! A la croisée de vos destins Le charme entre enfin, S'opère la magie stellaire Sur vos cœurs solitaires. Un regard, un sourire Promesse d'un avenir. Se tend vers toi sa main L'ensemble, pour chemin. Comme un secret, flottant Lui, toi, l'amour planant Au-dessus de ce vous Cœur unis au rendez-vous Joyeuse St-Valentin à tous les amoureux Violences, abus dans le couple. Pourquoi certaines femmes restent malgré tout...22 octobre 2021
Violences dans le couple. Pourquoi certaines femmes restent malgré tout... Journals.Open edition.org |Article de Joëlle Kabile, Doctorante, membre associé du CRPLC L’une des questions récurrentes à propos de la violence en couple est le mystère de « l’acceptation » de la violence par les victimes. Différents mécanismes se conjuguent pour conduire à cette apparente acceptation et constituent autant d’obstacles à la sortie des situations de violence : dépendance économique et isolement familial et social, souvent organisés par le conjoint pour établir sa domination et son contrôle sur sa compagne ; dépendance affective résultant d’une enfance carencée et d’une histoire familiale difficile ; représentations inégalitaires, résignées ou fatalistes des rapports de sexe et de la vie en couple. Déni de la situation, intériorisation et culpabilisation face aux « raisons » des violences subies, empathie à l’égard du conjoint, résignation devant un sort funeste ou espoir que « cela s’arrange » : l’enchevêtrement des facteurs objectifs et subjectifs empêche parfois longtemps les victimes d’envisager des solutions de « sortie » de la situation de violence ou de les mettre en œuvre. La dépendance économique La dépendance économique apparaît fondamentale. Lorsque l’enquêtée vit avec le conjoint violent, elle dépend souvent totalement de lui . Mais, la perception de leur propre dépendance varie nettement selon les victimes. Valérie, qui a longtemps travaillé, nuance : "Dépendante, dépendante, c’est un grand mot, parce que qu’est-ce qu’il m’a offert ? Qu’est-ce qu’il m’a donné ? Rien, rien. Tout ce qui se trouve chez moi, c’est moi." Les femmes qui acceptent d’être prises en charge ne s’aperçoivent pas tout de suite du revers de la médaille : le basculement dans la dépendance matérielle. Celle-ci peut être totale, même lorsque la femme travaille, si le conjoint a organisé cette dépendance en réussissant à la priver de moyens de paiement et à confisquer ses revenus salariaux et sociaux. C’est le cas de Delphine, mariée depuis douze ans et mère de trois filles, qui a été longtemps sous l’emprise totale de son époux, lequel ne l’autorise même pas à acheter elle-même ses sous-vêtements : elle doit cacher les petites sommes données par sa famille afin de pouvoir procéder elle-même à ses achats intimes. La dépendance économique des femmes victimes va souvent de pair avec l’isolement affectif et social, qu’elle provoque et qui la renforce, qu’il s’agisse des relations avec leur propre famille, avec celle du conjoint, ou des relations amicales ou de voisinage. Souvent, également, les femmes ont des relations tendues avec leur famille en raison de brouilles ou de difficultés vécues antérieurement à l’arrivée du conjoint. Plusieurs ne « parlent plus » à leur mère - le rapport à la mère, véritable repoussoir ou au contraire modèle de mère courage, joue, nous y reviendrons, un rôle considérable dans « l’acceptation » de la violence. La plupart des femmes ne peuvent non plus compter sur des frères et sœurs, avec lesquels elles sont brouillées ou entretiennent des rapports distants, en raison de rancœurs anciennes. Même si les relations sont bonnes, ces frères et sœurs peuvent simplement refuser de « s’en mêler », pour ne pas avoir d’ennuis, parce qu’ils sont « déçus » de la situation de leur sœur. Celles qui pourraient parler de leur situation à leur famille ou à des amis proches s’en empêchent par honte, de crainte qu’on se détourne d’elles, ou pour ne pas « déranger ». « Je vais pas embêter les gens », disent-elles – et le vocable « les gens » désigne le plus souvent la famille ou les amis proches, ce qui ne plaide pas pour l’intensité ou la qualité de ces relations. Plusieurs des femmes interrogées se décrivent comme des « battantes », au caractère bien trempé, des femmes qui « n’aiment pas demander », des femmes « costauds », qui « supportent ». Piégées par leur propre représentation d’elles-mêmes, par leur apparente vaillance, elles ne peuvent aisément s’exposer à l’inévitable destitution qui suivrait la révélation de leur situation. Certaines des femmes rencontrées ont des rapports difficiles avec leur famille en raison précisément de leur relation avec un conjoint que cette famille rejette ou leur a déconseillé d’épouser. Dès lors, elles ne s’autorisent pas à évoquer leur situation, par honte et peur d’être rejetées, telle Nicole, mise en garde par sa famille, hostile au conjoint : "J’étais surtout gênée parce que ma famille n’a pas vraiment accepté, ne l’avait pas vraiment accepté. Je me suis mis à dos avec beaucoup de monde de ma famille à cause de lui, donc pour moi c’était la honte. (…) C’était gênant, dans la mesure où mes parents m’avaient avertie. Ils trouvaient que côté tempérament, il est trop... trop fermé sur lui... trop... et que, après ça allait barder." Les femmes victimes vivent généralement dans un contexte oppressif qui prévient toute tentative de nouer des liens d’élection avec quiconque, et qui les décourage de maintenir les liens antérieurs à la relation. Elles sont donc progressivement isolées de leurs amis, qu’elles ne voient plus, ou seulement en cachette, et ne peuvent non plus s’en faire de nouveaux. Même lorsqu’elles travaillent, les femmes ne se dévoilent pas facilement à leurs collègues, soit que l’ambiance ne permette pas les confidences, qu’elles cherchent à « sauver la face », ou qu’elles n’aient pas pu développer des relations suffisamment amicales pour aborder une problématique aussi intime. Même quand l’agresseur les suit à leur travail ou les y harcèle téléphoniquement, elles mettent souvent peu de monde dans la confidence. Ainsi, Sophie, qui craint pour sa vie, et que ses proches collègues, seules informées des menaces qui pèsent sur elle, accompagnent jusqu’à sa voiture lorsqu’elle est « de soir », regrette d’avoir à compter sur la protection de ses amis et collègues et souhaiterait pouvoir « être seule ». L’isolement social peut en effet venir de la victime elle-même, et singulièrement de la honte dont elle ne peut s’affranchir. Honte qui découle non seulement de la situation de violence subie et de la conscience d’une incapacité à la dénoncer, mais également de la situation de pauvreté ou de dénuement rencontrée par certaines femmes qui cumulent ainsi les handicaps sociaux. Se sentir victime et ne pas pouvoir l’exprimer est une chose. Mais se sentir pauvre et devoir l’expliquer en est une autre. "Je l'aimais. Je sais pardonner. Il a beaucoup souffert": dépendance affective, culpabilisation et empathie Au début, il y a l’amour, inexplicable et mystérieux. – ou le besoin d’amour. Anne, relatant la genèse de la relation, explique ainsi : "C’est vrai que quand je l’ai vu, je l’ai trouvé charmant. (…) Vraiment, il m’a plu. C’est vrai [aussi] que je me suis dit : ‘Je le sens mal. (…) Y’a pas de communication, et y’a quelque chose qui cloche’. Mais, en même temps, j’étais à fond dedans, j’avais besoin à ce moment-là d’être amoureuse…" Les sentiments survivent aux premiers épisodes de violence – et même parfois à de longues années de violences graves. Si on peut accepter celles-ci, c’est parce qu’on croit en l’amour du conjoint, dont la violence apparaît soit comme l’expression pervertie, soit comme un dommage collatéral de l’histoire conjugale. Le renoncement à l’idée de l’amour et d’une affinité qui a paru exceptionnelle peut sembler plus insupportable encore que les coups. La victime exprime parfois une nostalgie des premiers temps de la rencontre – sans doute magnifiés par le souvenir – qui contribue à justifier qu’elle reste auprès du conjoint, car cette nostalgie se conjugue avec l’espoir du retour aux débuts enchantés. Espoir que, dans le cas de Valérie, même dix-huit ans de tortures psychologiques et physiques n’arrivent pas à détruire : "J’ai jamais connu quelque chose d’extraordinaire comme ça. De l’amour, de l’amour, de l’amour. Tout le début était beau, beau, beau, beau, beau. [Bien qu’elle ait subi de sa part de très graves violences, elle espère toujours] que ça allait cesser, que ça allait cesser Oui, il était quand même violent, mais c’est pas tous les jours qu’il était violent, y a des jours il était hyper-violent, d’autres jours moyennement…" Si elle ajoute « ce qui [est] bizarre, c’est qu’il vaut mieux carrément taper que dire des choses… »,c’est que les insultes visent généralement à saper cette idée de l’amour, à désenchanter le souvenir des premiers temps de la relation amoureuse et cette relation elle-même. D’autres veulent toujours croire au « bon fond » de l’homme qu’elles ont choisi. Jeanne, par exemple, consciente de chercher à l’excuser, répète son respect pour cette forte personnalité, qu’elle a pourtant quittée dans l’urgence pour « sauver sa peau » : "Je crois à son fond, à son bon fond. J’ai toujours espoir que le bon fond resurgira et qu’il suffit que sa vie soit meilleure, que son patron s’améliore, qu’il ait moins de stress au travail, qu’il redevienne ce qu’il doit être. C’est-à-dire que j’accuse le milieu environnant pour... comment dire, pour expliquer son comportement." Ne pas accepter mais « passer dessus », « supporter », sont bel et bien des choix (certes des choix « seconds », des « moindres maux ») faits par ces femmes. Ce faisant, elles se positionnent comme de véritables actrices de leur vie : elles ne sont pas seulement passives, occupées uniquement à subir. Au contraire, « supporter » implique une connaissance éclairée de la situation, « passer dessus » suppose une indulgence qui, en tout état de cause, est le produit de la conscience. Il ne s’agit pas de consentement à la violence subie, mais plutôt d’un réflexe de résistance passive. Une telle perspective, de « faux consentement », de « consentement apparent », de « consentement de second choix », permet de raisonner autrement qu’en termes d’aliénation et de déni à propos de « l’acceptation » de la violence par les femmes qui en sont victimes. Intériorisation et culpabilisation Le sentiment d’impuissance, d’incapacité à empêcher la violence, est associé à des mécanismes de culpabilisation qui résultent certes de l’emprise exercée par le conjoint, lequel rend souvent la femme responsable de ses propres accès de violence, mais proviennent parfois aussi d’éléments biographiques antérieurs à la relation. Alexie évoque ainsi la violence de son père qui terrorisait le voisinage. S’il la frappait, suggère-t-elle, c’est en raison de ce qu’elle pense être : une fille au caractère difficile. Plus tard, gravement maltraitée par son ami, elle déposera une plainte, mais estimera que cela ne valait pas le coup d’aller plus loin – on pourrait penser qu’un nez cassé, deux yeux au beurre noir, des coups de poing au visage administrés devant leur fils de dix ans valaient justement « le coup ». Mais la perspective de faire souffrir la mère de son ami en entamant contre celui-ci une procédure judiciaire provoque une culpabilisation déjà repérée dans le récit de son enfance et qu’elle reconnaît avec hésitation : « Peut-être… peut-être que je me suis culpabilisée ». L’auto-censure forme une barrière interne très difficile à franchir, notamment quand elle repose sur des croyances religieuses ou sur l’intériorisation de valeurs morales, propices à la culpabilisation. Le « J’aime pas voir les gens souffrir » d’Alexie appartient au même champ idéologique que le « Je ne suis pas une haineuse », véritable leitmotiv de Valérie, catholique très croyante, qui exprime avec véhémence son refus de la rancœur et son souci du pardon : "Ni vengeance, ni vengeance, parce que je suis pas une haineuse et c’est ça que je lui dis. Parce que je serais une haineuse que je ne vivrais pas à l’heure actuelle. C’est vrai, je ne suis pas haineuse. J’ai jamais ressenti un truc comme ça. Non, au contraire, je sais pardonner." Ce n’est pas « la honte » qui la retient, dit-elle, mais le souci de « protéger tout le monde ». Y compris l’agresseur. Le refus catégorique de la haine ou de sentiments négatifs fonctionne comme un mécanisme de survie, qui a cependant ses limites. La dégradation morale que représente pour elle le fait de s’être engagée dans une relation qu’elle qualifie de « débauche » joue aussi dans cette hésitation. Si, pour Sophie, il s’agit d’un épisode biographique en contradiction avec toutes ses valeurs morales et religieuses, Danièle impute la dégradation de la relation et son incapacité à faire cesser les violences à sa personnalité même : "Depuis petite, je me bats, depuis petite, je me bats, donc si je ne peux pas, si je n’arrive pas, c’est de ma faute." L’auto-culpabilisation « Peut-être que cela vient de moi » – ouvre parfois la voie à l’empathie souvent manifestée par les femmes à l’égard de leur conjoint violent. L'empathie Les enquêtées présentent souvent leur conjoint comme ayant vécu une enfance difficile, parfois à cause de leur mère, mais plus souvent à cause de leur père : il a été physiquement ou verbalement maltraité par celui-ci, ou confronté à la violence qu’il exerçait sur la mère. Elles assimilent donc ses comportements violents à un habitus, qui lui interdirait la possibilité de se maîtriser. La répétition intergénérationnelle de la violence est admise comme un facteur explicatif, parfois suffisant. L’éducation (sous-entendu la bonne éducation) qu’il n’a pas reçue, les relations, trop proches ou trop difficiles, qu’il a eues avec ses parents, fournissent ainsi aux femmes une importante clé de lecture : "Je ne peux pas dire qu’il est fautif à 100 %, ça vient aussi de son éducation. Il a beaucoup souffert aussi avec ses parents qui l’ont tapé. C’était l’aîné, il a eu à gérer beaucoup de choses. Il est à plaindre… "(Danièle) "Il est plutôt renfermé, dur… C’est l’éducation qu’il n’a pas eue. (…) Il ne me dit pas tout, mais je vois, je le sens. Il ne me dit pas tout. Mais je pense, je pense qu’il y a eu beaucoup de souffrance, je pense, à la façon dont il est avec moi. " (Stéphanie) "Il n’a pas de… Je ne sais pas si c’est de l’éducation qu’il n’a pas, il n’a pas de tendresse… " (Vanessa) Elles imputent ainsi généralement l’absence de dialogue au silence que l’homme tient à conserver sur ses propres souffrances et attendent longtemps la parole libératrice, pour elles, mais aussi pour lui, comme en témoignent les propos de Jeanne, aujourd’hui séparée : "Je suis déçue du comportement, mais pas de la personne. Déçue du fait qu’il n’ait pas trouvé d’autres moyens pour s’exprimer. Et, souvent, je me suis dit que quand il arrivait à me violenter physiquement, c’est pas moi qu’il voulait violenter, puisqu’après, dans son discours, il y avait beaucoup de regrets. Mais c’est tout un système, tout un tas de choses qui l’ennuient. C’est pas pour le justifier, c’est juste pour montrer que... J’aurais bien voulu un jour qu’il admette qu’il n’est pas tout-puissant. (…) Qu’il demande de l’aide et qu’il arrête de se croire tout-puissant, ce n’est qu’un être humain. Et, au lieu de tout faire porter à lui-même, à sa famille, qu’il partage un petit peu avec des gens qui sont compétents pour ça. Qu’il se libère un petit peu, quoi." Les causes immédiates de la violence sont souvent trouvées dans la jalousie maladive et l’alcool, qui, en paralysant la volonté de leur conjoint, atténueraient sa responsabilité, et dont certaines désirent le libérer, escomptant que leurs propres qualités et leur amour suffiront à le tirer du gouffre. Anne espérait ainsi : "Qu’il allait changer, je pensais que j’allais pouvoir l’améliorer (…) le guérir. (…) Ça ne me faisait pas peur, parce qu’il était blessé par la vie, ça ne me faisait pas peur parce que j’espérais que notre amour, cet amour-là…" La rupture est d’autant plus douloureuse qu’il faut reconnaître qu’aussi exceptionnel fût-il, « cet amour- là » a échoué…. La justification de la violence par une approche culturaliste contribue effectivement à déresponsabiliser le conjoint, lequel rappelons-le, bénéficie déjà souvent de l’empathie de la femme et de l’excuse de l’habitus, et met en lumière la difficulté à considérer l’homme violent comme un sujet capable de réflexion et d’autonomie affective et intellectuelle : incapable de surmonter ses traumatismes, pris dans la nasse de la réputation, ne pouvant construire finalement une personnalité propre capable de s’exprimer autrement que par la violence. En définitive, chacun lutte à sa façon, dramatique et incertaine, dans un rapport de force généré par la peur éprouvée par chacun d’être destitué des postulats sociaux attachés à son genre : peur pour les hommes d’être dominés par les voix des femmes, qui essaient constamment de communiquer leurs besoins et qui ont la légitimité culturelle pour le faire, peur pour les femmes de perdre leur statut respectable de bonne conjointe, de bonne mère, et parfois de bonne fille. Poésie sur la mère... 9 mai 2021
Poésie sur la mère... Ta mère est toujours avec toi. Elle est le murmure des feuilles quand tu marches. Elle est l'odeur de certains plats, les fleurs que tu cueilles, le parfum de la vie elle-même. Elle est cette main fraîche sur ton front quand tu ne te sens pas bien. Elle est le souffle que tu exsudes par une froide journée d'hiver. Elle est le bruit de la pluie qui t’endort, les couleurs d'un arc-en-ciel. Elle est le matin de Noël. Ta mère vit dans ton rire. C'est l'endroit d'où tu viens, ta première maison. Elle est la carte que tu consultes à chaque pas que tu fais. Elle est ton premier amour, ta première amie, même ton premier ennemi. Mais rien sur terre ne peut vous séparer. Ni le temps, ni l'espace, ni même la mort. L'amitié est-elle le vrai grand amour ?14 février 2021
L'amitié est-elle le vrai grand amour ? Marie Claire.fr Les amours passent et les ruptures restent. Les couples se font et se défont, mais s'il y a bien un amour qui peut durer toute la vie, c'est l'amitié. Et ce n'est pas pour rien : les amis, c'est la famille que l'on choisit. On se construit ensemble, on s'entraide, on s'aime, on rit, on grandit... Ces frères et sœurs d'une autre mère ne sont pas devenus nos amis par hasard, mais parce qu'ils nous ressemblent : la similarité entre les personnes est gage de qualité en amitié. Le dicton "qui se ressemble s'assemble" prend tout son sens. Il est donc plus facile de faire perdurer ce type de relation, car nous partageons souvent les mêmes idées, les mêmes centres d’intérêt, ou encore la même façon de vivre. Et surtout l'amitié se partage, alors même si la jalousie existe aussi entre amis, l'exclusivité n'est certainement pas le socle de cette relation. Mais ce n'est pas tout, une étude menée par des chercheurs de l'université d'Oxford en 2016 avait fait le constat suivant : avoir des amis permet de lutter plus efficacement contre la douleur que la morphine. En effet, en présence de nos proches on libère des endorphines, une substance produite par certaines cellules qui possède des propriétés analgésiques. Qui dit ami, dit bonheur, dit anti-douleur. L'amitié en couple Il n'est pas rare que l'amitié et l'amour se croisent. Et quand ils se mélangent, c'est la recette du bonheur ! Notre compagnon peut aussi être notre meilleur ami : on peut lui parler pendant des heures, rire à en avoir des crampes au ventre, se confier sans crainte... Bref, en plus d'être amoureux on est également profondément amis. Et ce statut nous permet de nous dévoiler sans artifice : risquer notre vie en dormant avec un chewing-gum pour avoir une bonne haleine le matin, c'est terminé. Risquer d'avoir une conjonctivite en s'endormant sans se démaquiller, c'est fini aussi. Les séparations amicales En amitié, contrairement à l'amour, on parlera plutôt de "séparation" que de "rupture". Dans un sondage Ifop pour L’Express*, les enquêteurs s'étaient intéressés à ce qui pouvait rompre une relation amicale. La raison principale énoncée était l'éloignement géographique, venait ensuite le manque de temps, puis la vie de couple. Une amitié ne s'achève pas toujours très clairement, le plus souvent, on se parle de moins en moins. C'est progressif, presque en douceur. Et si les rancœurs sont tout de même possibles, les sentiments d'animosité et de haine sont bien souvent exclus. Le chagrin intense, que peut engendrer une rupture de couple, ne figure pas non plus au tableau. On parlera plutôt de nostalgie. Mais surtout, si les amitiés se défont elles peuvent aussi renaître de manière très naturelle, ou encore perdurer durant plusieurs années sans forcément être entretenues. C'est peut-être ici le secret de l'amitié, quand l'amour est passionné et éphémère, l'amitié est plus endurante grâce à sa stabilité et sa sérénité. Joyeuse St-Valentin!14 février 2021
L'Amour Toujours L'Amour L'Amour d'une mère à son enfant, L'Amour des enfants envers leurs parents, L'Amour dans le couple, L'Amour dans l'amitié L'Amour comme ça ne se peut pas, L'Amour avec un grand A, L'Amour interdit, L'Amour à l'infini, L'Amour impénétrable, L'Amour insaisissable, L'Amour qui fait pleurer, L'Amour qui fait rêver. Joyeuse St-Valentin! |
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