30 janvier 2016
7 février : l’ONU pour le respect de la Constitution, selon Sandra Honoré Le Nouvelliste.com | Publié le 29 janvier 2016 Position par rapport au 7 févier 2016, date d’expiration constitutionnelle du mandat de cinq ans du président Martelly ? Cette position a été énoncée dans le passé. Si le texte de la Constitution le dit, c’est la position des Nations unies, a indiqué Sandra Honoré, la Représentante du Secrétaire général de l’ONU en Haïti. «La position des Nations unies est que les dispositions constitutionnelles doivent être respectées», a-t-elle souligné, le vendredi 30 janvier, vingt-quatre heures après que le président Michel Martelly a fait part de sa volonté de rester au pouvoir après le 7 février si un accord n’est pas trouvé avec l’opposition qu’il accuse de vouloir le chaos et de vouloir prendre le pouvoir sans passer par les urnes. Le ton posé, les propos mesurés, Sandra Honoré a bon espoir que les discussions, les pourparlers qui ont lieu entre le président et les autres acteurs haïtiens débouchent sur la « solution la plus sage », sur une issue acceptée par tous à cette crise dans cette conjoncture « complexe » et « compliquée ». La solution la plus sage serait de trouver une manière de continuer le processus électoral de 2015 et « l’arrangement qui sera nécessaire pour la gouvernance du pays basé sur la Constitution ». Le représentant du Secrétaire général des nations unies, concernant l’assemblée, a dit que son « souhait est que les honorables élus au Parlement vont faire l’analyse de la situation et vont prendre la décision qui leur incombe, en accord avec la Constitution, avec leurs règlements intérieurs ». Sandra Honoré, dans la foulée, a contesté les allégations de laxisme de la communauté internationale vis-à-vis du président Michel Martelly. La communauté internationale ne fait pas de publicité autour de ses actions. Quand elle donne des conseils, des avis, cela ne se proclame pas, a-t-elle indiqué avant de souligner que quand c’est nécessaire, comme après le scrutin du 9 août, la communauté internationale avait fait des propositions au CEP, au gouvernement pour améliorer le processus. Par rapport aux colonnes de chars blindés vues cette semaine dans les parages du palais national, Sandro Honoré a indiqué que ce sont des déploiements ordinaires comme la mission le fait à Cité Soleil, au Cap-Haïtien ou Fort-Liberté pour renforcer la sécurité, conformément à ses attributions. « Tout ceci rentre dans les tâches de la mission pour contribuer à la sécurisation du pays », a expliqué Sandra Honoré, qui appelle les acteurs au dépassement de soi pour résoudre la crise afin de se concentrer sur les défis auxquels Haïti est confrontée.
0 Comments
|
Archives
April 2024
Categories |