Procès de Donald Trump : On connaîtra enfin le sort réservé à l’ancien président ce mercredi5/29/2024 Procès de Donald Trump : On connaîtra enfin le sort réservé à l’ancien président ce mercredi29 mai 2024
Procès de Donald Trump : On connaîtra enfin le sort réservé à l’ancien président ce mercredi 20 minutes.fr | Publié le 29 mai 2024 | 03h20 Dernière ligne droite du procès de Donald Trump. Mardi, les débats ont été menés par la défense de l’ancien président des États-Unis, puis c’était au tour du procureur de s’adresser aux jurés avant que ceux-ci ne rendent leur verdict, ce mercredi. Todd Blanche, l’avocat de Donald Trump, a été le premier à prendre la parole. Il n’a pas mâché ses mots, demandant un acquittement « vite fait, bien fait » pour épargner à l’accusé une condamnation pénale aux conséquences incalculables en pleine campagne présidentielle. Il ne lui restait plus qu’à essayer de convaincre les jurés, sachant que tout verdict de culpabilité ou d’acquittement exige l’unanimité du jury. Trois heures de plaidoirie pour la défense Dans une longue plaidoirie de trois heures, l’avocat a rappelé aux jurés que « ce n’est pas un référendum sur vos idées à propos de Donald Trump (…), ce n’est pas un référendum sur celui pour lequel vous pensez voter en 2024 ». Il a leur surtout demandé de s’en tenir « aux preuves, et si vous vous en tenez à ça, c’est un verdict de non-culpabilité ». Selon Todd Blanche, « il n’y avait pas d’intention de frauder et aucun complot pour influencer l’élection de 2016 ». Il a énuméré « dix raisons d’avoir un doute raisonnable ». L’avocat en a aussi profité pour remettre une petite couche sur la crédibilité de Michael Cohen, l’ancien avocat de Donald Trump, devenu son ennemi juré. « C’est le plus grand menteur de tous les temps », a assuré Todd Blanche, c’est « l’incarnation du doute raisonnable ». L’affaire Stormy Daniels revient en boucle Pour le procureur, Joshua Steinglass, l’affaire Stormy Daniels et les 34 falsifications de documents comptables, destinées à cacher un paiement de 130.000 dollars à l’actrice X pour éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016, sont au cœur du procès. Selon l’accusation, ce paiement est une dépense de campagne dissimulée et il a servi à Donald Trump à « corrompre » l’élection remportée sur le fil contre Hillary Clinton. « Le cœur de cette affaire, c’est un complot et une dissimulation », a martelé mardi Joshua Steinglass, au début de son réquisitoire. Pour lui, l’intention de Donald Trump de frauder ne pourrait être plus claire, arguant qu’il aurait pu simplement payer Stormy Daniels lui-même. Mais ce n’est pas le cas. « Tout ce que Donald Trump et ses acolytes ont fait dans cette affaire a été dissimulé sous des mensonges », a-t-il déclaré, ajoutant que « le nom du jeu était la dissimulation, et tous les chemins mènent à l’homme qui en a le plus profité, Donald Trump ». Verdict attendu ce mercredi Le procureur a aussi affirmé plusieurs fois que jamais Michael Cohen n’a agi de son propre chef. « Donald Trump était un micromanager directement impliqué dans les détails de son entreprise et de sa campagne politique », a souligné le procureur. Après cinq heures de plaidoirie, le procureur a remercié les jurés pour leur temps et leur ponctualité. Il est rapidement revenu sur le cas de Donald Trump, affirmant que les preuves sont accablantes et bien qu’il soit un ancien président, la loi s’applique à lui de la même manière qu’à tous les autres. Instructions Cette très longue journée achevée, tous les protagonistes ont quitté la salle d’audience. Aujourd’hui, mercredi, les douze jurés retrouveront leurs places pour entendre le juge Juan Merchan leur prodiguer les instructions sur la loi avant qu’ils ne se retirent pour délibérer. Le verdict est attendu dans la journée, mettant fin à un procès qui aura tenu en haleine toute l’Amérique depuis son ouverture le 15 avril. S’il est acquitté, Donald Trump n’en aura pas fini. Il devra encore se présenter devant la justice pour avoir conservé des documents confidentiels dans sa résidence de Mar-a-Lago (Floride) et pour son implication dans les attaques du Capitole en janvier 2021. Ce nouveau procès pourrait se tenir après l’élection présidentielle de novembre.
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