Gold Cup: Haïti élimine le Canada 3-230 juin 2019
Gold Cup: Haïti élimine le Canada 3-2 La Presse.ca | Publié le 29 juin 2019 | 21:28 Le Canada a concédé trois buts en deuxième demie et s'est incliné 3-2 contre Haïti en quarts de finale du tournoi de la Gold Cup de la CONCACAF samedi soir à Houston. La formation canadienne avait pris une avance de deux buts avant la fin de la première demi-heure de jeu grâce à des buts de Jonathan David, son 6e depuis le début du tournoi, à la 18e minute, et de Lucas Cavallini, son 5e, à la 28e minute. Duckens Nazon a amorcé la remontée à la 50e minute de jeu et Hervé Bazile a ramené les deux formations à la case de départ en marquant sur un penalty pendant la 70e minute de jeu, après une infraction de Marcus Godinho dans la surface de réparation. Wilde-Donald Guerrier a ajouté l'éventuel filet victorieux à la 76e minute de jeu. Le Canada croyait avoir créé l'égalité en fin de rencontre, mais le capitaine Atiba Hutchinson a été signalé hors-jeu tout juste avant qu'il batte le gardien Johny Placide d'un tir dans le petit filet sur la gauche. En demi-finale, mardi à Glendale, Haïti croisera le fer avec le Mexique, qui a défait le Costa Rica 5-4 en tirs de barrage après avoir fait match nul 1-1 au terme des 120 minutes de jeu. « Nous sommes tous atterrés, a déclaré John Herdman, entraîneur-chef de l'équipe canadienne. Nous sommes déçus de la performance en deuxième demie parce que nous avons donné à Haïti tout ce dont elle avait besoin. Nous possédons tout le talent nécessaire, mais à la fin du match, Haïti avait une très bonne stratégie avec un jeu direct qui nous a donné des maux de tête. C'est un résultat difficile à avaler. » « C'est une jeune équipe qui apprend et qui grandit. Il y a des apprentissages avec chaque défaite. Pour que ce groupe reste ensemble, nous devons continuer de croire les uns aux autres et continuer de croire à ce que nous avons bâti », a ajouté Herdman. Le tournoi de la Gold Cup a donné l'occasion au Canada d'affronter les meilleures nations de la CONCACAF pour la première fois depuis 2017, avec un oeil sur les qualifications de la Coupe du Monde de 2022 au Qatar. Le Canada a remporté deux de ses quatre matchs et a atteint la phase éliminatoire de cette compétition pour une deuxième fois de suite pour la première fois depuis 2009. Cet automne, les Canadiens affronteront Cuba et les États-Unis dans une série de quatre matchs s'étalant de septembre à novembre à l'occasion de la Ligue A des Nations de la CONCACAF 2019-2020. Le premier match sera à domicile contre Cuba, le samedi 7 septembre au BMO Field de Toronto. La formation du Canada à la Gold Cup comprenait huit joueurs de 22 ans et moins, notamment sept qui participaient à cette compétition pour la première fois. La moyenne d'âge du groupe était de moins de 26 ans et la formation partante du match de quart de finale comprenait quatre joueurs de 22 ans et moins, notamment deux adolescents. « Nous comptons sur une jeune équipe avec beaucoup de talent, a déclaré Hutchinson. C'est une expérience d'apprentissage pour tout le monde. Nous voulions lancer un message pendant ce tournoi et prouver que nous étions ici pour rivaliser dans la CONCACAF. Nous désirions remporter ce tournoi, mais nous avons manqué de chance. Nous connaissons nos qualités, mais nous devons nous améliorer dans certains aspects. Nous allons nous relever de cette expérience et avancer. »
0 Comments
Coupe du Monde féminine de football: les Américaines ont-elles des points faibles?28 juin 2019
Coupe du Monde féminine de football: les Américaines ont-elles des points faibles? Le Point.fr | Publié le 28 juin 2019 | 6:47 « Les États-Unis ont la meilleure équipe et la deuxième meilleure équipe du monde. » Si certains ont décelé dans les propos d'Ali Krieger, la latérale américaine, de l'arrogance, d'autres ont plaidé pour la plaisanterie, ou encore un message de confiance destiné aux remplaçantes qui jouent rarement. Quoi qu'il en soit, et même si c'est exagéré, on doit admettre qu'il y a une part de vérité dans les déclarations de la joueuse d'Orlando Pride. Après avoir écrasé la Thaïlande 13 à 0, la sélectionneuse Jill Ellis a effectué… sept changements ! C'est donc une véritable équipe bis qui a affronté le Chili lors du deuxième match de poules. Résultat : succès 3-0, les trois buts en première période, possession de balle à 68 %. « Si on affrontait la France avec notre seconde équipe, c'est elle qui nous battrait, précise dans L'Équipe l'ex-internationale et capitaine Julia Foudy. Mais nous avons la meilleure sélection qu'on ait vue depuis longtemps en termes de profondeur de banc. » En démonstration sur le sol français, les Américaines ont terminé le travail face à la Suède – une grande nation du football au féminin – en s'imposant 2-0, avec leur équipe type. « Je ne suis pas inquiet, prend à contre-courant Patrice Lair, l'entraîneur multititré de l'OL au féminin (2010-2014). Techniquement, tactiquement, on est plus forts. Si notre colonne Renard-Henry-Le Sommer est bien sur le plan physique, on va battre les Américaines. Avec aussi une Sarah Bouhaddi au top dans les buts, c'est important. » De l'impact pour mettre en valeur la qualité techniqueQuand Patrice Lair nous glissait cette confidence, les États-Unis n'avaient pas encore douté ni souffert contre l'Espagne en huitièmes de finale. En effet, le monde entier promettait l'enfer aux Espagnoles. Elles furent pourtant les premières footballeuses de l'été à mettre en difficulté les stars américaines. C'est un coup du sort – un penalty accordé par l'arbitrage vidéo – qui a permis aux joueuses de Jill Ellis de s'en tirer sans prolongations (2-1, doublé sur penalty de Rapinoe). Dans la salle de soins de Clairefontaine, les titulaires françaises regardaient le match sur leurs tablettes, forcément regonflées par cette soudaine vulnérabilité des championnes du monde. « Ce match a permis aux Bleues de voir que c'était possible, explique Sabrina Delannoy, consultante TF1. La stratégie des Espagnoles leur a donné beaucoup de clefs. C'est positif, car c'est la première fois qu'on voyait les Américaines douter. » L'ancienne joueuse du PSG et des Bleues (39 sélections) a commenté États-Unis-Espagne sur TMC et analyse ce match sous le prisme du quart de finale à venir : « Les Américaines exercent un gros pressing sur le porteur de balle. C'est sur le plan athlétique que l'écart est le plus important avec les autres nations, dont la France. Par leur gabarit, leur explosivité, la puissance et l'impact qu'elles mettent dans les duels, elles sont supérieures. Les Espagnoles l'ont compris et ont répondu à ce défi, mais elles manquaient de peps pour prendre le dessus. Sur le plan technique, on a les joueuses qui peuvent faire des différences individuelles, dribbler, apporter de la percussion offensive, avec Diani, Le Sommer et Cascarino. » Cela fait des mois que le staff français prépare ce quart de finale, le plus grand défi de l'ère Corinne Diacre. Ces derniers jours, dans la moiteur caniculaire de Clairefontaine, les entraîneurs ont distillé leurs dernières consignes tactiques, qui vont dans le sens de l'analyse de Delannoy. « Les joueuses devront être dans l'impact au moment où leur adversaire reçoit le ballon, explique l'entraîneur adjoint, Frédéric Joly. Pour, premièrement, les repousser et, deuxièmement, récupérer le ballon. » Françaises et Américaines ont l'habitude d'avoir la possession de balle : 63 % en moyenne pour les États-Unis, 58 % pour la France. Comment tenir le ballon face à la meilleure équipe du monde ? « On peut aussi avoir la possession et perdre, rétorque Corinne Diacre en conférence de presse. On verra si la France et les États-Unis se neutralisent. L'idéal serait d'être à 50-50 et de gagner. » Battre les États-Unis, les Bleues savent le faire. Contrairement aux idées reçues, la France a – dans son histoire récente – souvent trouvé la clef face à Rapinoe and co. Sur les quatre dernières affiches, le bilan tricolore est positif : 2 succès, 1 nul et 1 défaite. C'est malheureusement lorsque cela compte vraiment que les Américaines sont les meilleures. Leur dernière victoire face aux Françaises date de la dernière compétition, au premier tour des Jeux olympiques en 2016 (1-0, but de Carli Lloyd). Ce soir-là, à Belo Horizonte, on retrouvait dans la composition de Philippe Bergeroo 7 titulaires (Bouhaddi, Renard, MBock, Majri, Bussaglia, Henry, Diani) qui devraient entamer le match ce vendredi au Parc des princes, preuve, au passage, que Corinne Diacre n'a pas tout révolutionné dans cette équipe de France. La dernière fois que les Bleues ont battu les stars du soccer, c'était au début de l'année, au stade Océane, en amical (3-1, doublé de Diani, but de Katoto), mais les États-Unis n'avaient pas aligné toutes leurs titulaires. La preuve que les Américaines n'ont pas forcément les « deux meilleures équipes du monde ». Elles sont déjà championnes du monde en titre, et c'est bien suffisant ainsi pour inquiéter les Bleues. Les « poisons » américains :Alex Morgan (Orlando Pride, 29 ans) L'éphémère attaquante de l'Olympique lyonnais, égérie du soccer aux États-Unis, a inscrit un quintuplé face à la Thaïlande, avant de disparaître progressivement des radars, notamment face à l'Espagne. L'avis de Sabrina Delannoy : « La manière dont les Espagnoles ont défendu montre qu'elles ont tout compris. Les défenseuses centrales l'ont complètement bloquée. Pour ça, il faut évidemment commettre des fautes. On a souvent vu Morgan à terre. Elles l'ont empêchée d'être performante, et cela transparaît sur l'équipe entière. Wendy Renard et Griedge Mbock vont devoir anticiper, suivre Morgan et l'empêcher de se tourner vers le but. » Tobin Heath (Portland Thorns, 31 ans) L'attaquante américaine se méfie des Bleues : « Offensivement, elles sont explosives, elles ont une puissance de feu. Elles ont de bonnes joueuses en défense, c'est une équipe équilibrée. » Malgré ces louanges, les Tricolores devront garder un œil sur cette joueuse exceptionnelle. L'avis de Sabrina Delannoy : « Tobin Heath est imprévisible. Elle se remet dans le sens du jeu avec une grande facilité pour entrer dans la surface. Ensuite, sa qualité de dribbles extraordinaire paye. Attention à ne pas commettre de fautes dans la surface. » Lindsey Horan (Portland Thorns, 25 ans) La milieu de terrain, auteure de 3 buts dans ce Mondial, pourrait retrouver une place de titulaire après avoir débuté sur le banc contre l'Espagne. L'avis de Sabrina Delannoy : « Dans les duels, c'est la meilleure. Elle est impressionnante quand elle va au contact. Dans les airs, elle attire tout le ballon. » Le point faible made in USAAlyssa Naeher (Red Stars de Chicago, 31 ans). Les États-Unis ont longtemps eu la meilleure gardienne du monde, avec l'extravagante Hope Solo. Connue aussi pour ses frasques hors football, Solo n'en était pas moins la seule à faire oublier que le poste de gardien de but était l'énorme point faible du football féminin. Durant cette Coupe du monde en France, les gardiennes ont particulièrement impressionné, à l'image de la parade de la Suédoise Lindhal sur un penalty canadien, ou des performances impeccables de la gardienne argentine Vanina Correa ou de Sarah Bouhaddi. Aux États-Unis, on a plus de doutes… « Naeher a été peu sollicitée, mais elle est responsable sur le seul but encaissé par les États-Unis, confirme Delannoy. Sur les relances au pied, elle n'est pas infaillible. » Les Bleues devront s'en souvenir… Football: le Brésil assure pour ses débuts en Copa America15 juin 2019
Football: le Brésil assure pour ses débuts en Copa America RFI.fr | Publié le 15 juin 2019 La Copa America, compétition phare d'Amérique du Sud pour les sélections nationales masculines de football, a démarré vendredi 14 juin 2019 au Brésil. À São Paulo, le Brésil a battu la Bolivie 3-0 en match d'ouverture. À suivre ce samedi : Venezuela-Pérou, Argentine-Colombie et Paraguay-Qatar, invité à participer cette année avec le Japon. Avec notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard Le stade du Morumbi affichait bien complet pour l’ouverture de la Copa America 2019. Pourtant, les Brésiliens ne semblent pas encore être totalement entrés dans le rythme. Peut-être parce que ce vendredi était un jour de grève générale au Brésil. La cérémonie d’ouverture, très simple, a mis en scène des enfants. Elle n’a duré que dix minutes. Mais les supporters de l’équipe cinq fois champions du monde croient dur comme fer aux chances du Brésil dans cette compétition. « Oui, c’est très, très important. Ça aide à unir le peuple. Et le Brésil va certainement gagner cette coupe », explique l'un d'eux. L’absence de Neymar, qui s’est blessé lors d’un match amical et doit se défendre d’une accusation de viol, est tout de même un gros handicap. « C’est sûr qu’il va nous manquer. C’est la moitié de l’équipe à lui tout seul. Mais bon, ça arrive. Ce n'est même pas la peine de parler de ce genre de choses. L’important, c'est le football qu’il nous offre. » France-Norvège en Coupe du monde féminine: le résumé et les buts de la victoire des Bleues6/13/2019 France-Norvège en Coupe du monde féminine: le résumé et les buts de la victoire des Bleues13 juin 2019
France-Norvège en Coupe du monde féminine: le résumé et les buts de la victoire des Bleues Huffington Post.fr avec AFP | Publié le 12 juin 2019 | 22:54 Et de deux! Les Bleues ont remporté leur deuxième match de cette Coupe du monde féminine de football ce mercredi 12 juin à Nice face à la Norvège (2-1) et prennent la tête du groupe A, malgré un malheureux but contre son camp de Wendie Renard. Il suffira d’un nul aux joueuses de Corinne Diacre pour finir en tête de leur groupe, le 17 juin à Rennes face au Nigeria. Comme à Paris, le choc contre la Norvège s’est joué à nouveau ”à guichets fermés”, et ce malgré une programmation en plein milieu de semaine. La barre des 45.261 spectateurs, atteinte au Parc des Princes lors de la victoire contre la Corée du Sud (4-0) en match d’ouverture, n’a cependant pas pu être dépassée, la faute à une capacité moindre, autour des 35.000 places. Mais le public n’a cessé de pousser pour que les coéquipières de Wendie Renard trouve la faille face à des Scandinaves, sans surprise, beaucoup plus solides que les Coréennes. Mission remplie! Valérie Gauvin ouvre le scoreSous le regard de Didier Deschamps, présent dans la tribune officielle niçoise, les Bleues n’ont pourtant pas réussi à rééditer l’entame de rêve qu’elles avaient réalisé au Parc des Princes, dans un match tendu. La Norvège, sans son Ballon d’Or Ada Hegerberg, a même provoqué quelques frayeurs, sans conséquence fâcheuse finalement. Pour faire plier l’imposante défense scandinave, Corinne Diacre a misé sur l’attaquante Valérie Gauvin, pourtant écartée lors du match d’ouverture en raison de retards aux entraînements. Dès le retour des vestiaires, ce pari s’est finalement révélé payant. La Réunionnaise, bien aidée par un ”écran” intelligent de Gaëtane Thiney, a repris le centre d’Amel Majri pour ouvrir le score d’une reprise imparable (46e). Wendie Renard contre son campLe mauvais réflexe de Wendie Renard, pourtant auteure d’un doublé lors du match d’ouverture, a failli gâcher la fête. Sur un centre anodin, où il n’y avait aucun danger apparent, la tour de contrôle (1,87 m) de la défense française a poussé le ballon dans ses propres filets. Inexplicable... Malgré tout, les coéquipières de Marion Torrent n’ont cessé d’insister pour reprendre l’avantage. Et sur un mouvement de sa latérale dans la surface norvégienne, irrégulièrement stoppée, l’équipe de France a finalement bénéficié d’un pénalty. L’arbitre Bibiana Steinhaus, célèbre pour être devenue la première arbitre femme à officier dans un match professionnel masculin, a eu recours à l’assistance vidéo pour prendre sa décision. Eugénie Le Sommer, déjà buteuse lors du premier match, ne s’est pas fait prier pour le transformer (72e). De quoi pousser un public soulagé à entonner joyeusement “La Marseillaise” jusqu’au coup de sifflet final. La démonstration de force des États-Unis, après son carton historique lundi contre la Thaïlande (13-0), n’est donc pas restée sans réponse! En s’imposant dans le premier choc du Mondial, la France a envoyé un message clair à la concurrence: le pays-hôte n’a peur de personne, pas même du tenant du titre américain, grandissime favori à sa propre succession. Car en s’emparant seule de la tête du groupe A, avant le dernier match de poules lundi contre le Nigeria, les Bleues risquent de basculer dans la partie de tableau du “Team USA”... avec une possible “finale” avant l’heure en quarts. Les groupes de la Gold Cup 201912 juin 2019
Les groupes de la Gold Cup 2019 Onze Mondial.com Compétition phare de la zone CONCACAF, la Gold Cup réunit toutes les équipes d'Amérique du Nord, centrale et caraïbe. Comme tous les deux ans, les meilleures nations du continent nord-américain, d'Amérique centrale et des Caraïbes se retrouvent pour la plus grande compétition de cette région du monde : la Gold Cup. Parmi les grandes nations présentes, les États-Unis, tenant du titre, font figure d'épouvantails, tout comme le Mexique, déjà vainqueur à multiples reprises de cette compétition. Pour cette édition 2019, les rencontres auront lieu sur trois pays différents : les USA, la Jamaïque et le Costa Rica avec une finale en grande pompe le 7 juillet prochain à Chicago ! Découvrez tous les groupes de la Gold Cup 2019. Les groupes de la Gold Cup 2019 Groupe A : Mexique, Canada, Martinique, Cuba. Groupe B : Costa Rica, Haïti, Nicaragua, Bermudes. Groupe C : Honduras, Jamaïque, Salvador, Curaçao. Groupe D : États-Unis, Panama, Trinité-et-Tobago, Guyana. |