26 avril 2015
Michel Delpech, hospitalisé depuis des mois : Il ne chantera plus jamais ! Pure People.fr | Publié le 22 Avril 2015 à 18:06 Les fans de Michel Delpech avaient été mis au courant par le chanteur lui-même de la rechute de son cancer de la gorge et de langue, à travers son livre intitulé Vivre ! (Plon) sorti en mars dernier, mais ils ignoraient en réalité à quel point la situation est grave. En effet, l'artiste de 69 ans est hospitalisé depuis plusieurs mois pour traiter son cancer à l'aide de chimiothérapie et de radiothérapie. Des traitements lourds qui l'ont aminci et affaibli. En outre, il est alimenté par une sonde gastrique. Ce combat pousse d'ailleurs Michel Delpech, lui l'auteur de nombreux succès populaires (Pour un flirt, Chez Laurette...), à affirmer qu'il ne pourra plus jamais chanter. "Je dois réfléchir à une reconversion", a-t-il confié à Gala. Michel Delpech traverse donc une épreuve incroyablement dure, lui qui pensait être en phase de rémission après son double cancer déclaré il y a déjà deux ans. Le chanteur l'avait même annoncé avec joie avant de se rendre compte qu'il avait parlé trop vite. "Je me croyais guéri alors que je ne l'étais pas. J'ai confondu rémission et guérison. Depuis l'annonce de ma rechute, je ne tire plus de plans sur la comète. Néanmoins, je crois profondément à ma survie", a-t-il ainsi confié avec émotion dans les pages du magazine Gala, qu'il a reçu dans sa chambre d'hôpital. Le chanteur est quotidiennent soutenu par ses proches, sa femme Geneviève étant en première ligne ainsi que ses enfants : Emmanuel, le fils qu'il a eu avec son épouse actuelle, Garance et Barthélémy, ses enfants nés de son précédent mariage avec Chantal Simon, et Pierre-Emmanuel et Pauline, les enfants que Geneviève a eus auparavant. Michel Delpech, qui place sa foi en Dieu, confesse cependant qu'il n'est pas si serein face à l'idée de la mort. "Elle m'inquiète. Pour être honnête, j'en ai beaucoup plus peur que je ne le dis ou que je n'ose me l'avouer", confesse-t-il. Cela ne l'empêche pas de continuer à garder espoir et de "vouloir vivre", même s'il pense que cette décision est entre les mains "du grand patron". Toutefois, contrairement à certains croyants, il ne rejette pas l'intervention de la médecine et estime même qu'en se laissant "soigner sagement par le personnel médical", il peut s'en sortir. Quant à expliquer ce coup du sort, l'artiste ne fait pas de mystère concernant ses excès passés, entre drogues, alcool et tabac. "Mais l'heure n'est ni aux regrets ni aux remords." En revanche, Michel Delpech se fait cash et lucide sur ses chances de retrouver un jour sa voix, aujourd'hui basse comme un murmure. "A mon avis, je ne la retrouverai jamais. C'est une évidence. (...) L'idée de chanter à nouveau est quasiment abandonnée", raconte-t-il. D'ailleurs, même s'il veut garder le contact avec son public qui lui envoie des lettres par milliers, la comédie n'est également plus envisageable. Seule reste alors l'écriture... Et des choses à dire, Michel Delpech en a encore beaucoup. Thomas Montet
0 Comments
20 avril 2015
Mort de Richard Anthony : «J'entends siffler le train», le slow de l'été 1962 Le Parisien.fr | Publié le 20 avril 2015 à 12h58 Richard Anthony, décédé ce lundi à l'âge de 77 ans, restera à jamais l'interprète de «J'entends siffler le train». En cet été 1962, l'été de la fin de la guerre d'Algérie, cette ballade entêtante et mélancolique s'invite dans des millions de foyers. Pour les jeunes conscrits et leurs familles, cette chanson évoque le train qui les emmenait loin des leurs vers Marseille pour s'embarquer vers «la sale guerre». Richard Anthony connaissait depuis l'enfance cet air du folklore américain, «Five Hundred Miles» : «Ma mère, Anglaise, me chantait cette ballade», racontait-t-il. Repris par la chanteuse américaine Hedy West à la faveur de la renaissance folk aux Etats-Unis et enregistré en 1961 par les Journeymen, le titre est rapporté en France par Hugues Aufray. Mais c'est à sa vedette, Richard Anthony, que la maison de disques choisit de le faire chanter. C'est un succès énorme, inattendu pour un slow interprété par ce chanteur célèbre plutôt pour des titres enlevés comme «Nouvelle Vague» ou «Let's Twist Again». Il vend plus d'1,5 million de disques et s'achète une maison près de Saint-Tropez. 15 avril 2015
Le chanteur Percy Sledge, interprète de "When a man loves a woman", est mort L'Express.fr avec AFP | Publié le 14 avril 2015 à 17:16 Percy Sledge est mort à Baton Rouge, en Louisiane. L'interprète du tube When a man loves a woman avait 73 ans. Le chanteur de soul Percy Sledge est mort mardi, chez lui à Baton Rouge, en Louisiane, d'après son agent. L'interprète du tube When a man loves a woman, en 1966, avait 73 ans. Il "se battait contre un cancer du foie depuis plus d'un an", a ajouté son agent Steve Green. Le chanteur avait enregistré en 1966 ce tube, considéré comme "une des plus grandes chansons de soul de tous les temps", selon le site internet du Rock and Roll Hall of Fame. La ballade, qui avait dominé les hit-parades pendant des semaines, est classée 53e dans la liste des 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stone. Selon le magazine, Percy Sledge venait alors de perdre à la fois son travail dans le bâtiment et sa petite amie partie à Los Angeles. "Je n'avais pas d'argent pour la suivre, il n'y avait donc rien à faire pour la récupérer", s'était-il souvenu ensuite. Il avait improvisé la mélodie et les paroles avant d'en donner le crédit à ses copains du petit groupe auquel il appartenait, et qui l'avaient aidé aux arrangements. La carrière du chanteur s'était poursuivie avec d'autres-titres également à succès comme Warm and tender love ou It tears me up. Percy Sledge avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière de la Rythm and Blues Foundation et était entré dans le Rock and Roll Hall of Fame en 2005. |
Archives
October 2019
Categories |