Soirée dansante de la Saint Valentin de Philip Guibert Productions: le Mirelle's Restaurant vibre avec le groupe Skah Shah... Par la Rédaction du Blog d'Edwidge 15 février 2016 Le rideau s’est fermé, hier (14 février) vers 3:00 heures du matin sur la soirée dansante de la Saint Valentin organisée par Philip Guibert Productions, animée par le groupe mythique Skah Shah au Mirelle's Restaurant de Long Island, New York. Pendant près de cinq heures de prestation presqu'ininterrompue, le Mirelle's Restaurant a vibré au son des tubes inoubliables de ce groupe inimitable. Un peu plus de 200 âmes sont venues braver le froid polaire qui s'est abattu sur New York dans la nuit du 13 février pour prendre part, dans une communion totale avec les gars du Skah Shah - nouvelle version - sous la direction du talentueux, de l'irremplaçable Cubano, vocaliste tenor à la voix pure, puissante. Plus que jamais, cette voix est et demeure sa meilleure amie, sa complice de toujours... Skah Shah version 2016 n'oublie pas Skah Shah d'avant avec des standards comme "Haïti", "Caroline", "Consolation", "Sentiment", "Rinmin", "Neg Ginnin", "Maria", "Con valor"... Ces virtuoses du kompa ont enflammé le Mirelle's Restaurant sur leurs rythmes ensorcelants, avec une chorégraphie bien orchestrée pour le plus grand bonheur du public. Public qui s’en est donné à cœur joie dans une ambiance invitante, chaleureuse, des plus conviviale. Les spectateurs ayant effectué le déplacement ont dansé toute la nuit. Leur prestation a permis à des publics et des générations divers de les re-découvrir et de les aimer encore plus. Cette soirée a été exceptionnelle de qualité et de ferveur . Le pont fraternel, multi-générationnel n'était plus un vain mot. Au point que les nombreux spectateurs présents ont eu le cœur lourd au moment du départ . Mais chacun a bien perçu que ce n'était qu'un au revoir . Merci à toute l’équipe du Mirelle's Restaurant pour votre prestation irréprochable. Par votre professionnalisme, votre sympathie, vous avez su faire de cette soirée de la Saint Valentin un moment inoubliable pour les nombreux spectateurs qui y ont participé comme moi. Un remerciement particulier à Mireille Laguerre , qui nous a ouvert les portes de son beau restaurant pour nous permettre de nous éclater au cours de cette superbe soirée. Au-delà de sa gentillesse et de son savoir-faire elle a su la coordonner d'une main de maître et répondre en tout point aux revendications du public. Merci au groupe Skah Shah qui nous a offert un de ces beaux moments du kompa, comme ils savent le faire!
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"Philip Guibert Productions" vous convie, le Samedi 13 février 2016, à sa Soirée dansante de la Saint-Valentin dans le cadre du Mirelle's Restaurant, animée par le groupe mythique Skah Shah! Vous avez 35 ans et plus, formez un couple ou un groupe d'amis, et vous aimez sortir, faire la fête et danser ? Venez partager la joyeuse Soirée dansante de la Saint-Valentin que "Philip Guibert Productions" organise dans le cadre charmant du Mirelle's Restaurant. Menu raffiné et ambiance très convivale animé par le groupe Skah Shah. La soirée débute avec un cocktail Maison de bienvenue ( ou consommation non alcoolisée ) accompagné de ses amuses-bouches. Suit le menu gastronomique spécial Saint Valentin à la carte aux mets très fins, que vous pourrez commander à votre rythme. Puis place à la danse sur les titres inoubliables du Skah Shah dans une super ambiance jusqu'à 3h du matin "Philip Guibert Productions" vous convie, le Samedi 13 février 2016, à sa Soirée dansante de la Saint-Valentin dans le cadre du Mirelle's Restaurant, animée par le groupe mythique Skah Shah! Vous avez 35 ans et plus, formez un couple ou un groupe d'amis, et vous aimez sortir, faire la fête et danser ? Venez partager la joyeuse Soirée dansante de la Saint-Valentin que "Philip Guibert Productions" organise dans le cadre charmant du Mirelle's Restaurant. Menu raffiné et ambiance très convivale animé par le groupe Skah Shah. La soirée débute avec un cocktail Maison de bienvenue ( ou consommation non alcoolisée ) accompagné de ses amuses-bouches. Suit le menu gastronomique spécial Saint Valentin à la carte aux mets très fins, que vous pourrez commander à votre rythme. Puis place à la danse sur les titres inoubliables du Skah Shah dans une super ambiance jusqu'à 3h du matin 8 janvier 2016
Michel Delpech : les Français disent "adieu" au poète à pattes d'ef Le Point.fr | Publié le 8 janvier 2016 | 17:06 Les obsèques de Michel Delpech, chanteur français populaire, emblématique des années 1970, ont eu lieu ce vendredi à l'église Saint-Sulpice, à Paris, suivies de son inhumation au cimetière parisien du Père Lachaise. L'artiste est mort samedi soir à 69 ans des suites d'un cancer de la gorge. Il y a toujours eu chez Michel Delpech, décédé samedi dernier, quelque chose d'unique et de singulier, un poète égaré dans l'univers du show-biz, un mystique fier de sa foi dans un milieu réputé pour sa légèreté, un artiste un peu philosophe, aussi, prenant avec recul cette vie qui lui avait beaucoup offert, avant de lui faire payer une lourde addition, avec ce cancer qui n'en finissait plus de ronger sa langue et sa gorge. Il a gardé l'espoir jusqu'au bout, croyant qu'une fois de plus la chance viendrait lui donner un coup de pouce. Cette chance qui lui avait tant donné dans sa vie de saltimbanque. Un père artisan, une mère femme au foyer : Jean-Michel Delpech, né en 1946, appartient à cette génération qui a 20 ans dans les années 1960 et qui grandit soudain avec cette société de consommation où tous les rêves sont à portée de main. Son enfance choyée se déroule entre Courbevoie et la Sologne, où vivent ses grands-parents, ce fameux Loir-et-Cher qu'il chantera plus tard dans un tube resté célèbre. Comme beaucoup de jeunes Français, le petit Michel côtoie le milieu rural pendant ses vacances et court la campagne entre deux villages, celui de l'oncle et des grands-parents. Pas de télévision, uniquement la radio sur laquelle on écoute les étapes du Tour de France. Côté musique, il a vite deux idoles, Aznavour et Bécaud, et monte un petit groupe avec des copains de lycée. « On ne cherchait pas à faire des tubes » Alors que le rock bouscule les modes et enflamme les ados, Delpech préfère les chansons à texte, empreintes d'émotion, voire de nostalgie. Il se lie avec le compositeur Laurent Vincent, à l'origine de ses plus grands succès, fait ses débuts dans la comédie musicale Copains-Clopant – où il rencontre sa première femme, Chantal Simon – et connaît son premier triomphe avec « Chez Laurette », devenu un classique de la chanson française. À 20 ans, il fait la première partie de Jacques Brel et voit sa carrière prise en main par Johnny Stark, l'un des meilleurs imprésarios de l'époque : c'est le début de la gloire. Les tubes s'enchaînent pendant dix ans, dont « Inventaire 66 », « Pour un flirt » ou encore « Wight Is Wight », qui s'écoule à trois millions d'exemplaires. « À cette époque-là, reconnaîtra-t-il plus tard dans Le Figaro, on ne cherchait pas à faire des tubes, on était dans une période où tout ce qu'on écrivait le devenait. » Il affiche la trentaine triomphante, se compose un personnage romantique, une sorte de « prince charmant » des seventies, avec sa voix de velours, ses fameuses rouflaquettes et ses pantalons en pattes d'ef tandis qu'il connaît de nouveau les sommets avec « Les Divorcés », « Le Chasseur » ou le fameux « Loir-et-Cher »... « Le Chasseur » L'artiste roule en Bentley avec chauffeur, reçoit des lettres énamourées de ses fans – parfois avec des poils pubiens – et mène une jeunesse insouciante et dorée. Trop, sans doute. Cette période de gloire a vite son revers : son couple explose et il tombe dans « l'ego et le sentiment de toute-puissance », comme il l'analysera plus tard, avec ses inévitables excès d'alcool et de drogue, et les cures de sommeil en clinique psychiatrique. L'amitié et l'amour C'est la chute, brutale, soudaine, violente. Michel Delpech sombre dans la dépression, son public s'éloigne, mais sans jamais l'oublier. Le chanteur connaît alors une longue traversée du désert, un cheminement intérieur ponctué de doutes et de questionnements, dont il se fera l'écho dans un livre au titre évocateur : L'homme qui avait bâti sa maison sur le sable (éditions Robert Laffont). Il se replie sur lui-même, songe même au suicide, tente de se raccrocher au moindre appui pour éviter de couler. « Les hôpitaux, les églises, les amis, les magnétiseurs, j'ai tout fait, tout essayé », a-t-il reconnu un jour dans Paris Match. Certains amis du métier ne l'ont jamais lâché, comme Johnny, Michel Berger, Jacques Martin, France Gall, Véronique Sanson... « Ils auraient pu me laisser tomber, a-t-il raconté dans la même interview. Mon sort a dû les toucher. Et sans doute aussi ma sincérité. Leur amitié, ce fut de la pure gratuité. De la grâce. » La grâce, le mot est lâché. En effet, il y en aura deux : l'amour d'une femme, la peintre Geneviève Garnier-Fabre, et la foi religieuse, qui ont agi toutes deux comme des révélateurs. La première débarque dans sa vie au début des années 1980, quand il s'apprête à partir pour Tahiti, loin du monde et du show-biz, après avoir presque tout vendu pour mieux larguer les amarres. Elle l'en dissuade, il l'épouse, ils ont un fils ensemble, Emmanuel, et formeront une famille recomposée avec leurs enfants respectifs. « Porter sa croix » Quant à la religion, Michel la découvre à travers l'engagement d'un moine bénédictin, qui nourrit sa réflexion, inspire ses prières et lui redonne cette confiance disparue. Il renoue avec son public, par de petites salles, puis de plus grandes, avant de revenir en fanfare avec le succès de son album Michel Delpech &..., où il signe plusieurs duos sur ses grands tubes avec Francis Cabrel, Alain Souchon ou encore Bénabar. Il dépasse les 200 000 ventes, le plus beau cadeau de ses 60 ans. Un soir, au cours d'une fête donnée chez Universal, l'artiste va s'isoler dans les toilettes, le seul endroit où il échappe aux regards, pour s'agenouiller et rendre grâce à Dieu, une scène rapportée par Paris Match. Michel Delpech est de retour : il enchaîne avec une tournée et même un film, L'Air de rien, sorti en 2012, où il joue son propre rôle d'ancien chanteur déchu. Au moment même où il retrouve le devant de la scène, la maladie le rattrape. Son cancer de la langue est inopérable, il fait face, subit des traitements lourds et trouve une fois de plus une force de résistance dans les écrits des grands mystiques, saint Jean de la Croix, François de Sales ou encore Thérèse de Lisieux. Il accepte sa souffrance comme un défi de plus : « Il m'arrive, quand je parle à Dieu, de rouspéter, de lui dire que cette épreuve-là n'est pas forcément raccord, confiait-il à Match. J'entends alors Jésus me rappeler que chacun doit faire face en fonction de ce qui lui est donné, porter sa croix et le suivre... » « Quand j'étais chanteur » Ses cordes vocales ne sont pas touchées, il s'accroche à l'idée, un jour, de remonter sur scène, croit à sa bonne étoile, et travaille son élocution pour retrouver ses fans. « Ce n'est pas la première fois que je reviens de loin, reconnaît-il sur les ondes de RTL. J'ai tendance à m'éloigner beaucoup et à revenir après. C'est un peu ma vie : à moitié dans le trou, et d'un seul coup vivant à nouveau. » L'artiste, debout jusqu'au bout, trouve encore la force de faire la promotion d'un projet qui lui tient à coeur : un album collectif enregistré avant la maladie, qui met en chanson la Bible, et dans lequel il interprète le prophète Abraham qui évoque sa mort prochaine après son long engagement sur terre. « Voici la fin de mon chemin sur Terre / Je suis à toi, accueille-moi, mon père / Voici mon âme, séchez vos larmes, mes frères / Je m'en vais là où brille la lumière... » Des paroles qui résonnent aujourd'hui comme un testament. 20 septembre 2015
Hommage à Patrick Saint-Éloi, la Légende du Zouk - Cinq ans déjà! L'Antillais.net | Publié le 18 septembre 2015 Né à Pointe-à-Pitre, Patrick Saint-Eloi n’est autre que le chanteur de charme du groupe Kassav’ dont la renommée internationale n’est plus à faire. Dès son plus jeune âge, Patrick ressent l’appel irrésistible de la musique et évolue au sein de divers groupes en Guadeloupe. À 17 ans, il quitte son île natale pour Paris afin d’atteindre le but qu’il s’est fixé : vivre de la musique. Multi-instrumentiste (guitare, batterie, percussions), il commence à s’intéresser au chant. Il devient le chanteur du groupe Venus One et est très vite remarqué par Pierre-Edouard et Georges Décimus, qui sont à la recherche d’un jeune chanteur pour le groupe qu’ils sont en train de fonder : Kassav’. C’est ainsi que démarre la véritable carrière de Patrick Saint-Eloi, qui participera aux enregistrements de la plupart des albums du groupe, dont il devient le “crooner”, le “love song singer” attitré. Les disques d’or se succéderont et donneront au groupe l’occasion de se produire dans le monde entier. Dans beaucoup de pays Kassav’ est alors le groupe français le plus connu. Dès 1982, Patrick se lance dans une carrière solo et enregistre son premier album, « Mizik Sé Lanmou », qui connaîtra un succès retentissant auprès du public antillais. Les albums qui suivront ne feront qu’accroître et légitimer le style Saint-Eloi :1984 « Zouké » et « Bizouk » en 1992, « Zoukamine » en 1994, « Lovtans » en 1998, … Les scores enregistrés à chaque sortie d’album (de 50 à 85000 exemplaires) sont là pour témoigner de la notoriété dont l’attachement du public à sa personne. En marge du travail avec Kassav’ et des enregistrements solos, Patrick Saint-Eloi compose des titres pour de nombreux artistes : Edith Lefel, Ralph Thamar, Jocelyne Béroard, Tanya Saint-Val Il dit être influencé par la musique traditionnelle de son pays (le gwo ka) mais aussi par la musique brésilienne. Des compositeurs tels que Djavan, Gilberto Gil ont ses faveurs; il fond sous le charme des chansons de Cesaria Evora, avec laquelle il chantera « Sodade » en duo à l’occasion de l’émission Taratata. Pour avoir donné du sens et de la valeur à ses chansons et, plus généralement, au zouk, c’est fort logiquement que Patrick Saint-Eloi a été récompensé par divers prix parmi lesquels : Prix Sacem Guadeloupe (pour l’ensemble de sa carrière), Prix Sacem Paris (membre d’honneur), Centre Des Arts Guadeloupe (meilleur concert live), Prix Spécial Sacem Martinique. Mais une de ses plus belles récompenses c’est l’Olympia qui lui a donné en octobre 2000 : Cette salle mythique l’accueille pour un concert inoubliable devant un parterre bondé. Un disque, « Live à l’Olympia », est là pour le rappeler. A ce stade de sa carrière, Patrick prend ses distances avec Kassav’ et sort « Swing Karaïb », l’album de la maturité. En février 2005, quelques jours avant la Saint-Valentin, Patrick Saint-Eloi revient avec un nouvel album au titre sans équivoque : « Plézi », une longue et douce ode à la sensualité. En 2007, pour fêter ses 25 ans de carrière, il nous offre le premier volume d’un Best-of « ZOUKOLEXION », 30 titres dont 4 inédits Pour l’occasion, il a enflammé le Zénith le 16 juin 2007 à Paris. 4 500 personnes sont venues écouter pendant plus de trois heures, l’icone du zouk love. Le 13 août 2008, un concert-hommage sur le site de Damencourt dans la commune du Moule est organisé par la région Guadeloupe avec un public estimé à près de 40 000 personnes. Le 18 septembre 2010 , la date du drame, le grand Patrick Saint Eloi succombe des suites d’une longue maladie, en effet c’est un cancer qui l’a emporté, dans la nuit au domicile de sa sœur. Mr St Eloi est enterré au cimetière du Moule le 22 septembre, au lendemain d’une veillée publique. Un artiste qui continue de marquer plusieurs generations Plus qu’une influence artistique, Patrick Saint-Éloi fut et restera un modèle. De nombreux artistes Antillais ont tenu à rendre hommage à ce dernier par le biais d’une reprise d’une de ses chansons, pendant un de leur concert et même durant des interviews, PSE était une icône incontesté qui influence plusieurs générations. La musique de Patrick Saint Éloi continue de plaire et voyage au fil du temps inspirant la nouvelle génération de chanteurs, les artistes Daly ou Admiral T ont souhaité collaborer avec lui, sur un titre mélangeant deux styles totalement différents qui ont donné naissance à des chansons originales qui passent un vrai message à la nation. Christy Campbell alias Admiral T a aussi invité le légendaire artiste, sur son troisième album « Instinct Animal » sur le titre « Nou« . 24 août 2015
Sheila : 70 ans de passion ! France Dimanche.fr | Publié le 20 août 2015 Le 16 août dernier, Sheila fêtait son anniversaire. Annie Chancel la « petite fille de Français moyens » fêtait ses 70 ans ! Je sais, je sais : dit comme cela, aussi abruptement, ça donne un peu le vertige. Mais, au fond, ce qui compte lorsqu’on arrive à un âge communément appelé « respectable », c’est moins le nombre des années que ce qu’on en a fait et les enseignements qu’on en a tirés. De ce point de vue, il n’est pas exagéré d’affirmer que Sheila n’a pas à rougir de l’existence qui fut et est encore la sienne. Il y a les faits bruts, tout d’abord : plus de 50 ans de carrière, pas loin de 100 millions de disques vendus dans le monde entier ; et surtout, le plus important sans doute, un public qui ne s’est pas lassé et répond toujours présent dès qu’un concert de la chanteuse est annoncé. Ce contact-là, cet amour qui ne s’éteint pas avec le temps, c’est l’une des choses les plus précieuses pour Sheila, comme elle le confiait le 5 aôut dernier dans le long entretien qu’elle a accordé au magazine Gala : « […] Il se passe quelque chose quand les lumières s’allument. Je ressens une connexion, profonde avec le public. […] Je ne crains pas le contact avec les gens qui viennent me voir. Je garde en mémoire les caresses, nos doigts qui se touchent, leurs mains qui frôlent mes cheveux. Il m’est d’ailleurs difficile de regarder les enregistrements de mes spectacles, tellement tout ceci est intense. » À côté de cette communion perpétuelle, que peuvent faire les années qui passent, la vieillesse qui se profile ? Sheila a 70 ans ? La belle affaire ! « Je suis fière d’atteindre cet âge. En même temps, j’ai le sentiment de n’avoir qu’une petite quarantaine, parfois même la vingtaine ! [Rires] Il m’arrive de me plaindre de petites douleurs. Mais vieillir, c’est surtout un travail de l’esprit. Le corps n’est que le véhicule de l’âme. » Peut-être, mais ce n’est pas une raison pour laisser le véhicule se « déglinguer » au fil du temps ! Sheila en est plus consciente que quiconque, elle qui assure aller trois fois par semaine dans un club de gymnastique afin d’entretenir sa forme. “Je ressens une connexion, profonde avec le public”, avoue Sheila. Et puis, pour compenser les petites douleurs, il y a les grands bonheurs. Et le plus grand de tous porte un nom : Yves Martin, rencontré dans une époque de désarroi et de tension, quand Sheila peinait à se défaire de l’emprise d’un homme qui lui avait trop souvent gâché la vie et sur lequel nous allons revenir. Yves Martin est donc arrivé… et il n’est plus jamais reparti ! Couronnement de cet amour au long cours : leur mariage, en 2006, après vingt ans de vie commune. De son mari, Sheila dit qu’il lui a appris à ne plus se cacher, ce qui peut sembler paradoxal, pour une star vivant constamment dans la lumière des projecteurs. Mais ce sont souvent les plus exposés justement, qui se dissimulent derrière les masques les plus épais sous lesquels ils finissent par étouffer. L’artiste dit aussi qu’Yves lui a appris à mieux connaître la France : « C’est un bon vivant. Il est capable de faire des heures de route pour s’attabler dans un bon restaurant. J’en aurai fait de la voiture avec lui ! » Mais pour un homme qui vous apporte tous les bonheurs, il en est d’autres, malheureusement, qui ont le chic pour vous « pourrir la vie ». Ces mauvais anges sont au nombre de trois dans le cas de la star. Le premier, c’est Gérard de Villiers, l’auteur de SAS, mort en octobre 2013. Car c’est bien lui qui fut, en 1964, l’auteur de cet article dont le titre, étalé sur huit colonnes, était le retentissant : Sheila est-elle un homme ? Et ces colonnes, il faut bien le reconnaître, étaient celles de France Dimanche ! Même si, dans l’article, la féminité de la chanteuse n’était absolument pas mise en doute, la rumeur est partie de là, et Sheila a très longtemps voué, au père de Malko Linge, une farouche rancœur. Désormais, elle relativise et affirme que, si c’était aujourd’hui, elle serait probablement la première à rire du canular. Mais si, à l’époque, la rumeur a pu prendre aussi vite et bien, c’est en grande partie à cause de son deuxième mauvais ange : son producteur, Claude Carrère. Lui qui ne cessait de lui répéter qu’il fallait laisser courir les bruits, que tant qu’on parlait d’elle, c’était bon pour sa carrière. C’était aussi et surtout pour ce roi du show-biz une façon de faire encore grandir la popularité de sa protégée quels que fussent les moyens employés. « Ma rencontre avec Claude Carrère s’est révélée destructrice sur le plan émotionnel et moral, écrivait-elle en 2013, dans son livre Danse avec ta vie. Comment a-t-on pu se jouer de la sorte des sentiments purs d’une gamine ? […] Ce qui me dérange le plus, c’est l’incapacité de ceux qui m’ont exploitée à présenter des excuses. » Même ses trois “mauvais anges” n’ont pas réussi à l’abattre ! Mais c’est le troisième « mauvais ange » qui aurait causé à la chanteuse les blessures les plus profondes ; au point qu’elle refuserait désormais de parler de lui : « Je n’ai plus envie de participer à un jeu qui m’échappe et que je n’ai même pas initié. » Cet homme, c’est son fils, Ludovic, qui a eu 40 ans il y a quelques mois. Dans son dernier livre, elle lui consacrait des pages douloureuses, comme seule une mère meurtrie peut en écrire. Leurs rapports ont, depuis l’adolescence de Ludovic, toujours été orageux. Mais c’est en 2007 que la crise atteint des sommets. « Mots durs, brutaux, injustes, cris, menaces », elle finit par avoir peur de son propre enfant, écrivant que, lors d’un rendez-vous dans un bar : « Il m’a repoussée violemment pour me rasseoir. Tout s’est terminé au commissariat. » Et d’expliquer que, quelques mois plus tard, il s’en serait pris à sa carrière, menaçant de la « tuer ». Comment une mère peut-elle supporter cela de son fils unique, sans se détruire elle-même ? Où trouve-t-elle la force ? Dans le cas de Sheila, la réponse est double. Il y a d’abord la méditation et la philosophie indienne. Elle avait d’ailleurs évoqué ce tournant dans sa vie dans les pages de son premier livre, Chemins de lumière, publié en 1993, aux éditions JC Lattès. À l’époque déjà, elle y décrivait ses entretiens avec des médiums, spirites et parapsychologues, et relatait ses « voyages antérieurs » effectués dans ses précédentes existences. Ensuite et surtout, bien sûr, il y a la passion de ses fans et l’amour d’Yves Martin. Bref, à 70 ans, l’avenir s’annonce bien, pour Sheila ! 21 juillet 2015
Wyclef Jean: quelle fête montréalo-haïtienne! La Presse.ca | Publié le 21 juillet 2015 à 08h34 Par Emilie Côté Le spectacle de l'été sur la place des Festivals? Peut-être bien. C'est nul autre que Win Butler qui a présenté Wyclef Jean, hier soir, sur une place des Festivals bondée de spectateurs par une soirée d'été parfaite. «Une légende», a dit le chanteur du groupe montréalais Arcade Fire. Il a suffi de la célèbre introduction de Lauryn Hill sur Ready or Not pour que la foule soit déjà aux anges. Au milieu du tube des Fugees, son ancien groupe, Wyclef Jean s'est mis à improviser vocalement. Le célèbre rappeur américain d'origine haïtienne a salué son ami acteur-humoriste Dave Chappelle (qui se produisait en salle hier soir) et Arcade Fire, avec qui il partage la cause du bien-être d'Haïti. Le musicien a affirmé qu'il ne prendrait jamais sa retraite comme Jay Z. Il a averti la foule qu'il allait passer de l'anglais au créole en passant par des bribes de français. Après avoir rappelé qu'il avait brigué la présidence d'Haïti, il a empoigné une guitare pour reprendre No Woman No Cry de Bob Marley. Il a délaissé son instrument pour danser comme un enfant. Parmi la foule, des drapeaux d'Haïti. Au terme d'une soirée chaleureuse, plus que généreuse et festive à souhait (pour ne pas dire frénétique), Wyclef Jean a fait plaisir à tous ses publics pour le coup d'envoi du festival Haïti en folie dans le cadre de Juste pour rire. Celui des Fugees, de ses tubes pop, de ses albums solos, et de la communauté haïtienne. Un beau carnaval. La star a garni son spectacle de reprises et de tubes, qu'il a métamorphosés selon son inspiration du moment. De la bombe rap Thug Angels (transformée en hymne des Caraïbes avec Wyclef au conga) à 911, Gone Till November (dont beaucoup de spectateurs fredonnaient le refrain par coeur). Du répertoire des Fugees, il a aussi offert un pot-pourri de Fu-Gee-La et Killing Me Softly. Il a repris un deuxième titre de Marley, Redemption Song, qu'il a mixé avec Knockin' on Heaven's Door de Bob Dylan. Il a interpellé le maire Denis Coderre, qui devait être parmi la foule, pour pouvoir faire du bruit jusqu'à une heure du matin. Il a reçu sur scène sa protégée, Nikki Yanofsky, dont il réalisera le prochain album. La chanteuse montréalaise a fait découvrir à la foule toute la puissance et l'émotion de sa voix avec le classique I'd Rather Go Blind, popularisé par Etta James. Wyclef s'est bombé le torse à souhait, rappelant qu'il figurait sur le tout premier succès de Beyoncé avec Destiny's Child, No, No, No. Mais l'intimité qu'il avait avec le public rachète le fait d'avoir fait trop reluire (malgré sa grande qualité) son curriculum vitae musical. Ah, la bravade habituelle des rappeurs! Mais sa bravade à lui était certes méritée. Quelle ambiance quand il chantait des hymnes haïtiens avec un drapeau d'Haïti sur la tête et le chandail du Canadien de Montréal de P.K. Subban sur le corps. Après Hips Don't Lie (tube de Shakira sur lequel il figure), il a fait danser des enfants sur scène. Il a invité les spectateurs à trouver un partenaire pour danser le konpa. Il a rendu un hommage à Cuba avec une reprise diablement efficace de Guantanamera. Il a parlé de son mentor Busta Rhymes quand il était jeune à Brooklyn. Il s'est offert un solo de basse avec un chandail de l'Impact sur le dos, avant de dévoiler une chanson de son nouvel album, Clefication. Le titre: Rich Girl, où figure Pusha T, chanson pendant laquelle il a fait monter sur scène la première équipe haïtienne de hockey «[qu'il ait] vue de [sa] vie». Puis le spectacle s'est conclu en party dansant dans un hommage à la musique noire avec un pot-pourri allant des Jackson Five à House of Pain. Retenu par les spectateurs, Wyclef Jean a pris un bain de foule, gravissant même l'échelle de la structure en métal où se trouvaient les éclairagistes. Quel party! À 22 h 45, il a demandé «une extension de 20 minutes». «Il y a de l'amour ici», a-t-il crié avant une reprise de Smells Like Teen Spirit de Nirvana. Un musicien, ce Wyclef Jean, qui a appris à chanter dans l'église de son père avant d'apprendre le jazz, mais aussi un mélomane qui affectionne tous les styles. Et un redoutable animateur de foule (qui devait terminer la soirée à trois heures du matin derrière les platines). Rarement a-t-on vu une foule aussi heureusement agitée sur la place des Festivals. Haïti en folie Pour ceux qui se demandent pourquoi Wyclef Jean, qui ne donne pas dans l'humour, se produisait à Juste pour rire, précisons qu'il donnait plutôt le coup d'envoi du 9e festival Haïti en folie, qui se tient dans le cadre du festival de Gilbert Rozon (qui entend néanmoins multiplier de plus en plus les formes d'art dans sa programmation de rue, incluant la musique, ce qui empiète sur d'autres festivals). «Nous collaborons avec Juste pour rire depuis trois ans», explique Fabienne Colas, présidente d'Haïti en folie. «Wyclef, c'est un rêve devenu réalité. C'est plus haut que ce que l'on aurait pu espérer. Il donnera le plus gros show extérieur de cet été à Montréal», plaide-t-elle. Haïti en folie se poursuit au cours des prochains jours. Parmi la programmation musicale du parc La Fontaine, soulignons les spectacles, vendredi, du porte-parole Wesli après Vox Sambou avec Nomadic Massive. Au programme samedi: Rara Soley, Toto Laraque en compagnie de Son Band, et une célébration du 60e anniversaire de la musique konpa avec Ralph Boncy et DJ Jean Nonez. Enfin, Dany Laferrière prendra part jeudi soir à une discussion à la Grande Bibliothèque sur son intronisation à l'Académie française. 4 juillet 2015
Fort-de-France célèbre son 44ème Festival Culturel! Region Martinique.mq | Publié le 3 juillet 2015 En ce mois de juillet, l’édition 2015 du Festival Culturel de Fort de France revient pour 44ème édition. Une occasion en or de réunir les arts et les cultures du monde dans la ville. Ainsi, du 4 au 26 juillet 2015, on pourra assister à une explosion de mouvements, de couleurs et de sonorités, sur le thème évocateur de « Tjenbé Larel ». Des temps forts à ne pas rater Ce samedi 4 juillet 2015 marque le coup d’envoi du désormais célèbre Festival Culturel de la Martinique. La grande cérémonie d’ouverture aura lieu au Parc Culturel Aimé Césaire avec la performance extérieure « Les merveilles de la Terre ». Le Grand Carbet sera lui, l’écrin de l’Orchestre Mahogany dirigé par Manuel Césaire. Parmi les temps forts de cette édition, notez sur votre agenda la « Jazz Night” du 5 juillet, les prouesses hautes en couleur du célèbre « CirkAfrika, le « Tribute to Jeff Joseph », ou encore le rendez vous avec les musiciens Raul Paz et Arturo Sandoval… Pour Didier Laguerre, Maire de la Ville de Fort-de-France, ce Festival est vécu “autour de thèmes qui secouent le monde et résonnent en nous” , une manifestation attendue par le public “parce que la soupape du divertissement est nécessaire face aux turpitudes du quotidien” . Le Maire rappelle également l’importance d’une telle manifestation en soulignant « les efforts de la Municipalité qui, contre vents & marées maintient en vie ce Festival, participent de la prise de conscience collective, qu’au-delà de tous les aléas seule la culture peut encore souder un peuple…Sé an Larel Fok nou Tjenbé » Ainsi, pendant trois semaines, Foyal en entier sera l’immense scène d’une explosion de mouvements, de couleurs et sonorités, où il fera bon se divertir, réfléchir et débattre. Les 10 ans du Cénacle Cette année le Cénacle fête ses 10 ans ! Au programme de ces noces d’étain, une semaine de conférence du 6 au 12 juillet 2015. Cela commence le lundi 6 juillet avec la Cérémonie Officielle d’Ouverture à l’esplanade du kiosque Guédon sur la thématique Jès Djérié Neg. Des délégations d’Haïti, Guadeloupe, Grenade et Martinique nous parleront des arts martiaux nègres. Le Cénacle joindra le geste à la parole en faisant place en deuxième partie de soirée au danmyé, bénadin, mayolè, combat bâton, machette. Mi yo rivé sé majo a! Yo ka rouvè larel pawol, koulè, mistik, vibrasyon, konésans nèg, pou tout pèp Matinik ek oliwon latè sa tjenbé larel. 1er juillet 2015
Tjenbé larel, 44ème festival culturel de Fort-de-France Politiques-Publiques.com | Publié le 1er juillet 2015 à 11h27 Le 44ème festival culturel de Fort-de-France est programmé du 4 au 26 juillet 2015. Temps forts de cette édition, la « Jazz Night du 5 juillet, les prestations du « CirkAfrika, le « Tribute to Jeff Joseph », la présence de Raul Paz, Arturo Sandoval… Dans son éditorial lié à cet événement, Didier Laguerre, Maire de la Ville de Fort-de-France, évoque un festival »autour de thèmes qui secouent le monde et résonnent en nous« , un festival « Parce que la soupape du divertissement est nécessaire face aux turpitudes du quotidien« . Le Maire qui rappelle enfin que « les efforts de la Municipalité qui, contre vents & marées maintient en vie ce Festival, participent de la prise de conscience collective, qu’au-delà de tous les aléas seule la culture peut encore souder un peuple…Sé an Larel Fok nou Tjenbé » . 22 juin 2015
Martinique - Floralies : Haïti vient promouvoir la Carifesta Politiques-Publiques.com | Publie ́le 22 juin 2015 à 09h40 Jessy Menos, Secrétaire d’État aux Industries Créatives a été déléguée par La Ministre du Tourisme et des Industries Créatives pour représenter et conduire la délégation haïtienne aux Floralies 2015 qui étaient organisées aux Trois-Ilets du 18 au 21 juin 2015. La Secrétaire d’Etat a assuré lors de son passage en Martinique la promotion de la CARIFESTA. CARIFESTA, festival des arts caribéens, est un événement international multiculturel organisé périodiquement dans les pays de la Caraïbe. Le but de cette manifestation est de permettre à des artistes, musiciens, écrivains d’exposer les créations artistiques et folkloriques du bassin caribéen et de l’Amérique latine. Les derniers CARIFESTA ont eu lieu au Suriname en 2013. Les prochains se tiendront en Haïti du 21 au 30 août prochain et permettront de faire découvrir la musique, l’art visuel, la littérature, l’artisanat, la danse, la gastronomie et la culture d’Haïti mais aussi de tous les pays invites. |
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