Naomi Osaka: élimine Serena Williams en demi-finale de l'Open d'Australie18 février 2021
Naomi Osaka: élimine Serena Williams en demi-finale de l'Open d'Australie Le Figaro.fr avec AFP | Publié le 18 février 2021 | 09:40 Naomi Osaka a réussi à battre nettement son idole Serena Williams jeudi en demi-finale de l'Open d'Australie (6-3, 6-4) malgré un début de match difficile. «C'est très intimidant» de servir contre elle, a expliqué l'haïtiano-japonaise. Comment avez-vous surmonté votre nervosité du début de match ? Naomi Osaka : J'étais vraiment très nerveuse. C'est très intimidant de servir dans le premier jeu et de la voir de l'autre côté du filet. J'ai grandi en regardant ce qu'elle faisait aux joueuses qui lui envoyaient des balles molles au service. C'est aussi pour ça, je pense, que mon pourcentage au service n'était pas bon aujourd'hui. Je pensais à ce qui arriverait si je ne servais pas à la perfection. Et puis, à 2-0 pour elle, je me suis dit qu'il fallait que je reprenne le contrôle de ce que je pouvais contrôler et que je commence à jouer mon jeu au lieu de penser à ce qu'elle pourrait faire. Comment avez-vous fait pour ne pas paniquer après avoir servi trois doubles fautes qui ont permis à Serena Williams de revenir à 4-4 dans la seconde manche ? C'est l'expérience qui m'a aidée. Je n'ai jamais paniqué du tournoi, jusqu'à ce que je joue Muguruza (elle a sauvé deux balles de match en huitièmes de finale, NDLR) et ce match m'a certainement aidée. Aujourd'hui, il y a eu un point où elle a fait le break et, en allant me placer pour retourner son service, j'avais en tête le fait qu'elle était la meilleure au service et que je n'allais probablement pas réussir à la breaker. Mais j'ai effacé ces pensées, je me suis dit que je n'avais rien à craindre, qu'il fallait prendre les points les uns à la suite de l'autre et essayer de jouer de mon mieux sur chaque point. Moi, je pense que les gens ne se souviennent pas des finalistes. Le nom qui reste gravé, c'est celui du vainqueur. C'est en finale que je me bats le plus. Avez-vous progressé depuis la reprise du circuit en août et votre titre à l'US Open ? Ce dont je suis la plus fière, c'est d'être devenue aussi forte psychologiquement. Avant, j'avais des hauts et des bas. Je doutais beaucoup de moi. Mais la quarantaine, et tout ce qui se passe dans le monde, m'a permis de mettre les choses en perspective. Avant, j'évaluais mon existence à l'aune de mes victoires en tennis. Maintenant, je me suis ouverte à mon équipe. J'ai de longues conversations avec Wim (Fissette, son coach) avant d'entrer sur le court. Je lui fais part de ma nervosité au lieu de me renfermer et d'essayer de la gérer toute seule. Maintenant, je me sens sûre de moi en tant que personne et je sais que les gens qui m'aiment, comme ma famille, m'aimeront toujours même si je perds un match de tennis.
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Scandale aux États-Unis : l’égalité salariale refusée aux joueuses de football2 mai 2020
Scandale aux États-Unis : l’égalité salariale refusée aux joueuses de football Ouest France.fr | Publié le 1er mai 2020 | 9:42 Elles ne sont pas habituées à perdre au foot, mais les joueuses de l’équipe des États-Unis, doubles championnes du monde en titre, ont ressenti ce vendredi soir le goût amer d’une défaite dans leur quête d’égalité salariale avec l’équipe masculine. Leur demande a été déboutée, dans un jugement en référé, par le juge Gary Klausner de la Cour de district des États-Unis pour la Californie centrale à Los Angeles, qui a rejeté l’argument principal de discrimination salariale des plaignantes. Il a néanmoins renvoyé à un jugement ultérieur les griefs des plaignantes sur l’inégalité de traitement dans le logement, les voyages et d’autres domaines. Un procès doit débuter le 16 juin. En attendant, pour ce qui est du volet principal de l’affaire, c’est un coup très dur encaissé par les joueuses de l’équipe nationale, dont la star de l’équipe et militante féministe Megan Rapinoe, qui luttaient pour leur cause depuis plusieurs années. Cette dernière a réagi sur Twitter, avec une seule phrase traduisant leur détermination : « Nous n’arrêterons jamais de nous battre pour l’égalité ». Leur porte-parole Molly Levinson a indiqué dans un communiqué que les joueuses américaines « vont faire appel ». Dans sa décision de 32 pages, le juge a expliqué que les plaignantes ont refusé, à une date non précisée, un accord qui leur aurait permis d’être payées équitablement avec les joueurs de l’équipe nationale masculine. Des primes douze fois moins importantes que les hommes ! « L’historique des négociations entre les parties démontre que l’équipe féminine a rejeté une proposition pour être payée sur la même base salariale que l’équipe masculine, et qu’elle a renoncé à des primes plus élevées en guise d’avantages, parmi lesquels rémunération de base plus élevée et la garantie d’un plus grand nombre de joueuses sous contrat », a-t-il établi. « En conséquence, les plaignantes ne peuvent désormais pas considérer rétroactivement que leur convention collective soit pire que celle de l’équipe masculine, en se référant à des conditions de rémunération qu’elles ont elles-mêmes rejetées », a conclu le juge. Les joueuses de l’équipe américaine, qui dominent le football mondial, ayant remporté quatre des huit Coupes du monde féminines, dont les deux dernières en 2015 et 2019, réclamaient 66 millions de dollars en arriérés de salaires, en vertu de la loi sur l’égalité de rémunération et de la loi sur les droits civils. Elles avaient établi cette somme en se fondant sur les disparités entre les primes distribuées par la Fifa lors des Coupes du monde masculine et féminine. En 2014, les champions du monde allemands ont remporté 35 millions de dollars pour leur sacre au Brésil, tandis que les Français ont gagné 38 millions de dollars après avoir triomphé en Russie en 2018. « Choquées et déçues » Les championnes du monde 2015 et 2019 ont pour leur part récolté au total de 6 millions de dollars au cours des deux tournois, soit 12 fois moins. « Nous sommes choquées et déçues de la décision d’aujourd’hui, mais nous n’abandonnerons pas notre travail acharné pour un salaire égal », a réagi leur porte-parole. « Nous avons confiance en notre dossier et sommes fermes dans notre engagement à faire en sorte que les filles et les femmes qui pratiquent ce sport ne soient pas considérées comme moins importantes simplement en raison de leur sexe », a ajouté Molly Levinson. Intentée en mars 2019, l’action en justice a pris une tournure particulièrement acrimonieuse il y a deux mois, lorsqu’un dossier déposé par des avocats de la fédération a fait valoir l’argument que jouer dans l’équipe nationale masculine exigeait un niveau plus élevé de compétences, exprimées en vitesse et en force, et revêtait une plus grande responsabilité. Ces mots avaient suscité une indignation immédiate et généralisée de la part des joueuses, dont Megan Rapinoe qui avait accusé sa Fédération de « sexisme flagrant » dans le dossier des plaignantes, de dirigeants, de sponsors tels que Coca-Cola. Le président de la Fédération Carlos Cordeiro avait démissionné. Il a été remplacé par la vice-présidente Cindy Parlow Cone, ancienne joueuse internationale qui avait aussitôt retiré le fâcheux argument, afin d’apaiser la situation. Mort du boxeur haïtiano-américain Patrick Day. « Difficile d’expliquer ou de justifier les dangers de la boxe dans un moment pareil »19 octobre 2019
Mort du boxeur haïtiano-américain Patrick Day. « Difficile d’expliquer ou de justifier les dangers de la boxe dans un moment pareil » Ouest France.fr avec AFP | Publié le 17 octobre 2019 | 11:07 Le monde de la boxe est en deuil après le décès du boxeur haitiano-américain Patrick Day à l’âge de 27 ans. La planète boxe est en deuil . L’annonce du décès de l’Haïtiano-américain Patrick Day des suites d’une lésion cérébrale après avoir été victime d’un KO violent samedi soir a secoué l’ensemble du monde de la boxe professionnelle. Patrick Day est décédé mercredi, quatre jours après avoir été victime d’un terrible K.O. face à Charles Conwell. Envoyé au tapis par un violent crochet du gauche, le boxeur âgé de 27 ans avait été opéré d’urgence. UN SPORT POURTANT RÉGLEMENTÉ « Ce drame est arrivé en dépit de nombreuses réglementations. Aujourd’hui tout est fait pour la sécurité des boxeurs : des visites médicales très poussées, des IRM, scanners, une vraie analyse de laboratoire… C’est pire que pour les pilotes d’avion. Day est au moins le troisième boxeur professionnel à mourir des suites de blessures sur un ring cette année. Le boxeur argentin Hugo Santillan est décédé en juillet après un combat à San Nicolas, juste au nord de Buenos Aires. Sa mort est survenue deux jours seulement après celle du Russe Maxim Dadashev des suites d’une lésion cérébrale subie au cours d’un combat contre le Portoricain Subriel Matias dans le Maryland (Est des États-Unis). Paix à son âme. Naomi Osaka et le rappeur YBN Cordae affichent leur relation amoureuse13 septembre 2019
Naomi Osaka et le rappeur YBN Cordae affichent leur relation amoureuse Loop Haiti.com | Publié le 12 septembre 2019 Si au début il existait des doutes sur sa relation avec le rappeur américain YBN Cordae, la star du tennis, Naomi Osaka, a tout dissipé en publiant sur Instagram une photo d’elle et le chanteur dans une pose qui ne trompe pas. La jeune femme de 21 ans, les yeux fermés, un sourire à peine voilé, savoure un baiser dans le coup de YBN Cordae qui la fait grimper au paradis avec comme décor l’icône Hollywood. Romantique ! A quelques mètres, on peut voir des gens éparpillés sur un petit terrain, ce qui ne trouble point les tourtereaux qui ont tenu à tout prix à immortaliser ce moment. « Je suis reconnaissante de t’avoir dans ma vie » a écrit la fille de Léonard François sur Instagram. « J’apprends plein de trucs de toi, tu m’inspires » a poursuivi la Japonaise d’origine haïtienne avant de conclure son texte par les trois mots magiques : « je t’aime ». Ce à quoi le rappeur a répondu : « Je t’aime beaucoup plus ». Les deux stars se sont rencontrées pour la première fois lors d’un match de Clippers à Los Angeles. Le courant est passé entre eux et depuis, ils sont inséparables. Récemment à l’US Open, YBN Cordae était aperçu à Louis Armstrong Stadium lors du match d’Osaka contre Linette, rencontre au cours de laquelle l'Haïtienne d'origine n’avait fait qu’une bouchée de la Polonaise 6-2 ; 6-4. Au cours d’une émission de radio Hot 97’s Ebro, le chanteur a confié que sa relation avec l’ancienne No 1 mondiale remonte à plusieurs mois. Mais récemment, ils ont décidé tous les deux de la mettre au grand jour. Les amoureux sont très impliqués chacun dans la vie de l'autre. Ils s’entraident et font la promotion de l’un et l’autre. Dans un entretien avec TMZ, YBN Cordae explique comment il aide Osaka à préparer ses matchs. « Je la motive à faire mieux » a-t-il déclaré. Osaka pour sa part ne reste pas indifférente aux produits de son petit ami. Elle a été interrogée sur quel genre de musique qu’elle écoute, la jeune femme avait répondu qu’elle aimait écouter « Lost boy » qui se trouve être l’album de Cordae. « J’essaie de comprendre comment se fait-il qu’il a encore des gens qui ne connaissent pas cette chanson (Not going out de Cordae) » a récemment tweeté la championne d’Open d’Australie. Naomi Osaka a retrouvé le plaisir de jouer19 août 2019
Naomi Osaka a retrouvé le plaisir de jouer L'Equipe.fr | Publié le 1er août 2019 Malgré un titre du Grand Chelem, en janvier en Australie, l'ex-numéro 1 mondiale Naomi Osaka a avoué avoir passé une première moitié de saison difficile. Mais la Japonaise affirme avoir retrouvé le plaisir de jouer. On peut commencer l'année avec un titre du Grand Chelem en plus à son palmarès, une place de n°1 mondiale et ne pas aller bien pour autant. C'est ce qu'a vécu Naomi Osaka. La Japonaise a expliqué via un post Instagram qu'elle avait été écrasée par la pression inhérente à son nouveau statut. Un sentiment qu'elle avait déjà exprimé à Roland-Garros, expliquant qu'il y avait énormément d'attente autour d'elle. Alors qu'elle connaissait la période la plus faste de sa carrière en enchaînant les titres à l'US Open 2018 et à l'Open d'Australie 2019 pour devenir n°1 mondiale, Osaka perdait progressivement le plaisir de jouer au tennis. « Je n'ai probablement pas pris de plaisir sur un court depuis l'Australie. Mais c'est fini et je réapprends à m'amuser en jouant au tennis. J'accordais bien trop d'importance au résultat de mes matches au lieu de m'intéresser à leur contenu et d'en tirer des leçons, ce qui est habituellement ma façon de faire. » Avec humour, elle explique par la suite que ses défaites au premier tour lui ont donné le temps de mener à bien sa réflexion et qu'elle a hâte de voir de quoi sera faite la deuxième moitié de la saison. Toronto : Naomi Osaka redevient n°1 mondiale grâce à la défaite de Karolina Pliskova en quarts de finale19 août 2019
Toronto : Naomi Osaka redevient n°1 mondiale grâce à la défaite de Karolina Pliskova en quarts de finale L'Equipe.fr | Publié le 10 août 2019 | 3:33 Quel que soit son résultat final à Toronto, Naomi Osaka est assurée de redevenir n°1 mondiale lundi prochain à la faveur de la défaite de Karolina Pliskova contre Bianca Andrescu (6-0, 2-6, 6-4) en quarts de finale, vendredi. Quoi qu'il arrive, à commencer par le résultat de son quart de finale face à Serena Williams, Naomi Osaka est assurée de redevenir n°1 mondiale lundi. La Japonaise a bénéficié d'un double concours de circonstances. D'abord, il y a eu l'élimination d'Ashleigh Barty au deuxième tour contre Sofia Kenin. Ensuite, il y a la défaite de Karolina Pliskova en quarts de finale. Battue par Bianca Andrescu (6-0, 2-6, 6-4), Pliskova ne peut plus doubler Osaka au classement. Mondial 2019: les États-Unis ou le triomphe de l’expérience10 juillet 2019
Mondial 2019: les États-Unis ou le triomphe de l’expérience RFI.fr | Publié le 7 juillet 2019 | 12:16 Par Jean-Damien Lesay Dans une finale de Coupe du monde féminine où elles ont fait face à une très forte opposition, les Américaines l’ont emporté face aux Pays-Bas grâce à leur expérience. Explications... De notre envoyé spécial à Lyon, Avoir un schéma de jeu défini à l’avance, tout le monde vous le dira, c’est mieux que d’arriver sur le terrain sans aucun plan. Mais le football est fait de surprises et d’improvisation. Et l’on a beau être la meilleure équipe du monde, on ne fait pas toujours ce que l’on veut sur la pelouse. Pour remporter leur quatrième titre de champions du monde féminins de football, face aux Pays-Bas, ce dimanche 7 juillet à Lyon (2-1), les États-Unis ont parfois dû faire fi du spectacle. L’adversaire du jour était incontestablement moins fort techniquement. Les Pays-Bas, pour tout dire, étaient venus pour défendre. La preuve en est, ils n’ont tiré que six fois au but – contre dix-sept fois pour leur adversaire – pour une seule tentative cadrée. Pourtant, pendant une heure, les joueuses de la sélectionneure Sarina Wiegman ont posé un problème insoluble aux Américaines. Et cela d’autant plus que la gardienne Sari Van Veenendaal était dans un grand jour et a multiplié les arrêts décisifs. Surtout, les Pays-Bas se sont présentés avec un schéma de jeu inédit, puisque leur avant-centre Vivianne Miedema jouait décrochée, laissant Lyneth Beerensteyn seule en pointe. Si cela n’a pas favorisé l’allant offensif des Néerlandaises, la densité ainsi créée au milieu de terrain a terriblement gêné les Américaines. « Ce match a été incroyablement difficile », a reconnu Jill Ellis, la sélectionneure américaine. Une équipe rompue aux batailles Pour se tirer du piège orange, les Américaines ont bénéficié d’un coup du sort. Un penalty généreusement sifflé par l’arbitre Stéphanie Frappart après l'intervention des arbitres vidéo. On jouait depuis une heure et Megan Rapinoe pouvait enfin délivrer ses coéquipières en transformant sa tentative. Pour Jill Ellis, cette décision n’a pourtant été qu’une péripétie. « Cela allait venir, avec ou sans ce penalty », a-t-elle déclaré. La vérité est qu’on ne saura jamais ce qu’il eût advenu du sort de cette finale sans ce penalty. Mais l’on sait aussi qu’après l’ouverture de la marque, parce qu’elles se sont senties plus libérées et parce que leurs adversaires, en devant attaquer, leur ont laissé du champ, les Américaines sont devenues irrésistibles, démontrant qu’elles étaient bien la meilleure équipe du tournoi. Supérieures techniquement sans pouvoir marquer pendant une heure, mises en échec tactiquement, contrées physiquement, les coéquipières de Megan Rapinoe se sont finalement appuyées sur leur expérience pour l'emporter. Celle qui a été élue meilleure joueuse du tournoi l’a d’ailleurs reconnu : « Nous avons joué sur notre expérience durant tout le tournoi, au cours duquel les matchs ont été incroyablement durs. Nous, les joueuses plus âgées, avons porté cette responsabilité et montré l’exemple aux jeunes, c’est l’une principales raisons qui expliquent notre succès. Il n’y a pas d’équipe plus rompue aux batailles dans les matchs à élimination directe que nous. C’est ce qui nous définit. » Il est vrai que sur ce plan, les Pays-Bas, qui disputaient leur première finale, n’avaient aucune chance. Gold Cup: Haïti élimine le Canada 3-230 juin 2019
Gold Cup: Haïti élimine le Canada 3-2 La Presse.ca | Publié le 29 juin 2019 | 21:28 Le Canada a concédé trois buts en deuxième demie et s'est incliné 3-2 contre Haïti en quarts de finale du tournoi de la Gold Cup de la CONCACAF samedi soir à Houston. La formation canadienne avait pris une avance de deux buts avant la fin de la première demi-heure de jeu grâce à des buts de Jonathan David, son 6e depuis le début du tournoi, à la 18e minute, et de Lucas Cavallini, son 5e, à la 28e minute. Duckens Nazon a amorcé la remontée à la 50e minute de jeu et Hervé Bazile a ramené les deux formations à la case de départ en marquant sur un penalty pendant la 70e minute de jeu, après une infraction de Marcus Godinho dans la surface de réparation. Wilde-Donald Guerrier a ajouté l'éventuel filet victorieux à la 76e minute de jeu. Le Canada croyait avoir créé l'égalité en fin de rencontre, mais le capitaine Atiba Hutchinson a été signalé hors-jeu tout juste avant qu'il batte le gardien Johny Placide d'un tir dans le petit filet sur la gauche. En demi-finale, mardi à Glendale, Haïti croisera le fer avec le Mexique, qui a défait le Costa Rica 5-4 en tirs de barrage après avoir fait match nul 1-1 au terme des 120 minutes de jeu. « Nous sommes tous atterrés, a déclaré John Herdman, entraîneur-chef de l'équipe canadienne. Nous sommes déçus de la performance en deuxième demie parce que nous avons donné à Haïti tout ce dont elle avait besoin. Nous possédons tout le talent nécessaire, mais à la fin du match, Haïti avait une très bonne stratégie avec un jeu direct qui nous a donné des maux de tête. C'est un résultat difficile à avaler. » « C'est une jeune équipe qui apprend et qui grandit. Il y a des apprentissages avec chaque défaite. Pour que ce groupe reste ensemble, nous devons continuer de croire les uns aux autres et continuer de croire à ce que nous avons bâti », a ajouté Herdman. Le tournoi de la Gold Cup a donné l'occasion au Canada d'affronter les meilleures nations de la CONCACAF pour la première fois depuis 2017, avec un oeil sur les qualifications de la Coupe du Monde de 2022 au Qatar. Le Canada a remporté deux de ses quatre matchs et a atteint la phase éliminatoire de cette compétition pour une deuxième fois de suite pour la première fois depuis 2009. Cet automne, les Canadiens affronteront Cuba et les États-Unis dans une série de quatre matchs s'étalant de septembre à novembre à l'occasion de la Ligue A des Nations de la CONCACAF 2019-2020. Le premier match sera à domicile contre Cuba, le samedi 7 septembre au BMO Field de Toronto. La formation du Canada à la Gold Cup comprenait huit joueurs de 22 ans et moins, notamment sept qui participaient à cette compétition pour la première fois. La moyenne d'âge du groupe était de moins de 26 ans et la formation partante du match de quart de finale comprenait quatre joueurs de 22 ans et moins, notamment deux adolescents. « Nous comptons sur une jeune équipe avec beaucoup de talent, a déclaré Hutchinson. C'est une expérience d'apprentissage pour tout le monde. Nous voulions lancer un message pendant ce tournoi et prouver que nous étions ici pour rivaliser dans la CONCACAF. Nous désirions remporter ce tournoi, mais nous avons manqué de chance. Nous connaissons nos qualités, mais nous devons nous améliorer dans certains aspects. Nous allons nous relever de cette expérience et avancer. » Coupe du Monde féminine de football: les Américaines ont-elles des points faibles?28 juin 2019
Coupe du Monde féminine de football: les Américaines ont-elles des points faibles? Le Point.fr | Publié le 28 juin 2019 | 6:47 « Les États-Unis ont la meilleure équipe et la deuxième meilleure équipe du monde. » Si certains ont décelé dans les propos d'Ali Krieger, la latérale américaine, de l'arrogance, d'autres ont plaidé pour la plaisanterie, ou encore un message de confiance destiné aux remplaçantes qui jouent rarement. Quoi qu'il en soit, et même si c'est exagéré, on doit admettre qu'il y a une part de vérité dans les déclarations de la joueuse d'Orlando Pride. Après avoir écrasé la Thaïlande 13 à 0, la sélectionneuse Jill Ellis a effectué… sept changements ! C'est donc une véritable équipe bis qui a affronté le Chili lors du deuxième match de poules. Résultat : succès 3-0, les trois buts en première période, possession de balle à 68 %. « Si on affrontait la France avec notre seconde équipe, c'est elle qui nous battrait, précise dans L'Équipe l'ex-internationale et capitaine Julia Foudy. Mais nous avons la meilleure sélection qu'on ait vue depuis longtemps en termes de profondeur de banc. » En démonstration sur le sol français, les Américaines ont terminé le travail face à la Suède – une grande nation du football au féminin – en s'imposant 2-0, avec leur équipe type. « Je ne suis pas inquiet, prend à contre-courant Patrice Lair, l'entraîneur multititré de l'OL au féminin (2010-2014). Techniquement, tactiquement, on est plus forts. Si notre colonne Renard-Henry-Le Sommer est bien sur le plan physique, on va battre les Américaines. Avec aussi une Sarah Bouhaddi au top dans les buts, c'est important. » De l'impact pour mettre en valeur la qualité techniqueQuand Patrice Lair nous glissait cette confidence, les États-Unis n'avaient pas encore douté ni souffert contre l'Espagne en huitièmes de finale. En effet, le monde entier promettait l'enfer aux Espagnoles. Elles furent pourtant les premières footballeuses de l'été à mettre en difficulté les stars américaines. C'est un coup du sort – un penalty accordé par l'arbitrage vidéo – qui a permis aux joueuses de Jill Ellis de s'en tirer sans prolongations (2-1, doublé sur penalty de Rapinoe). Dans la salle de soins de Clairefontaine, les titulaires françaises regardaient le match sur leurs tablettes, forcément regonflées par cette soudaine vulnérabilité des championnes du monde. « Ce match a permis aux Bleues de voir que c'était possible, explique Sabrina Delannoy, consultante TF1. La stratégie des Espagnoles leur a donné beaucoup de clefs. C'est positif, car c'est la première fois qu'on voyait les Américaines douter. » L'ancienne joueuse du PSG et des Bleues (39 sélections) a commenté États-Unis-Espagne sur TMC et analyse ce match sous le prisme du quart de finale à venir : « Les Américaines exercent un gros pressing sur le porteur de balle. C'est sur le plan athlétique que l'écart est le plus important avec les autres nations, dont la France. Par leur gabarit, leur explosivité, la puissance et l'impact qu'elles mettent dans les duels, elles sont supérieures. Les Espagnoles l'ont compris et ont répondu à ce défi, mais elles manquaient de peps pour prendre le dessus. Sur le plan technique, on a les joueuses qui peuvent faire des différences individuelles, dribbler, apporter de la percussion offensive, avec Diani, Le Sommer et Cascarino. » Cela fait des mois que le staff français prépare ce quart de finale, le plus grand défi de l'ère Corinne Diacre. Ces derniers jours, dans la moiteur caniculaire de Clairefontaine, les entraîneurs ont distillé leurs dernières consignes tactiques, qui vont dans le sens de l'analyse de Delannoy. « Les joueuses devront être dans l'impact au moment où leur adversaire reçoit le ballon, explique l'entraîneur adjoint, Frédéric Joly. Pour, premièrement, les repousser et, deuxièmement, récupérer le ballon. » Françaises et Américaines ont l'habitude d'avoir la possession de balle : 63 % en moyenne pour les États-Unis, 58 % pour la France. Comment tenir le ballon face à la meilleure équipe du monde ? « On peut aussi avoir la possession et perdre, rétorque Corinne Diacre en conférence de presse. On verra si la France et les États-Unis se neutralisent. L'idéal serait d'être à 50-50 et de gagner. » Battre les États-Unis, les Bleues savent le faire. Contrairement aux idées reçues, la France a – dans son histoire récente – souvent trouvé la clef face à Rapinoe and co. Sur les quatre dernières affiches, le bilan tricolore est positif : 2 succès, 1 nul et 1 défaite. C'est malheureusement lorsque cela compte vraiment que les Américaines sont les meilleures. Leur dernière victoire face aux Françaises date de la dernière compétition, au premier tour des Jeux olympiques en 2016 (1-0, but de Carli Lloyd). Ce soir-là, à Belo Horizonte, on retrouvait dans la composition de Philippe Bergeroo 7 titulaires (Bouhaddi, Renard, MBock, Majri, Bussaglia, Henry, Diani) qui devraient entamer le match ce vendredi au Parc des princes, preuve, au passage, que Corinne Diacre n'a pas tout révolutionné dans cette équipe de France. La dernière fois que les Bleues ont battu les stars du soccer, c'était au début de l'année, au stade Océane, en amical (3-1, doublé de Diani, but de Katoto), mais les États-Unis n'avaient pas aligné toutes leurs titulaires. La preuve que les Américaines n'ont pas forcément les « deux meilleures équipes du monde ». Elles sont déjà championnes du monde en titre, et c'est bien suffisant ainsi pour inquiéter les Bleues. Les « poisons » américains :Alex Morgan (Orlando Pride, 29 ans) L'éphémère attaquante de l'Olympique lyonnais, égérie du soccer aux États-Unis, a inscrit un quintuplé face à la Thaïlande, avant de disparaître progressivement des radars, notamment face à l'Espagne. L'avis de Sabrina Delannoy : « La manière dont les Espagnoles ont défendu montre qu'elles ont tout compris. Les défenseuses centrales l'ont complètement bloquée. Pour ça, il faut évidemment commettre des fautes. On a souvent vu Morgan à terre. Elles l'ont empêchée d'être performante, et cela transparaît sur l'équipe entière. Wendy Renard et Griedge Mbock vont devoir anticiper, suivre Morgan et l'empêcher de se tourner vers le but. » Tobin Heath (Portland Thorns, 31 ans) L'attaquante américaine se méfie des Bleues : « Offensivement, elles sont explosives, elles ont une puissance de feu. Elles ont de bonnes joueuses en défense, c'est une équipe équilibrée. » Malgré ces louanges, les Tricolores devront garder un œil sur cette joueuse exceptionnelle. L'avis de Sabrina Delannoy : « Tobin Heath est imprévisible. Elle se remet dans le sens du jeu avec une grande facilité pour entrer dans la surface. Ensuite, sa qualité de dribbles extraordinaire paye. Attention à ne pas commettre de fautes dans la surface. » Lindsey Horan (Portland Thorns, 25 ans) La milieu de terrain, auteure de 3 buts dans ce Mondial, pourrait retrouver une place de titulaire après avoir débuté sur le banc contre l'Espagne. L'avis de Sabrina Delannoy : « Dans les duels, c'est la meilleure. Elle est impressionnante quand elle va au contact. Dans les airs, elle attire tout le ballon. » Le point faible made in USAAlyssa Naeher (Red Stars de Chicago, 31 ans). Les États-Unis ont longtemps eu la meilleure gardienne du monde, avec l'extravagante Hope Solo. Connue aussi pour ses frasques hors football, Solo n'en était pas moins la seule à faire oublier que le poste de gardien de but était l'énorme point faible du football féminin. Durant cette Coupe du monde en France, les gardiennes ont particulièrement impressionné, à l'image de la parade de la Suédoise Lindhal sur un penalty canadien, ou des performances impeccables de la gardienne argentine Vanina Correa ou de Sarah Bouhaddi. Aux États-Unis, on a plus de doutes… « Naeher a été peu sollicitée, mais elle est responsable sur le seul but encaissé par les États-Unis, confirme Delannoy. Sur les relances au pied, elle n'est pas infaillible. » Les Bleues devront s'en souvenir… Football: le Brésil assure pour ses débuts en Copa America15 juin 2019
Football: le Brésil assure pour ses débuts en Copa America RFI.fr | Publié le 15 juin 2019 La Copa America, compétition phare d'Amérique du Sud pour les sélections nationales masculines de football, a démarré vendredi 14 juin 2019 au Brésil. À São Paulo, le Brésil a battu la Bolivie 3-0 en match d'ouverture. À suivre ce samedi : Venezuela-Pérou, Argentine-Colombie et Paraguay-Qatar, invité à participer cette année avec le Japon. Avec notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard Le stade du Morumbi affichait bien complet pour l’ouverture de la Copa America 2019. Pourtant, les Brésiliens ne semblent pas encore être totalement entrés dans le rythme. Peut-être parce que ce vendredi était un jour de grève générale au Brésil. La cérémonie d’ouverture, très simple, a mis en scène des enfants. Elle n’a duré que dix minutes. Mais les supporters de l’équipe cinq fois champions du monde croient dur comme fer aux chances du Brésil dans cette compétition. « Oui, c’est très, très important. Ça aide à unir le peuple. Et le Brésil va certainement gagner cette coupe », explique l'un d'eux. L’absence de Neymar, qui s’est blessé lors d’un match amical et doit se défendre d’une accusation de viol, est tout de même un gros handicap. « C’est sûr qu’il va nous manquer. C’est la moitié de l’équipe à lui tout seul. Mais bon, ça arrive. Ce n'est même pas la peine de parler de ce genre de choses. L’important, c'est le football qu’il nous offre. » |