Melania Trump, une "First Lady" qui cherche à se faire oublier26 avril 2020
Melania Trump, une "First Lady" qui cherche à se faire oublier Madame le Figaro.fr | Publié le 26 avril 2020 Par Anissa Kaci et Arièle Bonte Pour Melania, le défi était de taille : succéder à Michelle Obama. La faute à son époux Donald Trump, élu 45e président des États-Unis face à Hillary Clinton en novembre 2016. Une victoire qui a résonné comme un coup de tonnerre dans le monde entier, y compris chez les Trump. Depuis, Melania Trump joue la carte de la discrétion. Certains disent même qu'elle n'a jamais su trouver sa place à la Maison-Blanche, trop loin (peut-être) de la vie de socialite qu'elle menait à Manhattan. Portrait de la First Lady des États-Unis, qui fête ses 50 ans ce dimanche 26 avril. La femme idéale pour Trump ? Ambassadrice de bonne volonté de la Croix-Rouge, toujours impeccable lors des galas de charité (jamais bien loin de son mari), créatrice d'une marque de cosmétique, Melania™ Caviar Complexe C6... Depuis qu'elle est naturalisée américaine (en 2006), l'épouse du magnat de l'immobilier vit l'American dream. Alors, quand se pose la question de l'immigration, bête noire du très conservateur Donald Trump qui souhaite «déporter les immigrants illégaux et construire un mur entre le Mexique et les États-Unis», elle répond à ABC sans prendre de risque : «J'ai traversé un long processus pour devenir citoyenne américaine. Les gens doivent respecter la loi.» Concernant les femmes, principales cibles des attaques du président républicain, le mannequin soutient encore une fois son époux. «Il traite tout le monde de la même manière. Il est seulement plus précis en ce qui concerne les femmes», argue-t-elle, ignorant les remarques misogynes du PDG Trump. Rappelons qu'en 2012, il notait, à propos d'Arianna Huffington la cofondatrice du Huffington Post : «Elle est peu séduisante». Ou encore, «Rosie O’Donnell est aussi dégoûtante à l’intérieur qu'à l’extérieur.» De "GQ" à la Maison Blanche Melania Trump est sortie de l'ombre lors de la convention des républicains de Cleveland, le 18 juillet 2016. C'est à cette occasion qu'elle affirmait que son mari était «prêt à diriger le pays» et voulait être le président de tous les Américains. L'ancien mannequin ajoutait que si elle avait «le privilège» de devenir première dame, elle comptait s'intéresser à ceux qui en ont «le plus besoin», comme «les femmes et les enfants». Après presque quatre ans passés à la Maison-Blanche, son bilan reste pourtant maigre. Avec l'élection de Donald Trump en tant que 45e président des États-Unis, Melania Trump est devenue la première locataire de la Maison-Blanche dont l'anglais n'est pas la langue maternelle, la première à être une troisième épouse, et enfin la première à avoir été mannequin... au passé plus ou moins sulfureux. Des couvertures nue pour GQ, comme le rappelle The Daily Mail, aux photos en maillot de bain pour Sports Illustrated, Melania Trump n'a jamais semblé s'inquiéter des répercussions que pourraient avoir ces images sur la campagne de son mari : «Les photos étaient un peu risquées oui, mais rien de spécial. Ça fait partie du travail et j'avais beaucoup de succès», justifiait-elle devant les caméras d'ABC. Volant à sa rescousse, Donald Trump misait encore une fois sur la provocation : «J'ai re-regardé ses photos en maillot de bain, elle est superbe. Et si j'ai la chance de gagner, le public aura beaucoup de chance d'avoir Melania en première dame. Elle est belle, séduisante et elle a bon cœur», déclarait alors celui qui s'apprêtait à devenir le 45e président des États-Unis. Depuis le début de la pandémie de coronavirus, la première dame des États-Unis se montre très discrète, comme à son habitude. Mi-avril, elle est pourtant sortie de sa réserve, afin de prendre des nouvelles de Boris Johnson et de sa fiancée, Carrie Symonds. Le couple avait, en effet, contracté le Covid-19. Quelques jours plus tôt, elle avait tenu à prendre des nouvelles de Sophie Grégoire Trudeau, désormais guérie du coronavirus.
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