Un médicament contre le chagrin d'amour16 février 2019
Un médicament contre le chagrin d'amour Huffington Post.fr | Publié le 15 février 2019 | 9:33 Des médecins français sont formés à l'utilisation d'une molécule, le Propranolol, un bêta-bloquant qui permet d'atténuer les traumatismes. Un remède contre le chagrin d'amour. Qui n'en a pas rêvé? Ce sera bientôt bien réel. Depuis janvier, des médecins français sont formés à l'utilisation et la prescription d'une molécule, le Propranolol, un bêta-bloquant qui permet d'atténuer les traumatismes. Popularisée par un médecin canadien, Alain Brunet, elle fait son chemin en France. Si elle existe depuis les années 1960 pour traiter la migraine, cette pilule blanche a récemment fait parler d'elle dans l'hexagone. Administrée lors d'un essai clinique à des victimes des attentats du Bataclan ou du 14 juillet à Nice, les résultats ont été probants. La pilule a aidé ces personnes souffrant de stress post-traumatique, non pas à oublier leurs souvenirs mais à en atténuer les réminiscences négatives. Fort de ces résultats prometteurs, Alain Brunet s'est lancé à l'assaut des peines de cœur, armé de ce médicament aussi nommé "pilule de l'oubli". "Le chagrin d'amour, cela a l'air léger. Mais si certaines personnes réagissent bien, pour d'autres, le sol se dérobe sous leurs pieds. Il peut alors engendrer un trouble de l'adaptation, au même titre que le stress post-traumatique. Ce sont des pensées répétitives, une envie dévorante de pleurer, des nausées, de la détresse", décrypte le professeur Brunet dans un article du Parisien. Le processus, très encadré par un psychiatre ou un psychologue, consiste pour le patient à avaler la fameuse pilule et à écrire son traumatisme. Puis à le relire lorsque le médicament fait effet et que le souvenir passe de la mémoire de court à long terme en lui faisant perdre de son intensité. Le souvenir ne s'efface pas mais devient au moins supportable.
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US Open : la finale Williams-Osaka en chiffres8 septembre 2018
US Open : la finale Williams-Osaka en chiffres Le Parisien.fr | Publié le 8 septembre 2018 | 7:28 Par Théo Aliane L’Américaine Serena Williams et l'Haïtiano Japonaise Naomi Osaka sont en finale du tournoi. Des records peuvent tomber. Présentation.La finale dames de l’US Open (ce samedi) oppose la jeune novice haïtiano japonaise Naomi Osaka à la légende américaine Serena Williams. Une opposition de style et de palmarès qui peut faire tomber de nombreux records. Des deux côtés. 36 Si l’Américaine remporte la finale, elle deviendrait à 36 ans la deuxième championne la plus âgée à remporter un tournoi du Grand Chelem, derrière Martina Navratilova qui a remporté Wimbledon à 37 ans en 1994. 24 Le nombre de sacres en simple dans les tournois du Grand Chelem pour Serena Williams, si elle sort victorieuse de son match contre Osaka. Elle rejoindrait alors l’Australienne Margaret Court tout en haut sur la liste des joueuses les plus titrées de tout les temps en simple dans les quatre majeurs. 19 Le nombre de joueuses ayant remporté le titre pour leur première finale en Grand Chelem. Naomi Osaka pourrait se greffer à cette liste en cas de victoire. 8 C’est potentiellement le total de victoires finales de Serena au tournoi de Flushing Meadows en cas de succès samedi. Ce serait tout simplement un record. Pour l’instant, elle est à égalité avec sa compatriote Chris Evert. 3 Williams deviendrait la troisième joueuse du circuit féminin à remporter un Grand Chelem après une maternité. Elle succéderait à Court qui avait réussi cette exploit en 1993 en remportant l’Open d’Australie, Roland-Garros et l’US Open. En 2009, la Belge Kim Clijsters avait triomphé à New York. 1 Naomi Osaka est la première joueuse haïtiano japonaise à se hisser en finale d’un tournoi du Grand Chelem. En cas de victoire, elle serait donc la première Nippone de l’histoire à remporter un majeur. 29 mars 2017
Grippe saisonnière : comment la prévenir, comment la soigner ? Doctissimo.fr | Publié le 28 décembre 2016 Ecrit par: David Bême Comment distinguer une "vraie grippe" d'un rhume et la juguler rapidement ? Jusqu'à quel point recourir à l'automédication ? Découvrez les principales réponses à vos questions. La grippe, une maladie pas si anodine La grippe frappe chaque hiver des millions de personnes qu'elle épuise durant quelques jours à quelques semaines. C'est en effet chez les personnes âgées et celles souffrant d'une maladie chronique ou d'un déficit immunitaire que l'infection peut provoquer de graves complications qui peuvent s'avérer mortels. Ces derniers bénéficient ainsi de la gratuité du vaccin. Mais attention, il faut compter 2 à 3 semaines après l'injection du vaccin pour que l'organisme fabrique des anticorps contre le virus. D'où l'intérêt de se faire vacciner avant fin octobre. Quels sont les symptômes de la grippe ? Il ne faut pas comprendre grippe et rhume. Au contraire d'un rhume ou d'un autre virus qui rend "patraque", fait éternuer quelques jours et s'accompagne d'une fièvre modérée, la grippe se caractérise par une atteinte brutale des voies respiratoires (nez, gorge et/ou bronches) avec :
Si la grippe ne se complique pas, les symptômes s'estompent en cinq à six jours. Mais elle peut être suivie d'une période de grande fatigue qui peut durer plusieurs semaines. Eviter la contamination par le virus de la grippe La transmission suit toujours le même schéma. Une personne malade projette des gouttelettes de salive dans l’air (en parlant, en toussant ou en éternuant), des millions de virus se retrouvent dans l'air et peuvent être inhalés par d'autres personnes qui seront contaminés à leur tour... et ainsi de suite. La contamination peut également se faire via des mains ou des objets souillés par des gouttelettes de salive. Si la vaccination reste la meilleure protection, il existe des gestes simples qui contribuent à limiter la transmission de la maladie de personne à personne. Dès le début des symptômes grippaux, il est recommandé de :
Pour l’entourage des personnes grippées, il est recommandé :
Enfin, les proches de personnes âgées doivent être vigilants concernant leur état de santé. Il est recommandé de prendre des nouvelles des personnes les plus vulnérables et les plus isolées dans votre entourage. Comment soigner une grippe ? Selon l'ordre des pharmaciens, le traitement de la grippe est simple : vous pouvez utiliser le paracétamol (i.e. Tylenol, DayQuil, NyQuil, etc.) our faire baisser la fièvre et calmer douleurs et courbatures, veiller à bien vous hydrater et accessoirement prendre de la vitamine C pour lutter contre la fatigue. Votre pharmacien vous conseillera de prendre ce traitement dès le début des symptômes et, selon vos besoins, vous suggérera un décongestionnant nasal et/ou un antitussif pour toux sèche rebelle. Il vous recommandera d'aller consulter votre médecin mais aussi de boire abondamment et de vous re-po-ser ! Ne vous forcez pas pour vaquer à vos occupations habituelles, vous risqueriez de vous fatiguer davantage et surtout de faciliter la propagation du virus autour de vous. Les personnes âgées ou souffrant d'une maladie chronique qui n'ont pas été vaccinées contre la grippe doivent absolument consulter leur médecin rapidement après l'apparition des premiers symptômes grippaux pour prévenir toute complication. D'autre part, de plus en plus de personnes ont compris que les antibiotiques étaient sans effet contre la grippe, sauf en cas de surinfection bactérienne. Dans ce cas, seul le médecin peut décider de leur prescription. Quelle place pour les antiviraux ? Quand une épidémie de grippe sévit, certains s'affolent en voyant les cas se multiplier autour d'eux : ils ne se sont pas fait vacciner et pour eux, il n'est pas question de s'arrêter de travailler. Dans certains cas bien spécifiques et dans un délai réduit, on peut avoir recours à titre préventif ou curatif aux traitements anti-grippaux spécifiques. Certains antiviraux spécifiques existent depuis 1998. Ils sont délivrés uniquement sur ordonnance et dans des cas bien précis. Ils doivent bien être utilisés :
Ecrit par: David Bême 24 août 2016
Plage : faut-il vraiment attendre deux heures après un repas avant de se baigner ? Le Parisien.fr | Publié le 24 août 2016 | 7:00 En cette période de forte chaleur, on rêve de faire la planche dans la mer ou une base de loisirs. Attention toutefois aux assauts du soleil. Mais entre les conseils de ses parents, ceux de la voisine et ceux que l'on peut lire sur Internet, on ne sait plus trop à quel saint se vouer. Le docteur Jean-Louis Chabernaud, pédiatre urgentiste à l'hôpital Antoine-Beclère de Clamart, démêle le vrai du faux. Il faut attendre deux heures après un repas avant de se baigner ARCHIFAUX. « Aucune publication scientifique n'a jamais prouvé la nécessité de ce folklore », affirme le docteur Jean-Louis Chabernaud. Certes, dans la phase qui suit un repas, le flux sanguin est augmenté dans l'appareil digestif mais cela ne pose pas de problème particulier. « Cette prescription parentale est sûrement même néfaste pour les enfants, les petits en dessous de 2-3 ans ont besoin de calories pour affronter l'effort », précise Jean-Louis Chabernaud. Il faut d'abord se mouiller la nuque avant de plonger VRAI. « Un brutal changement de température peut provoquer une réaction de type malaise vagal », signale le médecin. Mieux vaut ne pas se jeter dans une eau froide après avoir lézardé des heures au soleil et se glisser piano, piano dans l'eau fraîche. On peut mourir d'hydrocution Plage : faut-il vraiment attendre deux heures après un repas avant de se baigner ?FAUX. « L'hydrocution est un concept daté d'il y a trente ans et qui n'a pas tellement de pertinence, balaie le docteur Chabernaud. Il cache un important nombre de noyades notamment chez les enfants. » L'été dernier, l'Institut (national) de veille sanitaire (InVS) avait tiré la sonnette d'alarme, le nombre des noyés avait beaucoup augmenté surtout chez les moins de 20 ans, catégorie pour laquelle le nombre de décès avait été multiplié par deux. Entre le 1 er juin et le 15 juillet, l'InVS avait dénombré 761 noyades pour 261 décès. Plutôt que de craindre un coup de froid, il faut favoriser les baignades surveillées par des pros. Et surtout de ne pas quitter d'un œil ses enfants au bord de l'eau pour éviter les drames. 6 juillet 2016
9 vertus méconnues du Citron Planete-zen.com Même si on connait tous le citron pour son acidité et pour sa couleur jaune, ce petit fruit a bien des vertus ignorées par la majorité. Voici quelques-uns de ses nombreux « pouvoirs » pour savoir quand il peut vous être utile en dehors de la cuisine! 1. Pour arrêter de se gratter Le Citron est très efficace contre les piqures d’insectes. Pour cela, il suffit de couper le citron (en deux ou en rondelles) et de l’appliquer par frottements sur la zone. 2. Pour enlever les verrues Le Citron permet également de faire disparaître certaines verrues. Pour cela il suffit dans un premier temps de faire macérer de l’écorce de citron ,préalablement coupée, dans un bol de vinaigre de vin pendant une semaine. Prenez ensuite le mélange et étalez le 2 fois par jour jusqu’à disparition de la verrue. 3. Nettoyer le foie Beaucoup de diététiciens et de préparateurs recommandent de boire un verre de citron de bon matin, à jeun, car contrairement aux idées reçues, le citron permet de désengorger le foie et de le nettoyer sans l’attaquer grâce aux enzymes naturellement présents dans le fruit. Conseil: Pressez des Citrons dans un verre d’eau et buvez le mélange tous les matins environ 30 minutes avant de prendre votre petit-déjeuner et vous vous sentirez en pleine forme! 4. Apaiser les coups de soleil Pour vous soulager des coups de soleil, vous pouvez encore compter sur le citron! Pour cela, il faudra presser un demi citron dans un bol et le mélanger avec environ 20mL de miel. Appliquez ensuite la solution sur la ou les zones concernées. Vous pouvez répéter l’action plusieurs fois par jour si les brulûres sont trop importantes. 5. Bouton de fièvre Le citron est un antiseptique naturel, il permet donc d’attenuer les boutons de fièvre. Pour pouvoir l’utiliser, rien de plus simple : pressez un citron dans un bol puis trempez-y un coton que vous déposerez sur le bouton de fièvre. N’hésitez pas à faire plusieurs fois l’opération jusqu’à ce que le bouton disparaisse. 6. Durcir les ongles Petite astuce beauté! Mettre du jus de citron directement sur les ongles permet de blanchir et de durcir les ongles. Vous pouvez également faire une préparation en mettant dans un bol une cuillère à café d’huile (afin que le mélange devienne légérement collant) et 5 à 10 gouttes de jus de citron. Vous pouvez par la suite l’étaler sur vos ongles environ 5 minutes avant de le rincer abondamment avec de l’eau froide. 7. Pour la mauvaise haleine Finie la mauvaise haleine avec le citron! Il vous suffit de le prendre en jus, ou directement en morceaux (vous pouvez ajouter un peu de sucre si le goût est trop amer), cela neutralisera directement la majorité des bactéries responsables de la mauvaise haleine. 8. Rendre les dents plus blanches Le citron agit en tant qu’anti-taches naturel sur les dents qui virent au jaune et leur rend un aspect plus blanc. Pour cela, il suffit de se brosser les dents régulièrement avec un jus de citron pressé à l’aide d’une brosse à dents. 9. Soigner les Aphtes Riche en vitamine C, le citron fait office d’antiseptique puissant, il est donc parfaitement adapté pour la guérison des aphtes. Étant donné qu’il donne également une bonne haleine, vous pouvez y aller gaiement sur le nombre de répétitions. L’application du jus de citron sur vos aphtes est donc fortement conseillée! 6 juillet 2016
Bien manger, bien vivre. C’est prouvé, les pâtes ne font pas grossir ! Le Telegramme.fr | Publié le 6 juillet 2016 | 12:53 Si des aliments traînent derrière eux une réputation de pourvoyeurs de calories, ce sont bien les pâtes ! Des chercheurs de l’Institute for Research, Hospitalization and Health Care de Pozzilli en Italie rendent pourtant ses lettres de noblesse à la pasta ! Selon eux en effet, spaghetti, tagliatelles et autres fusili ne feraient pas grossir. Ce serait même le contraire. Les auteurs de ce travail (publié dans le journal Nutrition and Diabetes) ont passé en revue les habitudes alimentaires de 23 000 de leurs concitoyens. « En analysant les données anthropométriques des participants et le contenu de leurs assiettes, nous avons constaté que la consommation de pâtes n’est pas associée à une augmentation du poids corporel », commente George Pounis, principal auteur de ce travail. « Elle contribuerait même au maintien d’un indice de masse corporelle (IMC) sain. » « Beaucoup, dans le cadre d’un régime amaigrissant, s’interdisent purement et simplement de consommer cet aliment », continue Licia Iacoviello de l’Institut Neuromed. « Cette attitude n’est pas correcte. Les pâtes sont une composante fondamentale de l’alimentation italienne et plus généralement méditerranéenne. Il ne faut pas la supprimer. Elles doivent être consommées avec modération et en respectant la diversité alimentaire. » Rappelons en effet que les pâtes sont des féculents, des glucides qualifiés de complexes ou lents, car leur assimilation par l’organisme se fait… lentement, de façon étalée dans le temps. Voilà pourquoi elles sont très prisées par les sportifs. Veillez toutefois à leur cuisson. Préférez-les al dente. Trop cuites, elles se dégraderaient en sucres rapides. Saucer c’est tremper ? En fait, comme bien souvent, c’est ce que vous ajouterez aux pâtes qui se montrera préjudiciable. Inutile de les noyer dans une sauce bolognaise ou une carbonara trop grasses, le tout saupoudré de fromage râpé… Voilà qui risque de se voir rapidement sur la balance. Oubliez enfin cette habitude de tremper systématiquement votre pain dans l’assiette en fin de repas ! Vous cherchez des idées d’accompagnement léger pour vos pâtes ? Essayez notre recette de pâtes papillon en jardinière ou encore nos tagliatelles au citron, mozzarella et basilic. 16 mars 2016
Des chercheurs marseillais sur le point de découvrir un vaccin contre le sida ? France TV Info.fr | Publié le 15 mars 2016 | 9:23 Chez neuf patients, toute trace de cellules infectées a disparu de leur sang, même après l'arrêt de la trithérapie. Les résultats définitifs de cet essai seront communiqués dans les prochains jours. Un nouvel espoir dans la recherche contre le sida. A l'issue d'un essai clinique mené par des chercheurs marseillais, neuf patients infectés par le VIH auraient atteint "la première étape vers la guérison du sida", affirme La Provence, mardi 15 mars. Les conclusions n'ont pas encore été dévoilées officiellement, mais selon le quotidien régional, la présence de cellules infectées dans le sang de ces neuf patients "est devenue totalement indétectable". L'essai clinique, lancé début 2013 par les Dr Erwann Loret et Isabelle Ravaux au Centre d'investigation clinique de l'hôpital de la Conception (APHM), a consisté en l'injection d'un vaccin, appelé Tat OYI, sur 46 volontaires infectés par le VIH depuis plus d'une dizaine d'années et sous trithérapie. Trois injections à des doses différentes (ainsi qu'un placebo) ont été administrées sur quatre groupes de patients, puis leur trithérapie a été interrompue. Des résultats encourageantsChez neuf patients (issus de deux groupes), toute trace de cellules infectées a disparu de leur sang après l'arrêt de la trithérapie. Sans vaccin, cette disparition aurait nécessité au moins soixante-dix ans de trithérapie lourde d'effets secondaires, explique La Provence. Comme le prévoyait le protocole, les neuf patients ont été remis sous trithérapie. Pour trois d'entre eux, les cellules infectées restent indétectables dans leur sang deux ans après l'arrêt du traitement. Des résultats encourageants même s'il est probable que l'élimination des cellules infectées dans l'ensemble des tissus nécessite plusieurs années, commente le journal. Les conclusions de l'expérimentation seront publiées dans la revue américaine Retrovirology dans les prochains jours. 7 mars 2016
Sida: découverte de super anticorps "capables de détruire des cellules infectées" L'Express.fr | Publié le 3 mars 2016 | 17:56 Des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et du Vaccine research institute ont fait une découverte importante dans la lutte contre le VIH. Un nouvel espoir pour les personnes infectées qui offre de nouvelles perspectives pour un futur vaccin. C'est un nouvel espoir dans la lutte contre le VIH. Il repose sur des protéines indispensables au système immunitaire: les anticorps. Mais des anticorps particuliers, dits "neutralisants à large spectre" (bNAbs). Une équipe composée de chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et Vaccine research institute a mis en évidence qu'un certain type, rare et performant, pouvait avoir une action importante sur les cellules infectées, allant jusqu'à les détruire. C'est une piste prometteuse car elle permet de contrer une spécificité du virus du sida qui mute rapidement, échappant ainsi à l'action de nos défenses naturelles. Entretien avec Hugo Mouquet, immunologiste à l'Institut Pasteur, qui a participé à l'étude. En quoi consiste votre découverte? L'étude porte sur des anticorps humains, et non artificiels, contre le VIH. Ces anticorps particuliers, isolés chez des sujets infectés, sont puissants. Ils ont la capacité de se fixer au virus et d'empêcher l'infection. Mais pas seulement. Ils sont également capables de détruire les cellules infectées. C'est là que se situe notre découverte. En quoi est-ce déterminant? C'est un nouveau paramètre dans la lutte contre l'infection. Cela ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques en injectant directement ces anticorps ou en développant un vaccin. Ces anticorps atypiques n'apparaissent qu'au bout de quelques années, quatre à cinq ans. Ils se développent en réaction à la mutation du virus. En clair: l'anticorps va reconnaître le virus, qui va muter et s'échapper, comme l'anticorps qui va alors rattraper le virus, et ainsi de suite... C'est comme une course pendant laquelle le VIH a toujours un peu d'avance. Si l'on injectait ces anticorps dès le début de l'infection à un patient, le virus n'aurait pas la possibilité de muter aussi rapidement. Qui sont les patients qui développent ce type d'anticorps? Ils sont rares. Ils représentent seulement 1% des personnes infectées par le VIH. Pourquoi certains patients et pas d'autres? Les facteurs majeurs pour l'expliquer sont la prédisposition génétique et la variante du virus à laquelle on a à faire. Il reste une partie non expliquée que l'on ne comprend pas encore vraiment. Le système immunitaire varie d'un individu à l'autre. Est-ce que ce nouveau traitement pourrait se substituer à une trithérapie? Non, je ne pense pas. Ce sera plutôt complémentaire. La trithérapie est composée de trois molécules qui agissent à trois moments de la vie du virus. On peut imaginer que notre découverte devienne une quatrième composante de cette thérapie. En revanche, pour les patients qui présentent une résistance au traitement ou qui souffrent d'effets secondaires importants, cela pourrait être une solution alternative. Car une seule injection peut diminuer le taux de virus dans le sang pendant un mois et donc soulager ces individus. Est-il pour autant question de guérison? Non, aucun traitement ne le permet d'ailleurs. Le problème, c'est que le VIH se cache dans les cellules, et y reste en "dormant". Même sans trace dans le sang, il suffit par exemple d'un arrêt du traitement pour qu'il se réveille et se multiplie dans l'organisme. C'est ce que l'on appelle le "réservoir viral" qui se met en place très vite, quelques heures seulement après l'infection. 25 février 2016
Pour en finir avec les ruminations et les pensées négatives Le Point.fr | Publié le 25 février 2016 | 06:17 Nous prenons quotidiennement près de 6 000 décisions sans y réfléchir – attraper ce crayon, ouvrir la porte, monter la marche puis l'autre, remplir le lave-vaisselle, regarder son smartphone, croiser les jambes. À ces centaines de gestes inconscients, notre mental adjoint des milliers de pensées furtives, dont, affirment les spécialistes, près de 90 % sont négatives (« je n'y arriverai jamais, je vais rater mon bus, je suis sûr qu'il va pleuvoir »). Nos vies ressemblent ainsi à une litanie de ruminations malheureuses, entrecoupées de fugaces instants de joie. Le mindfulness, pratique méditative inspirée du bouddhisme, offre une méthode pour cesser ce pilotage automatique en entraînant notre capacité d'attention. Cette « conscience vigilante », comme on pourrait traduire l'expression en français, se développe par des exercices, bénéfiques pour notre santé psychique, car, en focalisant sur ce qui se passe ici et maintenant, notre cerveau barre la route aux flots de pensées vides. Vertus de l'acceptation Afin de s'entraîner en douceur à cette méthode, les éditions Eyrolles proposent, sous la plume d'Alexandra Frey et d'Autumn Totton, un cahier d'exercices ludique, Mon journal de mindfulness*, dans lequel le néophyte découvrira quelques règles de bases. Pour commencer, il importe de s'ancrer dans le présent en y ramenant ses pensées flottantes, « ce qui implique de laisser venir nos pensées sans leur résister ou les chasser ». On s'exercera aux vertus de l'acceptation, « les choses sont ce qu'elles sont, ce qui ne signifie pas qu'elles ne changeront pas ni qu'il serait impossible de les changer ». Dans un second temps, on s'entraînera à lâcher prise, à ne plus s'accrocher à des émotions, mais à simplement profiter de l'instant. Les auteurs, se fondant sur de nombreux travaux scientifiques, rappellent que le mindfulness est un état naturel de la conscience et que, en s'exerçant, il se développe, consolidant les circuits dans le cerveau dont la neuro-plasticité est désormais connue. En clair, plus on s'attache à porter attention à l'ici et maintenant, plus c'est aisé. Et plus c'est aisé, plus c'est fatal à nos ruminations. * Mon journal du mindfulness, d'Alexandra Frey et Autumn Totton, éditions Eyrolles, 14,90 euros. 23 février 2016
Grossesses tardives : la mise en garde des médecins Le Parisien.fr | Publié le 23 février 2016 | 00h00 Par Florence Deguen et Marc Payet C'est peu dire que Margarita Louis-Dreyfus, la patronne de l'Olympique de Marseille, a surpris en annonçant être enceinte de jumelles... à 53 ans. L'accouchement est prévu pour avril. Et pourtant la surprise ne s'est pas teintée de l'habituel parfum de scandale propre aux grossesses « hors normes »... La société s'habitue, c'est un fait : avoir un enfant passé 45 ans, alors que l'horloge biologique rend presque impossible la probabilité d'une grossesse spontanée, arrive de plus en plus. Selon l'Insee, les chiffres sont en forte progression. 2 642 femmes de plus de 45 ans ont accouché en 2014, alors qu'elles n'étaient que 1 050 en 2000. Encore plus spectaculaire, 138 femmes ont accouché à plus de 50 ans dans les hôpitaux français en 2014, contre seulement 40 en 2000 ! Les médecins suivent et accompagnent, tout en étant de plus en plus nombreux à alerter sur la « dangereuse » banalisation du phénomène. « A cet âge, 99,9 % des femmes sont obligées d'avoir recours au don d'ovocytes », assure le professeur François Olivennes, gynécologue à Paris, qui est « totalement surpris par l'ampleur de cette évolution ». Des risques démultipliés Les conséquences pour la santé sont pourtant là. « Même avec un ovocyte jeune, l'utérus de ces femmes a vieilli, les tissus ne sont plus aussi bien vascularisés... Elles encourent beaucoup plus de risques d'avoir un problème grave pendant leur grossesse qu'une femme de 30-35 ans. » Des accidents de santé se produisent déjà et pourraient bien se multiplier à l'avenir, vu le succès des cliniques espagnoles ou grecques qui proposent de bénéficier de dons d'ovocytes jusqu'à 50 ans. « Il y a trois types de profil », constate le professeur Olivennes. « Des femmes qui n'ont pas trouvé l'âme sœur à temps, des nouvelles unions où l'un des deux n'a pas d'enfant ou bien ils en ont chacun de leur côté mais veulent absolument le leur... Et aussi, c'est incroyable mais fréquent, des couples ensemble depuis des lustres et qui arrivent benoîtement devant moi : on est prêts ! » Aujourd'hui une femme de 50 ans peut espérer vivre encore trente-six ans. Pour beaucoup, cela vaut bien de prendre le risque. Y compris du qu'en-dira-t-on. Dr Belaisch-Allart : « Ce n'est pas raisonnable » Vice-présidente du Collège national des gynécologues-obstétriciens, exerçant dans les Hauts-de-Seine, le docteur Belaisch-Allart alerte les femmes sur les risques de faire un bébé sur le tard. Il existe de plus en plus de grossesses très tardives. Pourquoi ? Dr BELAISCH-ALLART. Effectivement, tout a changé ! En 1950, une femme de 50 ans était une vieille femme, une grand-mère. En 2015, une femme de 50 ans peut, grâce aux techniques de dons d'ovocytes, être mère. C'est un changement profond. Mais on a tendance à oublier les risques que cela entraîne, pour la femme et pour le bébé. Justement, quels sont ces risques ? En décembre, nous avons réalisé à l'hôpital de Sèvres une synthèse des études les plus récentes sur le sujet, parues à l'étranger et en France. Elles vont toutes dans le même sens, celui d'une augmentation des risques pour la mère et pour l'enfant qui va de pair avec l'âge de la mère. Cela augmente le risque de mortalité de la mère, du fœtus, et accentue le risque d'hypertension artérielle. Et la probabilité d'avoir un grand prématuré est beaucoup plus importante. Mais les femmes de plus de 45 ans sont-elles au courant des risques ? Souvent, elles ne le sont pas assez. Les sociétés savantes de médecine ont fait des communications sur le sujet, mais cette réalité n'a pas encore vraiment convaincu l'opinion publique. Pourtant il y a urgence. Pour nous, gynécologues-obstétriciens, cela devient un vrai problème de santé publique. On est de plus en plus souvent confrontés à des complications pour les grossesses très tardives. Commencer une grossesse après 50 ans, cela ne nous paraît pas raisonnable. D'ailleurs, en France, l'Assurance maladie ne rembourse pas les frais liés à la PMA après 42 ans. Mais des pays comme l'Espagne ou la Grèce autorisent ces dons d'ovocytes jusqu'à 50 ans. Que dire aux femmes tentées par cette démarche ? Il ne s'agit pas de leur dicter leur conduite, bien sûr. Si elles veulent absolument tenter cette démarche, nous leur conseillons vivement de faire au préalable un bilan cardiologique et métabolique et de tenir compte des avis de prudence qui peuvent alors être édictés par les médecins. Il est recommandé aussi d'éviter, pour les grossesses très tardives, les grossesses multiples, qui sont plus à risque. Notre message essentiel est : ne banalisons pas de façon excessive les grossesses très tardives. |
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