Vendredi saint : origine et déroulement des célébrations7 avril 2023
Vendredi saint : origine et déroulement des célébrations La Croix.com | Modifié le 6 avril 2023 | 16:17 Le Vendredi saint, l’Église catholique fait mémoire de la passion du Christ, de son arrestation à sa mort sur la croix. C’est la journée la plus dense et poignante de la Semaine sainte. Cette année, le Vendredi saint est célébré le 7 avril. En 381, la riche Gauloise Égérie (ou Éthérie) se rend à Jérusalem en pèlerinage. Elle restera trois ans en Terre sainte. Dans son journal de voyage, elle relate très précisément les rites du Vendredi saint de l’année 383 auxquels elle a assisté : lever des fidèles avant l’aube, prière devant la colonne de la flagellation ; puis, après un temps de repos chez soi, adoration de la Croix, vénération de l’ampoule de l’onction des rois et de l’anneau de Salomon. Enfin, en plein air devant la basilique du Saint-Sépulcre, « on lit d’abord, dans les Psaumes, tous les passages où il est parlé de la Passion ; puis, dans les écrits de l’Apôtre ou ceux des Apôtres, épîtres ou Actes, tous les passages où ils ont parlé de la Passion du Seigneur ; on lit aussi dans les Évangiles les passages où il subit sa Passion ; on lit ensuite dans les Prophètes les passages où ils ont dit que le Seigneur souffrirait la Passion ; enfin on lit dans les Évangiles ceux où il est parlé de la Passion. » (Lettre 4, in Éthérie, Journal de voyage, Sources chrétiennes, 1982). Pourquoi faire mémoire des souffrances et de la mort du Christ ? Depuis l’époque d’Égérie, la liturgie a évolué, et les célébrations diffèrent aussi selon les régions du monde. Les processions du Vendredi saint en Espagne ou aux Philippines peuvent être spectaculaires, voire sanglantes. Elles sont plus sobres dans nos régions, mais une interrogation demeure : pourquoi commémorer ainsi les souffrances et la mort du Christ, si c’est la Résurrection qui est au cœur de la foi chrétienne ? Selon le père Jean-Paul Sagadou, assomptionniste, cette question est fondamentale : « En fait, pour travailler à une compréhension intelligible de ce Dieu crucifié, on peut oser l’affirmation suivante : en christianisme, la vie s’engendre dans la souffrance, la vie surgit de la mort. La résurrection qui est au cœur de la foi chrétienne ne doit pas faire oublier le chemin douloureux par lequel le Christ passe pour libérer les hommes. » Au cœur de cette journée : la Croix Les célébrations de l’après-midi se déroulent en deux temps, à des heures qui varient selon les paroisses. Traditionnellement, le chemin de croix débute à 15 heures, considéré comme l’heure de la mort du Christ selon l’Évangile de Marc (15, 34-37). C’est une pratique qu’Égérie n’a pas connue, puisqu’elle est apparue en tant que telle seulement au XIVe siècle, chez les franciscains de Terre sainte. Néanmoins la Gauloise a pu, avec d’autres pèlerins, remonter la Via Dolorosa dont le trajet avait été balisé dès les premiers siècles. Jusqu’au XVIIIe siècle, le nombre des stations et l’épisode de la Passion qui leur était rattaché a beaucoup varié – de manière quelquefois un peu fantaisiste. Le XXe siècle, notamment avec une réforme de Pie XII en 1955, a cherché à retrouver les événements et le sens évangélique de ces stations. Longtemps fixées au nombre de quatorze, celles-ci se sont vu adjoindre une quinzième station, dédiée à la Résurrection, dans certains chemins de croix à partir des années 1950. Un office sobre et sans messe Dans l’après-midi ou dans la soirée est célébré l’office du Vendredi saint. Jésus va mourir et l’Église est triste et silencieuse : on chante très peu ce jour-là. L’autel et l’église sont dépouillés, sans fleurs ni cierges, croix et tableaux voilés. Il n’y a pas de messe, mais une longue liturgie de la Parole. La lecture du livre d’Isaïe rappelle la figure du Serviteur souffrant, qui anticipe celle du Christ. On lit aussi l’intégralité des deux chapitres de l’Évangile de Jean (18 et 19) qui rapportent l’arrestation de Jésus, sa comparution devant les grands prêtres puis devant Pilate, sa condamnation à mort et sa crucifixion. La prière universelle porte à l’attention de l’assemblée dix intentions de prière : pour la sainte Église, pour le pape, pour le clergé et les fidèles, pour les catéchumènes, pour l’unité des chrétiens, pour les juifs (qui ne sont plus qualifiés de « déicides » depuis la réforme de Pie XII), pour ceux qui ne croient pas au Christ et pour ceux qui ne croient pas en Dieu, pour les responsables publics et pour ceux qui sont dans l’épreuve. Se préparer à l’absence de Dieu Comme au temps d’Égérie, un temps d’adoration de la Croix marque la célébration. Ce n’est pas l’instrument de torture et de mort que l’on adore, mais, par anticipation, la Croix de gloire, celle du Christ ressuscité. « Dans le Vendredi saint, rappelait à La Croix en 2022 Mgr Georges Pontier, alors administrateur apostolique du diocèse de Paris, il y a déjà en germe la puissance de la Résurrection, et ce germe c’est lui, Jésus, et la manière dont il traverse ce drame. » La manière dont il traverse ce drame, c’est l’amour. Ce qui nous sauve n’est pas la souffrance ni la croix du Christ, mais le fait qu’il les ait acceptées par amour pour l’humanité. L’office du Vendredi saint n’est pas une messe. Aussi la communion ce jour-là est-elle donnée aux fidèles avec le pain et le vin consacrés le Jeudi saint. À la fin de la célébration, la communauté sort de l’église en silence. Le tabernacle est vide, et sa porte est laissée ouverte, signifiant que Dieu s’est absenté. Les chrétiens sont prêts à entrer dans le « grand silence » du Samedi saint.
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La magie de Noël25 décembre 2022
La magie de Noël Par la Rédaction du Blog d'Edwidge- C’est quoi, la magie de Noël ? À Noël, on rêve de jouets par milliers, de chants mélodieux et de sapins parés de lumières et de boules riches en couleur . Les lumières scintillent, les maisons sont décorées et les familles se réunissent autour de délicieux repas. Tout le monde a envie de faire plaisir aux gens qu’ils aiment. C’est ça, la magie ! Le retour de la lumière À partir du 21 ou 22 décembre, il fait jour de plus en plus longtemps. On célèbre dans certaines cultures le retour de la lumière . Pour les chrétiens, Noël célèbre la naissance de Jésus dans une étable à Bethléem . Leur lumière, c’est Dieu. Les enfants attendent que le père Noël ou saint Nicolas leur apporte des cadeaux s’ils ont été sages. Une fête de la joie Chacun fête ce en quoi il croit. Mais tout le monde cherche à être heureux en famille… et ceux qui sont fâchés essaient de faire la paix. Le 25 décembre 1914, en pleine guerre mondiale, des soldats ont même arrêté de se battre pour célébrer Noël ensemble ! C’est la trêve de Noël. La magie de Noël, c’est vouloir faire plaisir aux autres. Aux enfants, aux grands, et à ceux qui n’ont pas de famille ou pas d’argent. Parce que ce qui rend Noël merveilleux, c’est le désir de mettre de la joie autour de soi ! Louange à l’occasion de mon anniversaire16 octobre 2022
Louange à l’occasion de mon anniversaire Par Edwidge Lafleur- Un anniversaire n’est-il pas l’occasion parfaite de rendre grâce pour le jour de ma naissance et pour toutes ces années écoulées sous le regard de Dieu ? L’occasion aussi de remercier le Seigneur pour cette vie qui m'a été donnée. Merci, Seigneur, pour le miracle de ma naissance. Je suis l’œuvre de tes mains. Je te rends grâce pour tout ce que tu m’as fait vivre. Et pour toutes mes qualités et mes talents. Je te rends grâce Seigneur mon Dieu, toi qui es l'auteur de la vie. A toi, gloire, honneur et puissance. Oui Seigneur c'est par ta volonté et grâce à ta volonté que tu as permis que mes parents puissent me mettre au monde. Je saisis cette occasion pour leur dire merci Et te dire merci pour ces parents que tu as choisi pour moi. C'est toi qui m'as toujours guidé depuis le ventre de ma mère. Tu as été là dès ma conception, tu as été là à ma naissance, et tu es toujours là. Béni sois tu mon Créateur. Pendant mes moments d'angoisse, de tristesse et de doutes, tu es là. Béni sois tu Seigneur. Dans le désespoir tu es présent, dans l'amertume tu es à mes côtés. Béni sois tu mon Dieu. Dans mes moments de joie, tu es près de moi: béni sois tu mon Dieu. Quand je t'appelle Seigneur tu me réponds toujours. Aujourd'hui où grâce à toi je célèbre la vie que tu m'as donné, Seigneur je veux encore te bénir et te rendre grâce pour la vie que tu me donnes, Pour la protection que tu me donnes, pour la guérison et pour la grâce que tu me fais de te connaître. Seigneur mon Dieu, je t'offre toutes les secondes des jours et années qui viennent. Je t'offre mon âme et mon corps. Que chaque jour je puisse te rendre grâce. Que les jours qui viennent soient des instants de succès, de bénédictions et d'amour. Seigneur, cependant ma vie n'a pas été toujours parfaite. Je n'ai pas été toujours bien vis à vis de toi et des autres. Maintes fois j'ai péché, Seigneur pardonne moi. Aide moi pour que je ne retombe plus dans le mal. Seigneur je te dis aussi merci pour tous ceux que tu as toujours mis sur mon chemin, Pour mes amis, parents et connaissances, Toutes ces Personnes qui m'aident à vivre, Seigneur je te les confie. Et reçois tous mes parents, amis et connaissances qui ne sont plus de cette vie, reçois les à tes côtés. Seigneur augmente le nombre de mes années sur terre selon ta volonté, Que chaque année soit un temps de prière, d'amour et de bénédictions pour moi et pour le monde entier. Paix sur moi Seigneur. Evangile du dimanche 17 juillet 2022. Commentaires de Marie-Noëlle Thabut17 juillet 2022
Evangile du dimanche 17 juillet 2022. Commentaires de Marie-Noëlle Thabut Eglise Catholique.fr | Publié le 17 juillet 2022 Evangile selon Saint Luc 10, 38-42 En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » CHERCHEZ D’ABORD LE ROYAUME « Cherchez d’abord le Royaume et la justice de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît. » La formule est de Matthieu (Mt 6,33) ; elle est peut-être le meilleur commentaire de la leçon de Jésus dans la maison de Marthe et Marie. Jésus est en route avec ses disciples, et l’on sait que ce long voyage est l’occasion pour lui de leur donner de multiples consignes ; depuis la fin du chapitre 9, Jésus, commençant la montée vers Jérusalem, s’est uniquement préoccupé de leur donner des points de repère pour les aider à rester fidèles à leur vocation merveilleuse et exigeante de suivre le Seigneur. Entre autres, il leur a recommandé d’accepter l’hospitalité (Lc 9,4 ; 10,5-9) ; c’est exactement ce qu’il fait lui-même ici : on peut donc penser qu’il accepte avec gratitude l’hospitalité de Marthe. Ce récit, propre à Luc, suit immédiatement la parabole du Bon Samaritain : il n’y a certainement pas contradiction entre les deux ; et, en particulier, gardons-nous de critiquer Marthe, l’active, par rapport à Marie, la contemplative. Le centre d’intérêt de l’évangéliste est plutôt, semble-t-il, la relation des disciples au Seigneur. Cela ressort du contexte et de la répétition du mot « Seigneur » qui revient trois fois : « Marie se tenait assise aux pieds du Seigneur »… Marthe dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ?… » « Le Seigneur lui répondit ». L’emploi de ce mot fait penser que la relation décrite par Luc entre Jésus et les deux soeurs, Marthe et Marie, n’est pas à juger selon les critères habituels de bonne conduite. Ici, le Maître veut appeler au discernement de ce qui est « la meilleure part », c’est-à-dire l’attitude la plus essentielle qu’il attend de ses disciples. Les deux femmes accueillent le Seigneur en lui donnant toute leur attention : Marthe, pour bien le recevoir, Marie, pour ne rien perdre de sa parole. On ne peut pas dire que l’une est active, l’autre passive ; toutes deux ne sont occupées que de lui. Dans la première partie du récit, le Seigneur parle. On ne nous dit pas le contenu de son discours : on sait seulement que Marie, dans l’attitude du disciple qui se laisse instruire (cf Is 50), boit ses paroles. Tandis que l’on voit Marthe « accaparée par les multiples occupations du service ». Le dialogue proprement dit n’intervient que sur la réclamation de Marthe : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma soeur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur prononce alors une phrase qui a fait couler beaucoup d’encre : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. » Jésus ne reproche certainement pas à Marthe son ardeur à bien le recevoir ; qui dit hospitalité, surtout là-bas, dit bon déjeuner, donc préparatifs ; « tuer le veau gras » est une expression biblique ! Et combien d’entre nous se retrouvent trop souvent à leur gré dans le rôle de Marthe en se demandant où est la faute ? Il semblerait plus facile, assurément, de prendre l’attitude de Marie et de se laisser servir, en tenant compagnie à l’invité au salon ! La cuisinière est souvent frustrée de manquer les conversations ! L’ESSENTIEL ET L’ACCESSOIRE Mais c’est le comportement inquiet de Marthe qui inspire à Jésus une petite mise au point, profitable pour tout le monde. Et, en réalité, à travers le personnage des deux soeurs, il en profite pour donner une recommandation à chacun de ses disciples (donc à nous) et nous rappeler l’essentiel : « Une seule chose est nécessaire » ne veut pas dire qu’il faut désormais se laisser dépérir ! Mais qu’il ne faut pas négliger l’essentiel ; il nous faut bien tour à tour, chacun et chacune, jouer les Marthe et les Marie, mais attention de ne pas nous tromper de priorité. Une leçon que Jésus reprendra plus longuement, un peu plus loin (et qu’il nous est bon de relire ici, la liturgie ne nous en proposant pas la lecture) : « À propos de votre vie, ne vous souciez pas de ce que vous mangerez, ni, à propos de votre corps, de quoi vous allez le vêtir. En effet, la vie vaut plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Observez les corbeaux : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’ont ni réserves ni greniers, et Dieu les nourrit. Vous valez tellement plus que les oiseaux ! D’ailleurs qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Si donc vous n’êtes pas capables de la moindre chose, pourquoi vous faire du souci pour le reste ? Observez les lis : comment poussent-ils ? Ils ne filent pas, ils ne tissent pas. Or je vous le dis : Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui aujourd’hui est dans le champ et demain sera jetée dans le feu, il fera tellement plus pour vous, hommes de peu de foi ! Ne cherchez donc pas ce que vous allez manger et boire ; ne soyez pas anxieux. Tout cela, les nations du monde le recherchent, mais votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît. Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. » (Lc 12,22-32)1. « Sois sans crainte », c’est certainement le maître-mot ; ailleurs, il mettra en garde ses disciples contre les soucis de la vie qui risquent d’alourdir les coeurs : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie » (Lc 21,34). Les soucis risquent également de nous empêcher d’écouter la Parole ; c’est le message de la parabole du semeur : « Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. » (Lc 8,14). Si Marthe n’y prend pas garde, cela pourrait devenir son cas, peut-être ? Sans oublier qu’en définitive, c’est toujours Dieu qui nous comble et non l’inverse ! Ne pourrait-on pas traduire : ‘Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour faire des choses pour moi… La meilleure part, c’est de m’accueillir, c’est moi qui vais faire des choses pour toi.’ ———————- Notes Les Douze ont retenu la leçon : plus tard, un jour est venu pour eux de choisir entre deux missions : la prédication de la Parole et le service des tables ; ils ont choisi de se consacrer à la première et ils ont confié le service des tables à d’autres : « Il n’est pas bon que nous délaissions la Parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. » (Ac 6,2-4). Car il ne faut jamais oublier que « l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du SEIGNEUR. » (Dt 8,3). En même temps, le service des tables n’est pas méprisé, puisque l’on choisit avec soin ceux qui en seront chargés. Marthe et Marie ; la meilleure part La meilleure part de nos journées, c’est celle qui Lui est consacrée, de quelque manière que ce soit. Selon nos charismes et nos missions propres, ce peut être l’évangélisation, ou le service des autres, ou encore la contemplation du mystère. 💞Bonne fête de la Sainte Trinité💞12 juin 2022
💞Bonne fête de la Sainte Trinité💞 Abbé Damien OUEDRAOGO + Canal Blog.com Je me lève aujourd’hui par une force puissante, la foi en la Trinité, la confession de l’unité du Créateur du monde. Je me lève aujourd'hui par la force de la naissance du Christ et de son baptême, la force de sa crucifixion et de sa mise au tombeau, la force de sa Résurrection et de son Ascension, la force de sa venue au jour du jugement. Je me lève aujourd'hui par la force du ciel, lumière du ciel, lumière du soleil, éclat de la lune, splendeur du feu, vitesse de l'éclair, rapidité du vent, profondeur de la mer, stabilité de la terre, solidité de la pierre. Je me lève aujourd'hui par la force de Dieu pour me guider, la puissance de Dieu pour me soutenir, l'intelligence de Dieu pour me conduire, l'œil de Dieu pour regarder devant moi, l'oreille de Dieu pour m'entendre, la parole de Dieu pour parler pour moi, la main de Dieu pour me garder, le chemin de Dieu pour me précéder, le bouclier de Dieu pour me protéger, l'armée de Dieu pour me sauver des filets des démons, des séductions des vices, des inclinations de la nature, de tous les hommes qui me désirent du mal, de loin et de près, dans la solitude et dans une multitude. Que le Christ soit avec moi, le Christ devant moi, le Christ derrière moi, le Christ en moi, le Christ au-dessus de moi, le Christ au-dessous de moi, le Christ à ma droite, le Christ à ma gauche, le Christ en largeur, le Christ en longueur, le Christ en hauteur, le Christ dans le cœur de tout homme qui pense à moi, le Christ dans tout œil qui me voit, le Christ dans toute oreille qui m'écoute. Amen. Chers frères et sœurs, les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Quand ils commencent leur prière, ils se marquent du signe de la croix sur le front, le cœur et les épaules en invoquant Dieu : Au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit : c’est la Trinité. En effet, l’homme n’est pas capable d’imaginer un Dieu unique qui existe en trois personnes. C’est Dieu qui nous a révélé ce mystère de son amour par l’envoi de son Fils et du Saint-Esprit. Jésus nous a révélé que Dieu est « Père », en nous montrant d’une façon unique et originale, que Lui-même n’existe que par son Père. Jésus est un seul Dieu avec le Père. Jésus a promis à ses apôtres, le don de l’Esprit Saint. Il sera avec eux et en eux pour les instruire et les conduire « vers la vérité tout entière » (Jean 16, 13). Ainsi, Jésus nous le fait connaître comme une autre personne divine. La Trinité est Une: nous ne croyons pas en trois dieux, mais en un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Chacune des trois personnes est Dieu tout entier. Chacune des trois personnes n’existe qu’en union avec les deux autres dans une parfaite relation d’amour. Ainsi toute l’œuvre de Dieu est l’œuvre commune des trois personnes et toute notre vie de chrétiens est une communion avec chacune des trois. Evangile du dimanche 30 janvier 2022. Commentaires de Marie-Noëlle Thabut30 janvier 2022
Evangile du dimanche 30 janvier 2022. Commentaires de Marie-Noëlle Thabut Eglise Catholique.fr | Publié le 24 janvier 2022 Evangile selon Saint Luc 4, 21-30 En ce temps-là, dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture, que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : Médecin, guéris-toi toi-même, et me dire : Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine ! » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis,aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Elie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant, Elie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Elisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’entre eux n’a été purifié, mais bien Naaman, le Syrien. » A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. Commentaires NUL N’EST PROPHETE EN SON PAYS « Nul n’est prophète en son pays » : apparemment, ce dicton n’est pas d’aujourd’hui, puisque Jésus en cite un tout à fait équivalent : « Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays », au moment où il est justement dans son propre pays, Nazareth, où il a grandi. Si on y réfléchit, tout est étrange dans ce texte : d’abord, pourquoi, alors qu’il vient d’arriver dans son village natal, après une tournée triomphale dans les villages de la région, pourquoi Jésus met-il le sujet sur Capharnaüm ? Si l’on peut parler de « tournée triomphale », c’est parce que dans le début de cet évangile que nous avons lu dimanche dernier, Luc disait : « Lorsque Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge. » Luc ne dit rien de plus précis jusqu’à présent, mais Jésus doit avoir eu vent d’une certaine jalousie dans le coeur de ses compatriotes de Nazareth ; d’après sa phrase « nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm », nous devinons qu’il y a déjà eu des miracles à Capharnaüm. Et les habitants de Nazareth attendent bien d’en voir autant. Ensuite, deuxième étrangeté de ce passage, pourquoi ce retournement de situation ? Jésus vient de faire la lecture du texte d’Isaïe, il a tranquillement affirmé : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture que vous venez d’entendre », ce qui revient à affirmer « Je suis le Messie que vous attendez » et pour l’instant cela n’a soulevé aucun tollé. Luc nous dit simplement : « Tous lui rendaient témoignage ; et ils s’étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : N’est-ce pas là le fils de Joseph ? » Et il suffira de quelques paroles de Jésus pour les rendre furieux, au point qu’ils voudront se débarrasser de lui, une bonne fois pour toutes. On peut donc se demander ce que Jésus a dit de si extraordinaire et pourquoi il a jugé bon de le dire. En fait, il leur a asséné une leçon qui est dure à entendre ; elle tient en deux points : premièrement, si j’ai pu faire des miracles à Capharnaüm, c’est parce que ses habitants avaient une autre attitude. La fin de l’histoire prouve bien que Jésus n’a vu que trop juste : la violence de la réaction de ses compatriotes laisse entendre qu’ils n’étaient pas prêts à accueillir les dons de Dieu comme des dons. IL EST VENU CHEZ LUI ET LES SIENS NE L’ONT PAS REÇU Le deuxième point revient à dire « le salut n’est pas réservé aux fils d’Israël. Dieu s’intéresse aussi aux païens et ceux-ci sont parfois plus près du salut que ceux qui se disent croyants » : c’est ce qui se dégage des deux histoires d’Elie et Elisée. On trouve l’histoire d’Elie au premier Livre des Rois (1 R 17) : elle met en scène une veuve de la ville de Sarepta, en plein pays païen, la Phénicie ; Elie lui demande l’hospitalité, en période de sécheresse, et, malgré sa pauvreté, elle vient en aide au prophète étranger, dans lequel elle reconnaît un homme de Dieu. Cela a suffi pour qu’Elie accomplisse pour elle deux miracles ; d’abord il la sauve de la famine : on se souvient de la fameuse promesse d’Elie « jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre ». Quant au deuxième miracle, c’est la guérison de son fils unique. Cette païenne a su se montrer accueillante à ce prophète étranger au moment même où il était un paria et un exclu dans son propre pays. Bien lui en a pris ! L’histoire d’Elisée, elle, se trouve au Deuxième Livre des Rois (2 R 5) : Naaman est un général syrien ; par malheur il est atteint de la lèpre ; il a eu vent des talents de guérisseur du prophète Elisée et se rend chez lui en grande tenue, bardé de cadeaux et de recommandations. Mais Elisée le décevra un peu ; c’est seulement quand il aura accepté de se plier humblement aux ordres du prophète que Naaman sera guéri : « Va ! Lave-toi sept fois dans le Jourdain. » Il se soumet donc et il descend jusqu’au Jourdain : geste très simple qui lui paraît dérisoire, à lui, général, favori du roi de Damas… mais geste symbolique d’humilité et de soumission au prophète du Dieu d’Israël. On connaît la suite : il est guéri et bien sûr il se convertit au Dieu d’Israël. Une païenne (la veuve de Sarepta), un général ennemi, païen, lépreux (Naaman) : aucun des deux ne peut prétendre avoir des droits sur le Dieu d’Israël… et ce sont ces pauvres qui ont été comblés ; Jésus n’ajoute pas, mais tout le monde comprend : « A bon entendeur salut ». En quelques lignes, nous avons ici un raccourci de la vie de Jésus : « Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas reçu » dira Saint Jean ; Luc le dit ici à sa manière en opposant l’attitude de Nazareth, sa ville natale, et celle de Capharnaüm (où il était au départ un inconnu) ; et cette opposition en préfigure une autre : l’opposition entre l’attitude de refus des Juifs (pourtant les destinataires du message des prophètes) et l’accueil de la Bonne Nouvelle par des païens ; comme la veuve de Sarepta, comme le général syrien Naaman, ce sont les non-Juifs qui feront le meilleur accueil au Messie. Mais la victoire définitive du Christ est déjà annoncée, symbolisée par sa maîtrise sur les événements : « Lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. » —————– Complément Jésus vient de faire à ses compatriotes une confidence : la confidence suprême, celle de sa mission. Sans doute a-t-il pensé que ceux qui l’avaient vu grandir, ses copains d’enfance, étaient les mieux placés pour accueillir son secret, pour lui faire confiance. Quelle a dû être sa déception de se heurter à leur incompréhension, leur méfiance. C’est peut-être à la suite de cette expérience qu’il a désormais jalousement gardé son secret. Plus jamais il ne dira qu’il est le Messie. Ce n’est que bien plus tard qu’il acceptera la déclaration de Pierre à Césarée de Philippe. 4ème dimanche de l'Avent - 19 décembre 202119 décembre 2021
4ème dimanche de l'Avent - 19 décembre 2021 Paroisse Saint Cloud.fr +Catholique Bois.net Évangile (Lc 1, 39-45) En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » – Acclamons la Parole de Dieu. Commentaires L’enfant tressaillit en elle. « L’enfant a tressailli d’allégresse en moi », voilà ce que déclare Elisabeth à Marie lors de la Visitation. Et c’est vrai, quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Ces mots de l’évangile nous disent dans quel état d’esprit et de cœur nous devons accueillir la joie de la Nativité : tressaillir d’allégresse. Il ne s’agit pas d’un simple mouvement de joie, il s’agit de quelque chose de plus profond qui répond à une longue attente. L’accomplissement d’une attente qui remonte au début de l’Alliance. L’accomplissement des promesses de l’AT. L’évangile de Luc se caractérise par le fait que les premiers chapitres sont une reprise de l’AT, comme préfiguration la vie publique de Jésus. Les 3 premiers chapitres de Luc ont la même fonction que le prologue de Jean que nous lirons le jour de Noël. Elisabeth, la femme stérile, est à l’image d’Anne, la mère de Samuel. Elle voit surgir la vie dans ce qui était mort. A travers ce parallèle entre Anne et Elisabeth, qui renvoie aussi à Sarah, la femme d’Abraham, c’est l’avènement de la promesse faite à Abraham qui se réalise. C’est la figure de Samuel : prêtre, roi et prophète, qui renvoie à la mission de Jean Baptiste et à l’avènement de la royauté de Jésus. Jean Baptiste est le dernier des prophètes de l’AT, il est le nouveau Samuel qui va ouvrir le chemin de la royauté du Christ. Zacharie est la figure des prêtres, gardiens de l’Alliance et responsable du culte dans le temple. L’annonce à Marie est d’ailleurs précédée de l’annonce à Zacharie qui se déroule dans le saint des saints du temple de Jérusalem, pendant la célébration du culte et du sacrifice. Cela n’est pas un hasard. C’est dans le temple qu’Anne et Syméon vont reconnaître la messianité de Jésus et l’accomplissement des promesses de l’Ancien Testament. Anne et Syméon sont la figure des justes, du petit reste fidèle d’Israël qui ont gardé la foi et l’espérance dans la venue du sauveur. Cette foi et cette espérance évoquée par Michée : la puissance du Seigneur va se déployer dans un enfant qui sera le berger d’Israël et sera prince de la paix. Il naitra à Bethleem, la maison du pain, dans la maison de David. Luc reprend tous les thèmes de l’AT pour montrer que Jésus est bien celui qu’on attendait et pourquoi Jean Baptiste tressaille de joie dans le sein de sa mère. Tressaillir d’allégresse à l’incarnation. A nous aussi, il est demandé de tressaillir d’allégresse en ces jours qui précèdent Noël. Dieu se fait homme, Dieu vient accomplir ce qu’il avait promis par les prophètes. Dieu vient à notre rencontre dans notre humanité. Cette rencontre se fait dans l’humilité et la petitesse de cette humanité : une femme stérile, un enfant, un vieux prêtre, une jeune fille, une vieille femme et un simple homme de Dieu. Ce ne sont pas les puissants, les savants et les riches qui reçoivent la nouvelle du salut et de l’incarnation, c’est l’humanité humble et petite qui en a gardé en son cœur la promesse et qui en reçoit la Bonne Nouvelle. Cette allégresse jaillit de la simplicité de l’humilité du cœur du croyant. Lui seul peut voir la merveille de la puissance de Dieu derrière les apparences de la faiblesse d’un petit enfant. Ce message du 4ème dimanche de l’Avent, nous dit, comme la semaine dernière, dans quelles dispositions de cœur nous devons accueillir cette fête de Noël. Laissons nos cœurs se remplir d’allégresse et de joie dans l’humilité et la simplicité de ce miracle qui vient se réaliser parmi nous. Dans les versets précédents, l’ange Gabriel annonce à Marie qu’elle va enfanter un fils qui sera appelé Fils du Très-Haut. Nous aurions pu nous attendre à ce que la Vierge se repose après l’annonce de l’ange mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Il y a certainement une raison. La Sainte Vierge se déplace dans l’évangile du jour. A travers elle, le Christ se déplace, et en fin de compte, la Parole circule puisque le Christ est le Verbe incarné, la Parole incarnée. Méditons ensemble cet évangile « En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. » « Marie se rendit avec empressement. » C’est comme si Marie ne pouvait attendre. L’amour a hâte de la rencontre. En préparant cette homélie, j’ai tout de suite pensé à l’appel du Christ à Zachée : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » L’amour est toujours pressé. Un exemple m’est aussi revenu à l’esprit. Quand j’allais chercher un de mes fils à l’aéroport ou dans une gare, je sentais en moi le désir de plus en plus fort de le retrouver. J’avais hâte de ces retrouvailles. Et moi, comme Marie a hâte de retrouver Elisabeth, comme le Christ a hâte de retrouver Zachée, est-ce que j’ai hâte de retrouver le Christ dans la prière, dans l’écoute de sa Parole, dans la rencontre avec un frère ou une sœur ? « Marie se rendit vers la région montagneuse. » Le chemin ne sera pas facile pour elle, femme enceinte. Sinon, pourquoi Luc aurait-il mentionné ce détail ? Le chrétien est porteur du Christ qu’il va offrir avec empressement à ses frères et sœurs, malgré les montagnes qui symbolisent les obstacles, malgré la difficulté du monde. Je voudrais vous donner un exemple. En 2017, Vincent, un des prêtres ordonné dans la cathédrale de Nanterre a fait le choix de partir en Asie. C’est-à-dire qu’il a accepté d’être complétement dépaysé, ainsi qu’il le dit lui-même dans une interview que j’ai pu retrouver. Il a dû faire l’énorme effort d’apprendre une langue très différente, et tout cela pour porter le Christ. Il s’est rendu vers une région très montagneuse, vous ne trouvez pas ? Et moi, est-ce que j’ai déjà fait ou est-ce que je suis prêt à faire des efforts importants pour porter le Christ à mes frères ? « Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. » Jean-Baptiste, qui est encore dans le ventre de sa mère, manifeste une très grande sensibilité au Christ. Car au-delà de la présence de Marie, Jean-Baptiste, le dernier des prophètes, à propos duquel le Christ a dit « parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste », a senti la présence du Christ et a tressailli. Et moi, quel est mon degré de sensibilité au Christ ? « Élisabeth s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. » Exclamation d’Elisabeth sous l’action de l’Esprit Saint. Son cœur se dilate. Elisabeth reconnait que Marie est unique ; au-delà de Marie, elle reconnait le Christ, puisqu’elle dit « le fruit de tes entrailles est béni ». Si Marie est bénie entre toutes les femmes, c’est qu’elle est la mère de Dieu, la Théotokos, comme disaient déjà les premiers chrétiens. L’exclamation d’Elisabeth est tellement importante qu’elle sera reprise telle quelle dans cette prière fondamentale qu’est le Je vous salue, Marie. Bonne fête de l’Immaculée Conception8 décembre 2021
Bonne fête de l’Immaculée Conception Eglise Catholique.fr | Publié le 8 décembre 2021 Le 8 décembre marque la fête de l’Immaculée Conception. La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. Elle est appelée, depuis le concile d’Éphèse (431), « Mère de Dieu ». Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance. Pourquoi un dogme ? Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église. Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le pape Pie IX déclarait : “Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles”. En d’autres termes, pour accueillir le Fils de Dieu, Marie ne pouvait avoir en son coeur aucune trace d’hésitation ou de refus. Dieu avait besoin que le don de son amour rencontre une foi parfaitement pure, une âme sans péché. Seule la grâce (le don gratuit de Dieu) pouvait ainsi la préparer, et elle en est comblée (Évangile selon saint Luc, chapitre 1). Comme un fruit anticipé du pardon offert par Jésus sur la croix, Marie (qui a été conçue normalement, par l’union de son père et de sa mère) est immaculée, pure de tout péché, et préservée de cette séparation d’avec Dieu qui marque l’homme dès le début de son existence, le péché originel. “Pour la plupart des gens, “l’immaculée conception” voudrait dire que Marie est devenue mère, a conçu Jésus, par l’action de l’Esprit Saint, sans relation conjugale. Comme si la relation conjugale était, par elle-même, un péché. Ce n’est pas du tout ce que dit la foi chrétienne. Si le mariage était un péché, il ne pourrait être un sacrement […] rappelle Mgr Jacques Perrier, évêque émérite de Tarbes et Lourdes.” Que voulait dire Pie IX ? Que fête l’Église catholique le 8 décembre ? Ceci : Marie, dès l’origine, a été totalement étrangère au péché. C’est pourquoi, dans toutes les apparitions, elle se montre toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté. Lourdes et l’Immaculée Les apparitions de Lourdes ont eu lieu quatre ans après la proclamation solennelle du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX. Le 25 mars 1858, dans la grotte humide et sombre de Massabielle, Marie converse familièrement avec Bernadette qui l’interroge ; elle lui dit son nom : “Je suis l’Immaculée Conception”. L'Avent, c'est quoi?29 novembre 2021
L'Avent, c'est quoi? Agenda.frejustoulon.fr Quatre bougies sur la couronne de l’Avent : quatre semaines pour se préparer à Noël… Cette période s’ouvre, comme chaque année, le 4° dimanche précédant Noël, et marque le début de l’année liturgique dans l’Eglise catholique. L’Avent vient de « Adventus » : Celui qui vient, en latin. Pendant l’Avent, on se prépare à célébrer la venue du Christ à Bethléem il y a deux mille ans, mais aussi sa venue dans le cœur des hommes de tous les temps, et son avènement dans la gloire à la fin des temps : « Il est venu, Il vient, Il reviendra !« Comment se préparer ? L’essentiel se passe dans le secret des cœurs. On essaye de purifier son cœur, de recevoir d’un prêtre le sacrement de réconciliation et le pardon de Dieu pour ses péchés, de se passer des choses secondaires pour mieux se fixer sur l’essentiel. L’essentiel ? attendre la venue du Sauveur dans notre cœur, prier, lire, contempler la nature (faire la crèche), prendre soin des autres… Aimer comme Il aime, c’est ce qui conduit à la vie éternelle. Pourquoi ne pas donner un coup de main à la voisine âgée qui aurait besoin d’aide pour faire ses courses, parler 5 minutes avec le SDF à qui je ne dis jamais bonjour (leur préparer un cadeau ?), me réconcilier avec ma sœur avec qui je suis fâché depuis longtemps… A chacun de trouver comment être prêt le jour J à accueillir l’invité VIP par excellence : Dieu fait homme qui s’invite dans nos vies intérieures… Pendant les messes de l’AVENT, les lectures rappellent d’abord la longue attente par les Hébreux du Sauveur annoncé par Dieu : « Un rameau sortira de la souche de Jessé (père de David), un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d’après les apparences, il ne tranchera pas d’après ce qu’il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays. » Les lectures de l’AVENT rappellent également comment fut conçu et attendu l’enfant Jésus : l’ange Gabriel apparaît à Marie et lui annonce qu’elle va « concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus (…) L’Esprit Saint viendra sur toi, et le puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu ». Jean-Baptiste, fils d’Elizabeth et cousin de Jésus, appelait ses prochains à la conversion et annonçait la venue imminente du Fils de Dieu en ces termes : « Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ». De même, les fidèles sont appelés, pendant ce temps d’attente qu’est l’AVENT, à la conversion intérieure. Les célébrations rappellent, en permanence et avec force, que les fidèles doivent être mobilisés spirituellement pour que la foi soit un ferment constant de renouvellement personnel et social autant que de confiance dans l’avenir. Le début de l’AVENT marque aussi pour les catholiques l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période. L’AVENT, comme l’ensemble du calendrier liturgique catholique, aide les fidèles à revivre les grands événements de la vie et de l’enseignement du Christ, en particulier de sa naissance (Noël) à sa Résurrection (Pâques). L’Église relit et revit donc « tous ces grands événements de l’histoire du salut dans « l’aujourd’hui de sa liturgie ». NOTA : en Provence, dès le premier dimanche de l’Avent s’ouvre le temps traditionnel des « Calendales » qui s’achèvera avec la fête du baptême du Seigneur, le 2 février. Prière de Thanksgiving25 novembre 2021
Prière de Thanksgiving La Rédaction du Blog d'Edwidge- Thanksgiving est un jour spécial de l'année - qui tombe le dernier jeudi du mois de novembre aux États-Unis - où famille et amis proches se rassemblent autour d'une belle table. Avant de passer au repas au menu duquel figure en particulier la fameuse dinde, préparée en cette occasion, il est de coutume de dire quelques mots de reconnaissance. Vous pouvez décider de porter un toast profond et motivant, partager des choses spécifiques pour lesquelles vous avez été reconnaissant pendant l'année , choisir de prononcer une bénédiction rapide sur les mets, ou alors de faire une plus longue prière. En voici un exemple pour commémorer cette occasion toute particulière. Prière Béni sois-tu, Seigneur notre Dieu, Créateur du ciel et de la terre et Père de tout ton peuple : nous te rendons gloire pour ta bonté et pour ton amour pour nous. Bénis cette nourriture et fais que tous ceux qui la mangent soient forts de corps et grandissent dans ton amour. Béni sois-Tu, Seigneur notre Dieu, aux siècles des siècles. Oh, mon Dieu, tu es si bon. Tu es fidèle et miséricordieux et tu m'as béni(e) au-delà de toute mesure. Merci pour les bénédictions quotidiennes auxquelles je me suis habitué(e), mais que je ne veux jamais tenir pour acquis: eau courante, électricité, nourriture dans mon garde-manger, douches chaudes, un toit au-dessus de ma tête et un lit pour dormir. Merci pour mes jambes qui me permettent de marcher, de circuler et mes mains qui me permettent d'accomplir tant de choses. Merci pour mon ouie, ma vue et pour un esprit sain. Merci pour ma famille, mes amis, mon travail, mes voisins. Merci pour la liberté de fréquenter l'église de mon choix, et pour mes nombreuses relations. Merci pour les merveilleuses choses dont tu me gratifies. . Je suis reconnaissant(e) que par la puissance de Ton Saint-Esprit, je suis très différent(e) aujourd'hui de la personne que j'étais il y a 10 ans, ou il y a un an. Je suis même différent(e) de ce que j'étais au début de cette année, et c'est à cause de Ta puissance à l'œuvre en moi, me transformant continuellement à Ton image. Je t'aime et t'adore, Seigneur, et mon cœur déborde de gratitude pour toutes ces bénédictions. Au nom précieux de Jésus, Amen. |
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