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Cuba : le groupe vocal "Desandann" fête ses 25 ans15 mars 2019
Cuba : le groupe vocal "Desandann" fête ses 25 ans Rezonodwes.com | Publié le 14 mars 2019 Le groupe vocal "Desandann", constitué depuis son origine de dix chanteurs descendants d’Haïtiens établis à Cuba depuis plusieurs générations, issus du chœur professionnel de Camagüey, a fêté son 25ème anniversaire, du 3 au 6 mars 2019, avec une série d’activités dans la capitale de la province centrale de Cuba. Au début du XXème siècle, cette région a accueilli de nombreux Haïtiens, travailleurs agricoles recrutés pour développer l’industrie sucrière cubaine. Leur nombre exact est inconnu, mais une association de descendants haïtiens témoigne encore à Camagüey, comme dans chaque province du pays, de la présence d'Haïtiens au cœur de la population cubaine, à laquelle la Révolution a permis de s’intégrer. Alors que la première génération d’immigrés disparaît peu à peu, cette association atteste du lien qui unit encore les deux pays et l’intérêt que les descendants continuent de porter à la terre d’origine de leurs ancêtres. Tel était initialement l’objectif des membres fondateurs du groupe vocal "Desandann" au moment de sa création, en 1994 : rendre hommage à leurs ancêtres en faisant connaître la culture haïtienne. Vingt-cinq ans plus tard, la mission est largement accomplie, non seulement à Cuba, mais aussi dans le monde entier, où le groupe a réalisé une trentaine de tournées à travers quarante-quatre pays, incluant Haïti, bien évidemment et des villes états-uniennes où réside une bonne frange de la diaspora haïtienne telle Boston. Le groupe vocal "Desandann" a également enregistré plusieurs albums, dont deux – sous le nom de Creole Choir of Cuba – avec la célèbre maison de disque anglaise Real World de Peter Gabriel. Il a été nominé aux Grammy Awards en 2004, pour le CD « Cuban Odyssey » auquel a collaboré la saxophoniste canadienne Jane Bunnett. Ce succès est dû en partie à l’originalité du groupe, qui occupe une place singulière parmi les groupes folkloriques haïtiano-cubains. Il se distingue du fait qu’il est constitué de chanteurs professionnels ayant bénéficié d’une formation classique. Sous la direction de Emilia Díaz Chávez, leur approche de l’héritage musical haïtien se caractérise ainsi par une certaine facture classique : excellence des voix, raffinement des arrangements et rigueur de la mise en scène incluant des mouvements chorégraphiés. Lors du concert donné le dimanche 3 mars au Théâtre Principal de Camagüey, le groupe vocal "Desandann" a offert un éventail de son répertoire, qui comprend des chants traditionnels, des standards de la chanson haïtienne et des compositions originales . Il a reçu de nombreuses plaques honorofiques d'institutions locales et nationales. Le spectacle a été assuré, pour la partie haïtienne, par Caidije, le plus ancien des groupes haïtiano-cubains, fondé en 1926, de Fanm Zetwal, le seul groupe exclusivement féminin du genre, composé de quinze femmes venues de la province limitrophe de Ciego de Avila, et le groupe Frontyè du chanteur Marcelo Andrés Luis (membre de "Desandann"). Le sociologue, Frédéric Boisrond, écrit au Premier Ministre Justin Trudeau pour stopper la venue de Sweet Micky à Montréal 15 mars 2019
Le sociologue, Frédéric Boisrond, écrit au Premier Ministre Justin Trudeau pour stopper la venue de Sweet Micky à Montréal Rezonodwes.com | Publié le 12 mars 2019 Mardi 12 mars 2019 Honorable Justin Trudeau Premier Ministre du Canada Monsieur le Premier Ministre, Un promoteur a annoncé que Michel Martelly alias Sweet Micky, donnera un concert à Montréal le 22 mars 2019. Je m’adresse à vous, un féministe assumé, pour stopper la venue de l’ex-président d’Haïti, un chanteur misogyne, violent et dangereux. En février 2016, le journaliste François-Xavier Gomez du quotidien Libération, écrivait que Michel Martelly était un habitué des agressions verbales envers les femmes. Ce journaliste savait que le 28 juillet 2015, à une citoyenne qui avait osé questionner sa gestion des affaires de l’État, dans un furieux hennissement, Michel Martelly avait crié, « Va derrière le mur là-bas. Trouve-toi un homme et fais-toi violer. Sinon, rejoins-moi sur le podium que je te défonce… Salope ». Pour mesurer la gravité de ses invectives, sachez Monsieur le Premier ministre, que plusieurs membres du cabinet Martelly avaient remis leur démission illico. La Sociologue Danielle Magloire, militante de défense des droits de la femme, disait que l’algarade que Michel Martelly avait déchargée sur cette femme n’était rien de moins qu’une agression sexuelle. Quand Julien Sainvil, Sociologue et professeur à l’Université d’État d’Haïti, avait rappelé que le répertoire de Michel Martelly n’était qu’un ramassis de propos sexistes et dévalorisants pour les femmes, il ne savait pas qu’en février 2016, The Guardian rapporterait le contenu ignoble d’une autre rafale phallocentrique de Sweet Micky. The Atlantic a traduit sa chanson « Ba li bannan’nan », comme une invitation ouverte à tous, pour emboutir des bananes dans tous les orifices de la journaliste Liliane Pierre-Paul. Cette attaque sauvage n’était qu’une parmi des centaines de taillades que Michel Martelly avait balafré sur la dignité de la journaliste parce qu’elle avait reçu à son micro des adversaires qui l’accusaient de détournements de fonds. L’Ex-président d’Haïti est effectivement coincé dans des scandales dont celui sur la dilapidation d’un prêt à long terme accordé par le Venezuela pour l’achat de pétrole. Lorsqu’à New-York en septembre 2018, un spectateur lui avait demandé où était passé l’argent de PetroCaribe, sans surprise et en public, Michel Martelly lui avait répondu avec sa hargne habituelle, « Je l’ai fouraillé dans le vagin de ta femme. » Michel Martelly tient quotidiennement, avec un ton belliqueux et une triviale posture, un discours ordurier qui invite à la violence sexuelle envers les femmes. Résultat, le journal haïtien Le Nouvelliste, rapportait que pour le Directeur du Réseau national de défense des droits humains, pour Michel Martelly, une femme est uniquement un objet sexuel. Aux défenseurs de Michel Martelly qui lui proposent la liberté d’expression comme faux-fuyant, je réponds que cette liberté ne lui donne pas le droit de promouvoir le viol comme arme de démolition de ses opposantes. Qu’ils sachent qu’au Canada comme dans toute démocratie, sous aucun prétexte, nul n’a le droit d’humilier, de déshonorer, d’inférioriser et d’avilir ses concitoyennes. D’autres vous diront que je ne fais pas la différence entre l’homme et l’artiste. Je vous assure, Monsieur le Premier ministre, que le jour, Michel Martelly est aussi va-t-en-guerre, sans-façon et grossier que l’est Sweet Micky le soir sur scène. Ni l’un, ni l’autre, ne devraient avoir droit de séjour au Canada, encore moins la latitude d’y régurgiter leurs baratins pervers, infects et charogneux. Je tenais à vous démontrer, Monsieur le Premier ministre, que la rhétorique que Michel Martelly compte promouvoir à Montréal, fait ouvertement l’apologie du viol, normalise et glorifie la violence faite aux femmes. Je vous exhorte, de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour empêcher que ce matador ne puisse venir livrer sa plaidoirie haineuse dans notre pays. Nous, Canadiens, valons beaucoup mieux que ça. Vous savez que nos Canadiennes méritent mieux que ça… Moi aussi. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma plus haute considération. Fait à Laval, le 2 janvier 2019 Frédéric Boisrond Sociologue C.C : Honorable Ralph Goodale, Ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile Honorable Ahmed D. Hussen, Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Honorable Bill Blair, Ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé Monsieur Angelo Iacono, Député de Alfred Pellan Monsieur Émmanuel Dubourg, Député de Bourassa By Frederic Boisrond |
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