31 octobre 2014
RFI partenaire de la nuit blanche à Port-au-Prince (Haiti) RFI | Publié le 30-10-2014 14-10-30"> Modifié le 30-10-2014 à 17:56 La ville de Port-au-Prince (Haïti) rejoint ainsi le réseau des villes en Amérique ayant obtenu le label Nuit Blanche, après Montréal, Ottawa, Miami, Belo Horizonte, Buenos Aires, Médellin et la Paz. La première Nuit Blanche de Port-au-Prince, baptisée Port-au-Prince by night, est présentée sous la forme d’un parcours illuminé et se déroule dans plus de dix lieux dynamiques, reliés par un service gratuit de navettes. Une occasion de valoriser non seulement son patrimoine bâti ou en reconstruction, mais aussi d’imaginer la ville dans le temps, dans vingt ans, dans cinquante ans et d’investir des domaines sur lesquels les créateurs ne sont pas sollicités habituellement. Entre scénographies urbaines, installations lumineuses et sonores, performances de rue et projections vidéo, plus de quinze créateurs haïtiens et internationaux vont proposer un voyage imaginaire à partir du thème des "Utopies urbaines". Dans une ville dont la carte est en train d'être redessinée depuis le séisme de 2010, les propositions des artistes sont précieuses car hors de toute idéologie. Ils peuvent imaginer des contenus cohérents aux attentes de ceux qui habitent la ville, à leur désir, en les questionnant sur le devenir de leurs quartiers, de leurs rues. Mais comment les créateurs à Port-au-Prince peuvent-ils s’impliquer sur des projets de reconstruction ? Est-ce que la reconstruction pourrait-elle être une chance pour rallumer des rêves collectifs ? C'est à des créateurs, dont la plupart est sélectionnée à l’exposition Haïti au Grand Palais en novembre prochain, tels que Mario Benjamin, Edouard-Duval Carrié, Sasha Huber, Maksaens Denis, les Sculpteurs de la Grand’rue mais aussi à Isaac Julien, Christopher Cozier, Michelange Quay, Kapwani Kiwanga et tant d’autres que nous avons demandé de réfléchir avec nous sur le devenir de cette ville. Port-au-Prince by night leur donne la parole et crée de nouvelles envies d’y habiter. Cette première édition souhaite fédérer à la fois institutions, places publiques et lieux improbables, à l’occasion d’un rendez-vous annuel unique! Décliner le thème de l'utopie, c’est déjà rendre l'utopie collective. Celle de rendre populaire des pratiques perçues comme élitistes. Celle de croire en la capacité de pouvoir construire soi-même son avenir. Ouvrir le champ de tous les possibles. Plus d'informations : www.chantiersdusud.org
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