29 mars 2017
L’enquête US sur l’«ingérence russe» dans la présidentielle est dans l'impasse Sputnik.fr | Publié le 29 mars 2017 | 16:14'impasse L’enquête du Congrès US sur l' «ingérence russe» dans l’élection présidentielle américaine de 2016 a été officiellement suspendue en raison des actions contestées d'un président du comité et d’une tentative du ministère de la Justice de limiter le témoignage d'un témoin clé. L'enquête du comité sur le renseignement du Congrès des États-Unis sur l'«ingérence russe» présumée dans les élections présidentielles américaines est dans l'impasse, informe le quotidien américain Wall Street Journal citant le représentant démocrate Eric Swalwell. « Tout s'enlise pour le moment. Nous n'organisons même pas les réunions régulières qui avaient été prévues », a ajouté M. Swalwell. Selon la publication, la raison principale de cette pause contrainte est un désaccord au sein du comité. En particulier, les Démocrates ont exigé que le chef du comité, Devin Nunes, soit exclu de l'enquête, parce qu'il agirait en faveur de l'administration Trump. M. Nunes, à son tour, a officiellement refusé de satisfaire à ces demandes et a reporté les audiences à huis clos prévues avec les directeurs du Bureau fédéral d'enquête (FBI) et de l'Agence nationale de la sécurité (NSA). La deuxième raison, pour laquelle l'enquête a été suspendue, est une tentative du ministère américain de la Justice d'empêcher d'auditionner un « témoin clé », l'ancienne procureure générale adjointe des États-Unis Sally Yates. Mme Yates a notamment été avertie qu'elle ne serait pas en mesure de témoigner et de divulguer le contenu des conversations qu'elle a eu avec le président américain Donald Trump sans consultation préalable avec la Maison-Blanche. Le directeur du FBI, James Comey, a confirmé la semaine dernière que le Bureau enquêtait sur les liens possibles de M. Trump avec la Russie, mais n'a donné aucun commentaire sur les résultats. Auparavant, les responsables américains avaient accusé la Russie d'avoir mené des cyberattaques sur les systèmes informatiques des organisations politiques américaines afin d'influencer les résultats de l'élection présidentielle. À cet égard, l'administration Obama avait imposé des sanctions contre des personnes physiques et morales russes. Moscou a nié les accusations, les qualifiant d'infondées. Le président Donald Trump a promis que les autorités procédaient à une nouvelle enquête sur ce sujet. Le comité sur le renseignement de la Chambre des représentants des États-Unis s'en occupe en parallèle.
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